Sujet: Si une femme fait l'amour avec un chien, le bĂ©bĂ© sera t-il un chiot. RĂ©pondre. Nouveau sujet Liste des sujets. Actualiser. 1 2. Page suivante Fin. FranceUSa1 MP. 22 avril 2015 Ă 15:29:-35% Le deal Ă ne pas rater KRUPS Essential â Machine Ă cafĂ© automatique avec broyeur Ă ... 299 ⏠459 ⏠Voir le deal Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret ... Voir le deal ⏠NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Dim 20 Oct - 1556 There it was hauntingly... he seemed broken hearted. Something within him but the moment that I first laid eyes on him all alone, on the edge of seventeen. Well then suddenly... there was no one left standing in the hall...yeah, yeah.. In a flood of tears that no one really ever heard fall at al. Oh I went searchin' for an answer up the stairs and down the hall not to find an answer, just to hear the call of a nightbird singing... Come away... come away... â Remembrance â«Elle avait le regard encore un peu hagard quand elle traversa la route, baillant au corneille alors qu'il Ă©tait pourtant dĂ©jĂ onze heures et demi du matin. La nuit n'avait pas Ă©tĂ© plus mouvementĂ©e que d'habitude mais elle avait veillĂ© jusque tĂŽt au delĂ du point du jour avec cet homme qu'elle avait croisĂ© Ă Central Park et qui lui avait offert un verre. Le type s'Ă©tait enivrĂ© et elle avait rapidement compris pourquoi. Mais cela ne dĂ©rangeait pas Artemis communiquer avec son corps Ă©tait bien plus Ă©vident que communiquer par les mots, alors elle l'avait suivi jusqu'Ă son appartement, en lui prenant docilement la main. Elle lui avait reproposer un verre, lui avait fait fumer un peu d'herbe alors qu'il Ă©tait trop ivre pour refuser puis ils avaient fait l'amour un long moment; elle n'avait pas compter ce genre de choses ne se quantifie pas. Ăa s'apprĂ©cie comme un instant suspendu, une morceau de vie volĂ©e Ă quelqu'un d'autre pour un peu de plaisir partagĂ©. Sa vision Ă©tait encore un peu vitreuse lorsqu'elle marchait dans ces rues inconnues de l'Upper East Side; un endroit qui n'Ă©tait pas Ă son habitude. on ne pouvait pas dire qu'un endroit n'Ă©tait pas fait pour elle tout les lieux sont fait pour tout le monde. C'est juste une question adaptation, et Artemis en avait Ă fait ni bon, ni mauvais, dans une clartĂ© un peu imprĂ©cise d'une fin de matinĂ©e bĂątarde qui n'attendait que de cĂ©der sa place Ă sa sĆur d'aprĂšs midi. Artemis avait dormi de jour plus que de nuit, mais ne semblait pas dĂ©calĂ©e; elle Ă©tait juste encore dans les brumes d'un rĂ©veil et d'un dĂ©part dans la mĂȘme heure. Et, entre le flou et les points lumineux dans sa vision, elle remarqua une silhouette familiĂšre de l'autre cĂŽtĂ© de la route, marchant avec un labrador sur le trottoir. La blonde resta silencieuse tandis qu'elle reconnu sans mal Devon et sa chienne. Elle ne le hĂ©la pas, ne se faisant mĂȘme pas remarquer, restant simplement sur place en remettant son chĂąle sur ses Ă©paules. L'aveugle continuait son chemin; elle n'existait pas tant qu'elle n'Ă©tait pas remarquĂ©e. Ce n'Ă©tait pas Artemis traversa la route, sans rien dire, sans se faire remarquer. Elle glissa derriĂšre l'homme et se contenta de le suivre Ă rythme soutenu mais tranquille, comme une passante anonyme qui suivrait le mĂȘme chemin que lui. OĂč irait-il? Se sentirait-il suivi, en dĂ©finitive. Tant de questions; le temps lui donnerait cette rĂ©ponse et avec patience, avec docilitĂ©, la blonde suivit l'aveugle; peut-ĂȘtre sa chienne reconnaitrait-elle cette odeur de plantes trĂšs particuliĂšre, de marijuana liĂ© avec le capiteux d'un peu de tubĂ©reuse? Beaucoup de gens avaient des odeurs diffĂ©rentes, mais celle d'Artemis Ă©tait particuliĂšre. pas forcĂ©ment agrĂ©able, elle ne sentait pas mauvais elle avait juste un parfum particulier de plantes plus que de fleurs, d'herbe fumĂ©e, de cannabis. La Wiccan se demandait juste si l'animal -ces crĂ©atures sont bien plus perceptives que les humains- la reconnaitrait. Ou si Devon lui-mĂȘme y prĂȘterait attention. C'Ă©tait une question qu'elle trouvait pressa un peu le pas, une main relevant un peu les pans de sa jupe fluide pour marcher plus vite et arriver Ă cĂŽtĂ© de l'aveugle. Elle se contenta de marcher dans ses pas, Ă cĂŽtĂ© de lui, sans prononcer une seule parole, sans faire un seul geste particulier Ă part sortir sa boite Ă pollen et commencer Ă se rouler une cigarette, lĂ©chant prĂ©cautionneusement le bord du papier. Surement une prĂ©sence aussi proche allait le dĂ©ranger, bien qu'elle n'en savait rien. Les hommes sont des ĂȘtres de surprises, et Devon Ă©tait un homme particulier parmi la masse; peut-ĂȘtre Ă©tait-ce pour ça que ce matin, elle avait dĂ©cidĂ© de le suivre sans peut-ĂȘtre parce que la DĂ©esse refusait que cet homme sorte de sa tĂȘte, tout simplement, et qu'il faudrait qu'elle creuse un peu la Ă©dition par Artemis U. Pickford le Sam 9 Nov - 1357, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Dim 20 Oct - 1724 ...Devon nâaime pas perdre son temps Ă dormir, câĂ©tait pourquoi ce matin, il sâĂ©tait levĂ© aux aurores, pour se rendre au bureau. Il avait rendez vous avec une patineuse. Il dĂ©testait ce sport. Pour lâapprĂ©cier, il lui fallait des yeux. Les siens ne lui servaient Ă rien. Alors comme Ă chaque fois quâil en rencontrait une, il essayait de faire de son mieux pour se montrer intĂ©resser. CâĂ©tait dâautant plus difficile que la patineuse Ă©tait allemande et quâelle parlait un anglais approximatif. MalgrĂ© tout, lâancien sportif avait rĂ©ussi Ă assembler quelques piĂšces du puzzle pour constituer un petit dossier presque intĂ©ressant. Ca nâallait surement pas ĂȘtre le sujet principal, mais la patineuse aurait le droit Ă cinq minutes de la prochaine - Ă©mission en comptant les commentaires des chroniqueurs-. Ce serait suffisant, elle nâĂ©tait pas si connue. Lâinterview sâĂ©tait terminĂ©e tĂŽt. A en croire la standardiste, il Ă©tait dix heures trente quand Devon Ă©tait parti de lâimmeuble. Au lieu de prendre un taxi, il allait se rendre chez lui Ă pied, comptant sur le fait quâil ne pouvait pas de nouveau attraper un rhume. Le chemin Ă©tait tranquille, tellement quâil sâarrĂȘta prendre un cafĂ© Ă emporter. Son cafĂ© chaud dans une main, sa chienne dans lâautre, il avançait doucement vers son appartement. Il avait fait un dĂ©tour par lâappartement de sa sĆur Sarah, chercher ce que sa mĂšre avait laissĂ© pour lui, lors du passage parental Ă New York. Le cafĂ© terminĂ©, câĂ©tait Ă prĂ©sent un sac contenant de la nourriture qui lâavait remplacĂ©. Cette fois ci, terminĂ© les dĂ©tours, Devon prenait la direction de son immeuble. Tout en marchant, Devon trouva sa chienne fort agitĂ©e. Il avait du mal Ă comprendre ce qui la mettait dans cet Ă©tat, Devon soupira en pensant que Sarah avait encore du lui dire une monstruositĂ©. Quâimporte, il continue dâ il marche, plus Devon a un mal de crĂąne qui sâattaque Ă lui. Ce nâest pas une migraine, mais juste une pointe dans son cerveau, comme une pression quâon exerce de temps en temps. La derniĂšre fois quâil a eu ce mal, il Ă©tait avec une femme tellement hors du monde, quâil ne pouvait pas lâavoir oublier. Elle avait dit quâelle sâappelait ArtĂ©mis. Le sportif a tout de suite pensĂ© Ă une menteuse qui ne nos jours porte un prĂ©nom pareil ? mais elle dĂ©gageait tellement de chose quâil nâen avait rien eu Ă faire. Cela ne serait pas la premiĂšre menteuse quâil cĂŽtoierait. Le mensonge ne lui posait aucun problĂšme, il utilisait lui-mĂȘme ce stratagĂšme. Son lĂ©ger mal de crĂąne ne passait pas. Le sportif grimaça, et sâarrĂȘta Ă un passage piĂ©ton. A lâarrĂȘt, Daisy aboya une fois. Puis plusieurs fois. Monsieur Cohen sâemporte, il a horreur quand elle aboie sans raison Elle va se calmer la chieuse Ă gueuler pour rien ! » Pour rĂ©ponse, le labrador grogne et aboie une nouvelle fois. Son maĂźtre souffle et serre les dents. Le petit bruit qui annonce que lâon ne peut pas passer a disparu, Devon reprend sa route. Il sâarrĂȘte Ă un nouveau passage cloutĂ©. Le mĂȘme cinĂ©ma. Devon la rĂ©primande une nouvelle fois. Quâest ce que tu as, tu es pressĂ© de rentrer Ă la maison ? Tu veux retourner voir Sarah ? Tu ne veux pas attendre au passage piĂ©ton ? Bordel, les chiens, câest pire que les gamins, ⊠» La fin de sa phrase est incomprĂ©hensible, mais vu le ton sur lequel il parle, cela doit surement ĂȘtre des pensĂ©es de Devon se bousculent. Il la connait sa Daisy, il comprend Ă chaque fois chacune de ses attitudes. Elle nâa jamais aboyĂ© sans raison. Lâaveugle doit recoller les morceaux de lâhistoire. Un grognement, câest synonyme de danger. Quel danger peut-il bien y avoir dans lâUpper East Side. Quelques secondes plus tard la rĂ©ponse tombe un suiveur. Pas de doute pour Devon, on allait tenter de la voler. Au moins, il allait pourvoir se prĂ©parer. Devon gratifie une caresse Ă sa chienne qui se calme et il avance. Une vingtaine de mĂštres plus tard, il prend la parole. Je sais que vous me suivez. Un conseil, je ne vais pas aller dans une ruelle, et jâai un portier en bas de mon immeuble, ça sert Ă rien de continuer, trouvez vous un autre pigeon ! »â © charney InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Dim 20 Oct - 2249 There it was hauntingly... he seemed broken hearted. Something within him but the moment that I first laid eyes on him all alone, on the edge of seventeen. Well then suddenly... there was no one left standing in the hall...yeah, yeah.. In a flood of tears that no one really ever heard fall at al. Oh I went searchin' for an answer up the stairs and down the hall not to find an answer, just to hear the call of a nightbird singing... Come away... come away... â Wisdom â«Elle le suivait sans un bruit, comme un fantĂŽme; comme un personnage anonyme. Comme une ombre parmi tant d'autres. La chienne de Devon sembla la reconnaitre, ou ressentir sa prĂ©sence un peu trouble, entre l'inoffensif et le dangereux. BientĂŽt l'odeur du tabac frais lâĂ©leva dans les airs et Artemis fixa Daisy aboyer sans rien faire; elle n'avait jamais eu peur des animaux. Ni vraiment jamais eu peur de quoi que ce soit, en fait. Elle le suivit toujours, s'arrĂȘtant Ă ses cĂŽtĂ© au passage piton tandis que l'animal aboyait toujours, le fixant sans ciller, n'exprimant aucune agressivitĂ© Ă son Ă©gard. Artemis sourit en voyant Devon s'Ă©nerver mais ne rĂ©vĂ©la toujours pas sa prĂ©sence; c'Ă©tait presque une forme de jeu, un peu cruel certes, mais qui avait quelque chose de troublant un seul sens vous manque et vous voilĂ dĂ©muni, Ă la merci d'une personne assez maline pour vous vouloir du mal. Les choses se passent parfois plus vite qu'on ne le pense; mais Artemis ne lui voulait aucun mal; comment aurait-elle pu vouloir du mal Ă cet homme-lĂ ?Devon reprit sa route et la blonde lui emboita le pas le plus naturellement du monde, comme s'ils marchaient ensembles; ce n'est pourtant pas le cas. Et encore une fois Daisy grogne et aboie pour avertir son maĂźtre qui enfin commence Ă se rendre compte de quelque chose. Il rĂ©primande pourtant sa chienne alors que le problĂšme vient d'ailleurs; tout Ă ses cĂŽtĂ©s, dans cette grande blonde qui distille dans l'air sa fumĂ©e avec un air languide, dĂ©bonnaire. Finalement l'aveugle gratifie son chien d'une caresse, comprenant qu'il se faisait suivre depuis un petit bout de temps; Artemis tira encore un peu sur sa cigarette, soufflant la fumĂ©e par ses narines pour se dĂ©gager un peu les bronches au passage. Elle resta bien plantĂ©e sur ses pieds, lĂ sans l'ĂȘtre, Ă l'Ă©couter sans ne savait pas qui elle Ă©tait; la jeune femme eut un fin sourire en l'Ă©coutant, continuant de fumer sa roulĂ©e sans l'interrompre, sans lui rĂ©vĂ©ler son identitĂ©. Elle le laissa sâavancer un peu pour mettre une distance salutaire entre eux, remettant son chĂąle sur ses Ă©paules, jouant au passage avec ses pendentifs entre ses doigts."Je sais que tu as un portier", fit-elle de plus que lâidentitĂ© de sa voix; elle savait bien oĂč il habitait, se souvenant de ces nuits sans repos qu'elle avait passĂ© avec lui, dans la chaleur de ses draps, dans le creux de ses bras. Artemis fixa l'homme un long moment sans rien rĂ©pondre de plus; peut-ĂȘtre se souviendrait-il de sa voix? Ou peut-ĂȘtre pas, la mĂ©moire Ă©tant une machine lunatique et avec ses ratĂ©s. Mais elle, elle se souvenait de lui. Et de tout les maigres dĂ©tails qu'il y avait Ă savoir. En effet les deux jeunes gens ne s'Ă©taient jamais vraiment parlĂ© intimement; ils ne savaient rien l'un de l'autre que les Ă©vidences Devon Ă©tait un sportif aveugle, Artemis une fille qui sentait toujours la marijuana et avait les cheveux en dĂ©sordre. Rien de plus que ces choses un peu creuses mais qui suffisent Ă deux personnes pour partager un peu de leur intimitĂ© ensembles, le temps d'une Ă©treinte; ou de plusieurs. Elle ne lui avait jamais dit ni son nom de famille, ni son Ăąge. Rien que son prĂ©nom."Il faut faire confiance aux animaux", elle marqua une pause, prenant le temps de s'accroupir doucement vers Daisy pour lui rendre la main et lui permettre de la flairer, se positionnant de maniĂšre neutre, "ils sont plus perceptifs que nous. En lâoccurrence, Daisy est tes yeux, jusqu'Ă ce que tu parviennes Ă n'avoir plus besoin de voir."Artemis laissa l'animal renifler son odeur, lĂ©cher la paume de sa main; elle avait un don de patience avec les animaux, un amour infini Ă leur Ă©gard qu'ils avaient tendance Ă sentir. Une amoureuse de la nature comme elle ne pouvait ĂȘtre son ennemi et Daisy se laissa finalement caresser, cessant de grogner. Sa voix, toujours aussi languide, sans intonation ni sentiment, Ă©tait toujours la mĂȘme; elle trainait, voix de lambine, de personne qui prenait son temps. La cĂ©citĂ© de Devon n'avait jamais touchĂ© la blonde qui ne faisait pas cas des handicaps, qui ne faisait aucun traitement particulier aux autres, comme aucun jugement. Elle pensait au contraire que Devon pourrait un jour voir plus loin que ses yeux aveugles il pourrait voir avec son cĆur, sans se tromper de vue, avec un jugement plus efficace. Elle le lui avait dit le soir oĂč ils s'Ă©taient vu pour la derniĂšre se relevant lentement, la jeune femme fit face Ă l'aveugle devant le passage piĂ©ton dont le feu passa au vert, clignotant dans un bruit caractĂ©ristique."Tu te souviens de ma voix?", elle souffla une derniĂšre bouffĂ©e de sa clope avant de la jeter d'une pichenette dans un caniveau non loin; le bruit de son souffle remplit l'air soudain, avant qu'elle ne reprenne, sur son ton monocorde habituel, "le hasard..." InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Lun 21 Oct - 2010 ...Devon nâĂ©tait pas un personnage connu pour sa patience. Bien au contraire. Quand on jouait avec ses nerfs, lâancien sportif pouvait se montrer fort dĂ©sagrĂ©able. Les personnes qui pensent pouvoir tirer avantage de Devon Ă cause de son handicap Ă©taient stupides il compensait sur pas mal de domaine. Alors forcement, il se voulait prĂ©venant vis-Ă -vis de la personne qui le suivait depuis tout Ă lâheure. Mais quand lâinconnu lui rĂ©pond, Devon est obligĂ© de sâarrĂȘter. Cette voix, il la connait, et son cĆur sâemballerait presque quand il pose son nom sur cette voix. Il arrive Ă retenir son cĆur, mais son sourire a dĂ©jĂ fendu son visage. Il secoue sa tĂȘte, son mal de crĂąne a disparu. Tu es vraiment allumĂ©e comme fille⊠» Son sourire, ne lâa pas quittĂ©. Quand il prend la parole, ce nâest pas un reproche, ni mĂȘme une critique, simple constatation. Mais, ça il le sait depuis bien longtemps. Daisy, qui connait ArtĂ©mis, sâassoit, et profite de la prĂ©sence de la jeune femme pour rĂ©clamer des caresses. En voyant le duo, on pouvait se demander, Ă juste titre, lequel des deux Ă©taient le plus en quĂȘte dâaffection. Tellement surpris dâavoir Ă©tĂ© suivi par la jeune femme, Devon en reste sans mot. Câest pour vous dire lâeffet quâelle a sur le grand bavard quâil est. Câest la jeune femme qui va rompre ce silence nouveau pour lâancien sportif. On ne peut pas ne pas avoir besoin de voir. C'est bien un truc de voyante! » Elle Ă©tait vraiment barrĂ©e comme femme. Devon avait prit parti de ne plus essayer de la comprendre la premiĂšre fois quâils sâĂ©taient rencontrĂ©s. Lâaveugle sâĂ©tait contentĂ© dâignorer ces phrases venues de nulle part. MalgrĂ© le fait quâil nâavait jamais rĂ©pondu Ă ces remarques venues dâune autre planĂšte, lâallumĂ©e avait continuĂ©, Devon sâĂ©tait habituĂ©. Ils sâĂ©taient sĂ©parĂ©, et pour ne pas rester sans mot nâavait pas eu dâautres choix que de rĂ©agir. Une Ă©trange sensation parcourut Devon elle avait un effet sur elle. Certes, beaucoup de femmes faisaient de lâeffet au sportif, pour ne pas dire toutes les femmes. Mais elle, câĂ©tait dâune autre maniĂšre. Une maniĂšre qui nâavait pas de mot dans le vocabulaire de monsieur Cohen. MalgrĂ© le fait quâil se sentait terriblement mal Ă lâaise pour des retrouvailles, il nâavait pas forcement envie de la quitter et de laisser lâoccasion au hasard de faire recroiser leur chemin. Du coup, il manipule sa rencontre. Du moins physiquement il attrape son bras, tenant sa chienne dans lâautre et avance. Le chemin est tout tracĂ© ils se rendent Ă son a le pas lent, il est moins pressĂ©. Allez savoir si câest parce quâil a tout simplement le temps ou sâil sait quâArtĂ©mis a une conception diffĂ©rente de lâespace temporel. Daisy est heureuse, il sent sa queue taper toutes les secondes contre sa jambe. Comme dâhabitude, elle apprĂ©ciait toutes les femmes qui amenaient son maĂźtre Ă rĂ©flĂ©chir. Le jeune homme estimait le temps de marche Ă moins de cinq minutes, mais le temps quâil lui restait en compagnie de la jeune blonde Ă©tait beaucoup moins facile Ă calculer. Lui qui parle tous les soirs dans lâĂ©mission et qui a toujours son mot Ă dire, est Ă©trangement muet. Si en plus dâĂȘtre aveugle, il nâavait plus la parole, il allait ĂȘtre drĂŽlement handicapĂ©. Devon se rend compte que ce silence ne lui ressemble pas, et puisquâil ne veut pas croire quâelle a de lâeffet sur lui, il sâimagine une femme. Tu sais Ă me suivre comme ça, jâai faillit croire que tu voulais me violer. Faut que ce soit clair entre nous, tu ne pourras jamais me violer, je serais toujours consentant. » Il sourit de toutes ses dents. Voici le Devon Ă lâaise dans ses baskets et sĂ»r de lui. Maintenant quâil Ă©tait de nouveau sur les rails, la conversation allait ĂȘtre beaucoup plus fluide. Devon reprend la parole Au fait, les extraterrestres tâont kidnappĂ© pour que tu disparaisses aussi subitement, jâespĂšre quâils nâont pas modifiĂ© tes fesses, ce serait tellement dommage, câest ce que je prĂ©fĂšre chez toi⊠»Câest lâhĂŽpital qui se fou de la charitĂ©, il a aussi disparu dans la vie dâArtĂ©mis, câĂ©tait un Ă©loignement mutuel. Par contre, il disait la vĂ©ritĂ© sur ses fesses, il les aimait bien, mĂȘme plus que bien. La promenade fut vite terminĂ©e, pour preuve, le fameux portier venait de saluer Devon. Tu montes ? » demanda simplement le sportif.â © charney InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Mar 22 Oct - 016 There it was hauntingly... he seemed broken hearted. Something within him but the moment that I first laid eyes on him all alone, on the edge of seventeen. Well then suddenly... there was no one left standing in the hall...yeah, yeah.. In a flood of tears that no one really ever heard fall at al. Oh I went searchin' for an answer up the stairs and down the hall not to find an answer, just to hear the call of a nightbird singing... Come away... come away... â Enchanted â«Finalement l'homme s'arrĂȘta, interdit. Artemis sourit Ă belles dents, satisfaite de son petit effet de surprise qui profitait un peu cruellement de la cĂ©citĂ© de Devon. Et son sourire se mua un peu, faisant Ă©cho Ă celui du brun, devenant moins moqueur, plus sincĂšre. Sourire Ă©tait facile et naturel, mĂȘme pour elle; trouver les raisons de ses sourires Ă©tait dĂ©jĂ plus difficile. La blonde ne se donna pas la peine de rĂ©pondre Ă l'affirmation qu'elle Ă©tait allumĂ©e; il n'avait pas idĂ©e Ă quel point mais ce n'Ă©tait ni le moment, ni l'endroit ou mĂȘme la personne pour entamer une discussion sur ses antĂ©cĂ©dents psychiatriques et judiciaires; ainsi ne rĂ©pondit-elle rien d'autre que le son d'un rire lĂ©ger, amusĂ© sans l'ĂȘtre. Un simple geste de coquetterie. Artemis s'accroupit devant Daisy pour lui offrir quelques aimables caresses tout en entendant Devon lui parler de son prĂȘchi-prĂȘcha de voyante au rabais; la comparaison l'amusa une nouvelle fois, et elle rit un peu. "C'est une question de point de vue", sans mauvais jeu de mot, pensait-elle, "pas de voyante... je suis encore un peu dĂ©foncĂ©e."Le ton avait cette rudesse sincĂšre qu'avait toujours Artemis, ne sâencombrant pas de l'inutile, allant en gĂ©nĂ©ral directement Ă la source. MĂȘme si elle semblait sociable, il y avait dans le timbre de sa voix quelque chose de distant, de lointain et de froid. Qu'elle consommait de l'herbe Ă©tait notoire, et elle n'avait aucune inhibition sur le sujets. Ses cheveux sentait toujours un peu Ă la fois le tabac et la marijuana et parfois ses paroles avaient l'incohĂ©rence d'un trip bien accompli, avec l'esprit loin des trivialitĂ©s de ce monde en nuances de gris, dans un monde pleins de couleurs. La canadienne se montra docile lorsque Devon lui prit le bras d'autoritĂ© pour marcher avec elle, surement jusque chez lui; elle le connaissait un peu, Ă force. Ou peut-ĂȘtre aimait-elle simplement se laisser guider par la volontĂ© du jeune homme, suivre le courant, naturellement. Suivre le mouvement, quel qu'il soit. Pourvu que ça bouge."Tu serais consentant avec n'importe quel femme", dit-elle sans rire, avec honnĂȘtetĂ© -tout comme elle serait consentante avec n'importe qui, quelque soit son sexe ou son genre, "je dois bien connaitre un ou deux trucs Ă faire avec un homme qui te dĂ©plairait, j'en suis sĂ»re."L'humour n'Ă©tait pas absent des paroles de la blonde, qui eut un fin sourire. Le viol Ă©tait une question qui Ă©tait souvent entourĂ© d'humour, du moins chez les hommes. Il existe des hommes violĂ©s et elle gageait que si cela arrivait un jour Ă l'aveugle, il ne trouverait pas cela des plus agrĂ©ables. "En fait, je pourrais monter avec ton consentement, tâassommer avec le trophĂ©e qui est, je crois, dans l'entrĂ©e en profitant de ta cĂ©citĂ© et te rentrer un truc dans l'arriĂšre-train. Je pense que ça, ça te dĂ©plairait.", dit-elle n'Ă©tait mĂȘme pas de la mĂ©chancetĂ©, ou un comportement taquin ou bitch; Artemis parlait parfois Ă voix haute d'Ă©ventualitĂ©s presque malsaines qu'elle n'accompliraient jamais mais qui faisaient parti du champ des possibles, avec le plus grand naturel sa sociopathie lâempĂȘchait de ressentir la moindre once de honte ou de rĂ©serve. Elle sourit derechef, en Ă©cho Ă l'humeur de Devon, dĂ©laissant ses blagues de mauvais gout en serrant sa main dans la sienne pour se laisser guider jusqu'au seuil de cet immeuble qu'elle connaissait vaguement."J'Ă©tais en vadrouille", l'Ă©couta parler de ses fesses sans s'offusquer, mais sans rire non plus, se contentant de se pencher un peu sur lui pour lui pincer une fesse."Je comprend; mes fesses sont plus intĂ©ressantes que mon master en psychologie. C'est aussi ce que je prĂ©fĂšre chez toi."Artemis n'avait jamais parlĂ© d'elle, mais n'avait jamais Ă©tĂ© curieuse de la vie de Devon non plus; elle n'avait jamais cherchĂ© Ă en savoir plus sur lui et son ancienne carriĂšre, Ă lui parler d'elle, ou de sa vie. Ils ne connaissaient d'eux que leurs prĂ©noms; Devon pensait qu'Artemis utilisait un faux prĂ©nom. Cela avait simplement fait sourire la blonde. Ils avaient un peu parlĂ© de quelques femmes qu'ils avaient connus, la blonde n'ayant jamais cachĂ© son omnisexualitĂ© -qui Ă©tait selon elle trĂšs diffĂ©rent de la bisexualitĂ©, car non, elle n'Ă©tait pas bisexuelle- ou son comportement volage, voir polygame, tant elle Ă©tait simplement et naturellement ouverte Ă toutes formes d'affections. Quelques anecdotes, des railleries sur les femmes les avaient laissĂ© complices le premier soir, avant qu'ils ne se mĂȘlent aux draps du lit de Devon. Ils avaient parlĂ©, mais pas trop. Suffisamment pour que ce soit intĂ©ressant, pas assez pour que cela devienne ennuyeux."Je monte", rĂ©pondit-elle sans promesse dans la voix, sans faisait les choses naturellement, sans taquiner. Elle assumait toujours tout ses actes et monter dans l'appartement de Devon ne lui semblait pas une si mauvaise idĂ©e que ça, aprĂšs tout. Elle monta les marches Ă ses cĂŽtĂ©s, sans lui lĂącher la main. Elle avait envie de monter, de le suivre; simplement d'ĂȘtre avec lui pour le plaisir de l'ĂȘtre. Contrairement aux apparences, la canadienne n'avait pas l'ombre d'une arriĂšre-pensĂ©e elle ressortait d'une nuit fauve qui l'avait suffisamment satisfaite pour qu'elle n'ait pas immĂ©diatement envie de remettre le couvert avec le premier venu; mĂȘme s'il s'agissait du Cohen, un homme qui avait sur elle le pouvoir de persister dans ses pensĂ©es... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Ven 25 Oct - 1916 ...Quelle rencontre Ă©trange que cette femme dans la rue. Devon lâa toujours trouvĂ© en dehors du monde, et surtout de la rĂ©alitĂ©. Chacune des phrases dâArtĂ©mis semblait venir dâune autre galaxie, comme si elle nâavait pas connaissance des codes sociaux, et quâelle prĂ©fĂ©rait les siens. MalgrĂ© ce flou et lâĂ©trangetĂ© qui rĂ©gnaient autour de sa personnalitĂ©, Devon lâavait acceptĂ© dans son monde. La raison pour laquelle il a acceptĂ© ArtĂ©mis dans sa vie, selon monsieur Cohen, Ă©tait quâun cul Ă©tait un cul, peu importe Ă quelle hurluberlue il appartenait. Devon nâavait pas totalement rĂ©ussi Ă se convaincre il savait quâil y avait quelque chose au-delĂ de ses fesses. Lâadmettre Ă©tait trop compliquĂ©, alors il continuait Ă se bercer de ces illusions. De nouveau ArtĂ©mis Ă©tait dans sa vie, et encore une fois, il parlait de ses fesses. Parler de ce quâil ressentait lui semblait tout simplement impossible. Oui, tout comme câest ton master en psychologie qui te donne des idĂ©es avec mon trophĂ©e et mes fesses ⊠Enfin, tout ce que je peux te dire, câest de ne pas essayer, tu risquerais de passer pour encore plus folle que tu ne lâes. »Il nâest pas tendre avec la jeune femme. AprĂšs tout, elle a du rĂ©pondant, et il aime cela. A trop la pousser, il risque de la faire fuir. Pourtant, ils sont devant lâimmeuble de lâaveugle, et la jeune blonde nâa pas encore prit la fuite. A croire quâelle voulait vraiment tenter des choses avec ce trophĂ©e. Devon salue le portier, il sait quâen arrivant avec ArtĂ©mis Ă son bras, ça va encore jaser. Certaines rumeurs courent dans lâimmeuble elles ont toutes pour point commun de faire rire le chroniqueur. Alors quâils commencent Ă traverser le hall, le jeune homme a lâenvie dâen partager une avec sa compagne. Tu sais que ta prĂ©sence dans lâimmeuble fait Ă chaque fois parler. Mes oreilles mâont rapportĂ© que mes voisins Ă©taient persuadĂ©s que tu venais chez moi dans le but de sauver mon Ăąme. Oui, jâaurai fait appel Ă toi parce que tu es une magicienne capable de me faire voir la lumiĂšre dans ma noirceur quotidienne. »Son histoire racontĂ©e, il ne peut que rire une nouvelle fois. Daisy emmĂšne le couple atypique devant lâascenseur. Devon nâhabite quâau premier, mais les escaliers sont un vrai piĂšge pour lui. Lâart moderne ⊠Le mĂ©canisme se fait entendre, laissant la cage mĂ©tallique descendre et arriver jusquâĂ eux. Bien plus Ă lâaise que dans la rue, la conversation du sportif est beaucoup plus fluide. Il en va de mĂȘme pour ses idĂ©es. Grand bavard, il reprend la parole, et revient sur lâhistoire du trophĂ©e. Non, mais sĂ©rieux, tu ne peux pas ĂȘtre une femme comme tout le monde et simplement vouloir mâarracher les boutons de ma chemise, et mâenlever ma ceinture ? »Il est vrai que dans la situation prĂ©sente, Devon a moins lâimpression de tout contrĂŽler comme il le fait avec les autres femmes. Quand ArtĂ©mis se montre prĂȘte aux plus extravagantes folies, Devon est prĂȘt Ă la croire, câest peut ĂȘtre en cela quâelle se diffĂ©rencie de toutes ces femmes qui lâont suivi dans le fond de sa taniĂšre. Câest peut ĂȘtre pour ce cĂŽtĂ© imprĂ©visible, qui fait quâArtĂ©mis ne peut pas rentrer dans les cases comme les autres, et qui la rend si spĂ©ciale. Devon secoue sa tĂȘte pour sortir ces idĂ©es de son esprit. Un nouveau bruit provient de la machine en face dâeux la cage mĂ©tallique est Ă prĂ©sent descendue et les porte sâouvrent. Devon passe sa main sur le cĂŽtĂ© de la cage pour empĂȘcher les portes de se refermer. Pour cela, il lĂąchĂ© sa chienne qui vient prendre place dans la boĂźte de mĂ©tal. De son autre main libre, il la pose dans le dos de la jeune femme, sur ses reins et lâinvite Ă suivre sa chienne. Cela ne fait pas longtemps que monsieur Cohen habite dans cet immeuble, mais il a rapidement prit ses marques. Par exemple, il sait quâil ne peut pas prendre les escaliers, que son voisin de palier laisse toujours trainer son parapluie dans le couloir les jours de pluie, que la moquette est lĂ©gĂšrement dĂ©collĂ© devant sa porte et quâil doit bien lever ses pieds. Tous ses dĂ©tails, il les a appris de maniĂšre empirique, et il est peut ĂȘtre les seuls Ă les avoir remarquĂ©. Loquace, Devon prend une nouvelle fois la parole. Blague Ă part, ce trophĂ©e, tu nâas pas le droit dây toucher ! » Effectivement, lâhypothĂšse prononcĂ©e par ArtĂ©mis lui avait fait froid dans le dos, et il voulait ĂȘtre certain que ça ne se produirait pas. Devon est un personnage fier, et pour ne pas perdre la face, il fait passer tout cela sur le ton de lâhumour. Pas certain que sa premiĂšre phrase suffise, il ajoute Tu sais, pour avoir un trophĂ©e pareil, il faut le mĂ©riter, faire quelque chose dâextraordinaire. Et vu que je sais que tu nâes pas capable de me battre dans lâeau, il va falloir que tu me montres ce qui te rendrait si extraordinaire. En attendant, tu montes ? » © charney InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Sam 26 Oct - 1833 There it was hauntingly... he seemed broken hearted. Something within him but the moment that I first laid eyes on him all alone, on the edge of seventeen. Well then suddenly... there was no one left standing in the hall...yeah, yeah.. In a flood of tears that no one really ever heard fall at al. Oh I went searchin' for an answer up the stairs and down the hall not to find an answer, just to hear the call of a nightbird singing... Come away... come away... Devon ne mĂąchait pas ses mots, mais il ne l'avait jamais fait et Artemis lui en Ă©tait reconnaissante en un sens la demie-mesure n'est qu'un fardeau pour elle qui malgrĂ© ses Ă©trangetĂ© restait la sincĂ©ritĂ© mĂȘme. Son Ă©treinte sur le bras du jeune home Ă©tait lĂąche, sans force, comme si cet instant ne tenait qu'Ă un fil jusqu'Ă qu'Ă nouveau ils se sĂ©parent pour ne plus se revoir, comme si elle acceptait ce fait sans se soucier de ce qui se passerait ensuite. Elle lui sourit simplement en guise de rĂ©ponse, puisqu'elle n'avait rien Ă lui rĂ©pondre et prĂ©fĂ©rait s'abstenir de le lui prouver par quelques paroles creuses. La blonde salua le portier d'un geste familier, un peu dĂ©calĂ© puisqu'elle n'habitait pas ici, mais sympathique et naturelle Artemis Ă©tait partout oĂč elle ĂŽtait ses chaussures, aprĂšs tout. Et pourtant le lieu ne lui Ă©tait pas tant familier que cela de Devon, elle ne savait pour tout dire rien; autant qu'il savait d'elle. Elle n'avait mĂȘme pas prit la peine de lui dire s'il passait son temps avec une blonde, une brune ou une rousse. Ni de lui donner tout ces dĂ©tails que les gens se donnent pour tenter de joindre les deux bouts et de voir si l'alchimie fonctionne. Tout ce que le jeune homme avait Ă savoir d'elle, il l'avait dĂ©couvert avec ses mains, explorant une femme grande et mince aux cheveux secs; elle, s'Ă©tait satisfaite de l'odeur particuliĂšre de Devon, cette odeur de chlore qui collait Ă une peau un peu rĂȘche. Son arrogance amusait la blonde qui lui rĂ©pondait franchement sans se mettre en avant elle avait une curieuse pudeur malgrĂ© tout. Peut-ĂȘtre Ă©taient aussi secrets l'un que l'autre."Certains aiment juger sur l'apparence", dit-elle, bien consciente que son style faisait parfois jaser mais aussi que Devon ne pourrait jamais le constater, "il y a des choses Ă sauver, chez toi?"La question Ă©tait Ă la fois taquine et sincĂšre; Artemis avait ce timbre de voix Ă la fois lent et pince-sans-rire qui empĂȘchait de savoir prĂ©cisĂ©ment si elle Ă©tait sĂ©rieuse ou si elle faisait de l'humour. Elle rit avec lui, d'un rire sans joie, juste pour rire et le suivit jusqu'au seuil de l'ascenseur, bras dessus bras dessous. Demeurant silencieuse en Ă©coutant les bruits mĂ©talliques s'actionner pour faire descendre l'ascenseur, elle ne rĂ©pondit pas tout de suite Ă la boutade de Devon, prĂ©fĂ©rant prendre la remarque pour ce qu'elle Ă©tait plutĂŽt que de rĂ©pondre sur le ton de la taquinerie; simple question de goĂ»t."J'ai dĂ©jĂ bien baisĂ© ce matin", dit-elle en souriant, sourire continua Ă flotter, Ă©nigmatique, sur son visage un peu froid. Le ton de sa voix ne trahissait rien du tout, encore moins une Ă©motion ou une satisfaction. La vĂ©ritĂ© Ă©tait que si le sexe Ă©tait pour elle un moyen de communication, elle n'aimait pas en abuser; elle n'avait rien d'une nymphomane et en dĂ©finitive, il n'y avait rien qui l'intĂ©ressait rĂ©ellement; mĂȘme pas le sexe, mĂȘme pas le sexe avec Devon. Elle avait cette envie louable de ne pas rĂ©agir comme un archĂ©type; ni comme une obsĂ©dĂ©e, ni comme une princesse; simplement elle-mĂȘme. La large main d'homme posĂ©e sur le bas de son dos lui intima d'entrer dans l'ascenseur et Artemis s'exĂ©cuta docilement, sans rien dire. Elle couta Devon parler sans vraiment l'Ă©couter, lui rĂ©pondant sur un ton plus sĂ©rieux alors qu'elle regardait les numĂ©ros des Ă©tages dĂ©filer"J'ai toujours touchĂ© tout ce que je voulais."Simple constat; l'interdiction n'avait jamais Ă©tĂ© une notion que la jeune femme avait pu apprendre, si bien qu'elle n'existait simplement pas dans son monde. Artemis sentit comme une hĂ©sitation dans la voix de Devon mais ne releva pas; ce n'Ă©tait pas important. Elle se contenta de suivre le mouvement et de rentrer dans lâappartement comme proposer, redĂ©couvrant Ă nouveau ces lieux."Tu as fais quoi pour l'obtenir?", elle rĂ©flĂ©chit Ă l'odeur de l'homme, "de la natation?"La blonde dĂ©posa son lourd sac en vieux cuir sur un des fauteuils du salon, avant d'ĂŽter son chĂąle de sur ses Ă©paules et de le dĂ©poser sur un des accoudoirs, se massant la base du cou. Tournant un peu dans la piĂšce, elle revint Ă Daisy qu'elle gratifia d'une nouvelle caresse avant de retourner auprĂšs du maĂźtre de cette derniĂšre, un peu trop proche surement; Artemis lui souffla un peu dans le cou, contre l'oreille, pour sentir cette odeur qu'elle avait tant apprĂ©ciĂ© et qui Ă©tait un peu la signature de l'aveugle. Pas un parfum, une odeur."J'adore ton odeur."Encore une fois, ce n'Ă©tait qu'un constat; dans sa tĂȘte Artemis Ă©tait aussi aveugle que l'Ă©tait Devon elle pensait ĂȘtre dĂ©jĂ passĂ©e Ă autre chose et que Devon restait un homme parmi les hommes qu'elle avait croisĂ©. L'affection Ă©tait une notion nĂ©buleuse, pour elle la seule personne qu'elle avait jamais aimĂ©, c'Ă©tait sa grand-mĂšre. Le sentiment Ă©tait diffĂ©rent mais Ă prĂ©sent, cette femme tant aimĂ© Ă©tait morte; de ses mains, qui plus Ă©tait. L'amour Ă©tait une motion trop compliquĂ© pour elle, si binaire. L'amour n'Ă©tait pas pour elle. "Je ne sais rien faire d'extraordinaire", dit-elle avec un vague sourire dans la voix avant d'aller s'assoir sur le bout de la table, posant ses mains derriĂšre elle, "tu penses que j'ai quelque chose Ă te prouver?"La question Ă©tait encore une fois sincĂšre, dite d'une voix sĂ©rieuse et intĂ©ressĂ©e, sans une once de taquinerie teintĂ©e de flirt. "C'est toi qui m'a fais monter", elle garda le silence un moment, "Ă moins que tu ne veuilles me prouver quelque chose de ton cĂŽtĂ©?"Elle qui ne savait pas ce qu'elle ressentait pour Devon n'attendait rien de lui et ses questions Ă©taient Ă la fois ouvertes et presque innocentes. Certaines filles se seraient senties piquĂ©es au vif par l'aveugle, mais pas Artemis. Elle Ă©tait Ă la fois trop lointaine et trop ouverte pour prendre pour elle les jeux du jeune homme. De mĂȘme, elle ne le taquinait pas non plus ou ne cherchait quelque chose de particulier. Ils avaient toujours eut des discussions Ă©tranges mais que la blonde avait apprĂ©ciĂ©. Ils avaient aussi beaucoup fait l'amour; mais ce n'Ă©tait pas le plus important elle avait apprĂ©ciĂ© chaque seconde de la frĂ©quentation Ă©clair de cet homme arrogant et secret, qui faisait vraisemblablement le clown pour se protĂ©ger. Elle l'avait prit comme il s'Ă©tait donnĂ©, se donnait de la mĂȘme maniĂšre, sans lui demander quoi que ce soit; sans rien exiger, sans rien prendre sans le rendre. C'Ă©tait ça pour elle, la ne se connaissaient pas le moins du monde hormis les creux et les bosses de leurs corps, leur odeur et leurs voix; tout deux demeuraient aveugles, chacun Ă sa maniĂšre. Et chacun avait sa mĂ©thode pour le dissimuler tant Ă l'autre qu'Ă InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Lun 28 Oct - 1423 ... A toi de me dire sâil y a des choses Ă sauver chez moi ! », lui rĂ©pond il en ouvrant la porte de son a connu beaucoup de femmes. Tellement quâil nâavait pas assez de doigts pour toutes les compter. En fait, le nombre de conquĂȘte de lâaveugle Ă©tait assez impressionnant, surtout quand on savait quâil Ă©tait capable de donner un descriptif Ă chacune de ses conquĂȘtes. ArtĂ©mis Ă©tait entrĂ©e dans sa liste. Contrairement Ă toutes les autres, ce nâĂ©tait pas un descriptif quâil avait en tĂȘte quand il pensait Ă la jeune femme, mais beaucoup plus. Quand il dessinait ArtĂ©mis dans son esprit, il commençait par parler de ses fesses rebondies, puis il parlait de ses cheveux qui vous chatouillent le nez car elle ne les a jamais attachĂ©s en sa prĂ©sente. Lui venait ensuite son odeur indescriptible, ses mains froides dans son dos, sa façon de rĂ©pondre Ă cĂŽtĂ©, ses expressions venues dâailleurs, lâatmosphĂšre qui rĂ©gnait autour dâelle, ses lĂšvres sĂšches, son goĂ»t de nicotine quand on lâembrasse, se folie douce, sa façon dâagir avec Daisy comme si elle Ă©tait humaine, sa voix troublante, ses habitudes uniques, son rapport au corps, sa façon de marcher, la sensation des mains du sportif sur ses seins, la vitesse Ă laquelle elle arrive Ă enlever le pantalon de Devon, ses rĂ©flexions venues dâailleurs, le bruit que faisait son ventre quand elle avait faim, lâodeur du creux de son cou qui est tellement diffĂ©rente de celle quâelle renvoyait, sa façon de se lover contre un corps durant lâacte, la sensation de son nez quand elle frĂŽle son torse, sa rĂ©partie, sa façon de rĂ©flĂ©chir Ă tout et Ă rien dâavoir lâesprit toujours occupĂ© ou du moins ailleurs, son ouverture dâesprit, ses connaissances, ses cheveux qui sâemmĂȘlent facilement quand on passe les doigts Ă lâintĂ©rieur, sa façon de souffler sur son corps, ses bizarreries en tout genre, son excentricitĂ©, ses traits fins autour de sa bouche quand elle sourit, sa capacitĂ© Ă attirer lâattention, ses diffĂ©rentes breloques quâelle a soit autour du cou, du poignet ou au bout des oreilles, sa façon de sâeffacer en sociĂ©tĂ©, ⊠La liste Ă©tait longue, Ă croire quâArtĂ©mis nâavait vraiment pas laissĂ© Devon indiffĂ©rent. A prĂ©sent, le duo venait dâentrer dans lâappartement. Il nâhabitait pas depuis longtemps dans cet appartement et avait encore parfois un manque de repĂšre. Du coup, il fonctionne par automatisme. Devon ne sâoccupe pas de son invitĂ©e, il remplit la gamelle dâeau de sa chienne, puis passe dans la cuisine, regarde sâil y a du cafĂ© rien. Il soupire quand une question dâArtĂ©mis lui rappelle quâil nâest pas seul. Sa question lui arrache un sourire. Tu es vraiment en dehors du monde. Tu Ă©tais oĂč pendant ces derniĂšres annĂ©es ? Ce trophĂ©e, câest un de ceux que jâai eu aux championnats paralympique de PĂ©kin en 2008. Tu sais, je suis genre une lĂ©gende chez les handicapĂ©s. » Il rigole, et se remĂ©more avec un plaisir non cachĂ© ses annĂ©es de gloire. A PĂ©kin, il avait brillĂ©, soulevant le coupe, mettant sa main sur son cĆur en chatant lâhymne national, portant le drapeau de son pays sur ses Ă©paules, racontant aux journalistes combien il Ă©tait fier, mais quâen mĂȘme temps, ces nombreuses victoires Ă©taient mĂ©ritĂ©es. A lâĂ©poque, Devon Ă©tait sous le feu des projecteurs, et brillait par son charisme. Lâaveugle nâĂ©tait pas nostalgiques de ces instants, il avait encore espoir de pouvoir plonger dans un bassin olympique. Les yeux de Devon sont clos derriĂšre ses lunettes teintĂ©es, et pendant ces quelques secondes de silence, il se revoit en Asie, et a lâimpression de revivre ces instants de bonheur. Quand il les rouvre, il sâempresse dâinterroger la jeune femme Tu sais nager, toi ? »Devon ne sait pas rester inactif. Bien quâil nâait jamais Ă©tĂ© diagnostiquĂ© hyperactif, il doit surement lâĂȘtre. Alors quâArtĂ©mis sâĂ©tait installĂ© dans un des fauteuils, Devon faisait le tour de sa cuisine ouverte Ă lâamĂ©ricaine. La dĂ©coration et lâamĂ©nagement de lâaveugle est trĂšs sobre. En mĂȘme temps, lâimportant pour lui est que son appartement soit fonctionnel et pratique. Alors quâil tourne en rond, lâappel de son estomac se fait de plus en plus pressant. Il nâest pas encore midi, mais il sait que sâil veut manger rapidement, il va devoir y songer rĂ©ellement. Il se dirige vers son rĂ©frigĂ©rateur qui se trouve ne rien comporter. MalgrĂ© sa cuisine haute technologie, le sportif ne cuisine jamais. En gĂ©nĂ©ral, le midi, il se contente dâun sandwich rapide. Et le soir, il commande. Dâailleurs, il a presque tout les numĂ©ros des restaurants qui livrent affichĂ©s Ă cĂŽtĂ© de son rĂ©frigĂ©rateur. Son estomac rĂ©clame une nouvelle fois, et cette fois ci, il se fait entendre bruyamment. Tu as faim ? », demande t il presque innocemment Ă son invitĂ©. Devon se rapproche dâelle, en frĂŽlant les plans de travail pour sâorienter. Il nâest pas dĂ©cidĂ© Ă cacher ses intentions et va lui expliquer ce quâil a en tĂȘte. En fait, jâai faim. Donc, si tu sais cuisiner, je te laisse fouiller dans mes placards et me prĂ©parer un truc. Sinon, tu me dis, jâappel un resto qui livre ! »Devon avait dĂ©cidĂ© ils allaient manger ensemble. Et pour bien prouver quâil nâĂ©tait pas dĂ©cidĂ© Ă faire grand-chose, il va sâinstaller dans le grand canapĂ©. En fait, il ne sâinstalle pas, il sâaffale, et attrape une petite balle sur la table et se met Ă jouer avec. Lâancien nageur nâest pas un homme quâon attrape avec des sentiments. Au contraire, pour rester avec lui plus longtemps, la meilleure façon de le garder au prĂšs de soit, Ă©tait de sâoccuper de son ventre. Et son ventre avait des goĂ»ts trĂšs simples pas de verdure, des fĂ©culents et de la viande. CâĂ©tait peut ĂȘtre une façon pour lui de tester ArtĂ©mis, mĂȘme sâil sentait quâil allait devoir passer un coup de fil. Selon lui, son invitĂ©e ne devait mĂȘme pas savoir se servir dâun micro ondes. © charney InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Lun 28 Oct - 2055 There it was hauntingly... he seemed broken hearted. Something within him but the moment that I first laid eyes on him all alone, on the edge of seventeen. Well then suddenly... there was no one left standing in the hall...yeah, yeah.. In a flood of tears that no one really ever heard fall at al. Oh I went searchin' for an answer up the stairs and down the hall not to find an answer, just to hear the call of a nightbird singing... Come away... come away... Parfois, Artemis avait l'impression de connaitre Devon depuis plus longtemps qu'en rĂ©alitĂ©, mais c'Ă©tait seulement une illusion due Ă la familiaritĂ© qu'ils y avait entre eux. Il lui semblait qu'avec ce type, la discussion restait toujours fluide; alors bien sĂ»r ils n'Ă©taient pas souvent sur la mĂȘme longueur d'onde, avaient des centres d'intĂ©rĂȘts trĂšs diffĂ©rents hormis les fonctions primaires, mais le courant Ă©tait toujours bien passĂ©. Revenir dans l'appartement de l'aveugle n'avait jamais Ă©tĂ© ni dans ses projets, et encore moins dans ses prioritĂ©s. Il y a parfois des alĂ©as qui vous font partir de votre cĂŽtĂ©, loin de ces gens. Ătre comme un nuage dans leur ciel juste un passage. Pour Artemis, les femmes Ă©taient comme des nuages certaines sont trĂšs sombres et plombent l'ambiance, certaines sont lĂ©gĂšres et vaporeuses; il y en a beaucoup qui passent, mais ce ne sont jamais les mĂȘmes pourtant. Elle n'Ă©tait qu'un nuage de plus dans le ciel de Devon; il n'Ă©tait qu'une fleur de plus dans son jardin Ă elle. Parlant de fleurs, la blonde cultivait fort bien celles du silence, comme autant de pensĂ©es qui n'Ă©cloraient jamais. Elle entra dans l'appartement sans relever la boutade de Devon sur ce qu'il restait Ă sauver de lui; allez savoir. Peut-ĂȘtre que dans dix ans, il se ferait prĂȘtre, Ă moins qu'il ne recommence la natation. Ou alors il ferait de la politique, Ă moins qu'il ne finisse sous une voiture. La vie est trop alĂ©atoire pour qu'on puisse en faire des projets trop arrĂȘtĂ©s; c'Ă©tait tout du moins l'idĂ©e d' canadienne ne s'offusque pas lorsque Devon la laisse dans son coin pour aller nourrir sa chienne; elle n'a jamais cette sensation de dĂ©laissement quâont certaines femmes, ne connaissant pas le sentiment d'abandon; comme beaucoup d'autres sentiments. Artemis donnait cette impression de ne pas ĂȘtre en mesure d'ĂȘtre irritĂ©e ou en colĂšre; peut-ĂȘtre serait-ce pire si elle en Ă©tait capable mais fort heureusement ces sentiments nĂ©gatifs ne font pas partie non plus de lâĂ©ventail Ă©motionnel trĂšs limitĂ© dont elle dispose. La rĂ©ponse que lui donne le jeune homme la laisse silencieuse, l'Ă©coutant attentivement sans rĂ©pondre immĂ©diatement cependant; une lĂ©gende.... elle ne pouvait pas savoir, Ă cette Ă©poque. Enfant, son grand-pĂšre n'avait pas de tĂ©lĂ©vision chez lui; en prison, on pouvait la regarder trĂšs rarement dans la salle commune, et les programmes Ă©taient bloquĂ©s. Elle se souvint de cette femme a qui elle avait retournĂ© un doigt, la "grosse Becky" comme on lâappelait parce qu'elle essayait de regarder la tĂ©lĂ©vision comme tout le monde. Becky essayait de faire un systĂšme de "droit de visionnage ressemblant fort Ă un droit de cuissage. En prison les femmes, comme les hommes, tentent de tromper leurs solitudes entre elles. Artemis avait rĂ©glĂ© les choses Ă sa maniĂšre, ce qui lui avait valu deux semaines d'isolement sans que jamais elle ne regrette ce qu'elle avait fait."J'Ă©tais en prison", lui rĂ©pondit-elle simplement. Et, comme pour prĂ©ciser "ces derniĂšres annĂ©es", elle rajouta "quatorze ans."La blonde n'ajouta rien de plus; la prison Ă©tait un monde Ă part oĂč les gens Ă©voluaient Ă un rythme diffĂ©rent. Elle le regarda se perdre dans ses pensĂ©es sans l'en tirer, l'observant simplement d'un air neutre, elle-mĂȘme perdue dans ses propres rĂ©flexions. A sa question, elle rĂ©pond un franc et concis "oui" tout en se souvenant de ses escapades avec sa petite sĆur Gaia au lac prĂšs de la petite bourgade de Merrickville. Elles jouaient parfois des heures prĂšs du long ruisseau rocailleux derriĂšre la vieille maison, attrapaient poissons et cailloux anodins qui Ă©taient pour elles autant de prĂ©cieux trĂ©sors Ă garder secrets. Personne ne lui avait apprit Ă nager, et elle ne synchronisait pas ses mouvements comme on apprend Ă ceux qui s'y investissent; Artemis savait nager dans l'eau naturelle elle avait appris avec maladresse des courants dangereux, des fleurs de vases, des poissons ondoyants dans l'eau trouble ou celle plus clair qui chantait dans les ruisseaux. Alors oui elle savait nager; plus ou resta docilement sur son bout de fauteuil, les yeux un peu dans le vague tandis que Devon lui posa une autre question cette fois-ci plus triviale, concernant son appĂ©tit."Pas vraiment."Artemis haussa vaguement des Ă©paules; elle avait faim sans avoir faim, sensation Ă©trange qu'on souvent les gens qui consomment de la marijuana. Elle savait que Devon n'Ă©tait pas disposĂ© Ă lui cacher ses intentions, alors elle se contenta de faire de mĂȘme leur dialogue Ă©tait le plus simple du monde et chacun des partis pouvait voir oĂč l'autre voulait en venir. "Je saurai faire un sandwich, c'est tout."Peut-ĂȘtre la blonde aurait-elle du mentir, ou essayer malgrĂ© tout. Mais elle ne cuisinait pas vraiment, laissant cela Ă sa colocataire ou mangeant des choses toutes faites. Si elle n'Ă©tait pas vĂ©gĂ©tarienne comme beaucoup pensaient -la viande est un don de la DĂ©esse, et il est naturel d'en manger- Artemis n'avait jamais fait preuve d'intĂ©rĂȘt pour la cuisine ni pour la faire, ni pour la manger. Elle resta un instant dans son fauteuil avant de se lever pour s'assoir sur le bord du canapĂ© oĂč s'Ă©tait affalĂ© Devon, passant familiĂšrement sa main froide sous son t-shirt pour lui caresser doucement le ventre dans un geste qui ne demandait rien, qui n'aguichait mĂȘme pas; elle avait juste envie de le toucher, trĂšs sobrement. Comme tout ce qu'elle faisait, en gĂ©nĂ©ral... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Mar 29 Oct - 1550 ...AffalĂ© comme un pacha dans le canapĂ©, il Ă©coutait ArtĂ©mis se lever, et espĂ©rait fortement quâelle soit capable de lui faire Ă manger. MĂȘme sâil en doutait fortement, il avait mis tous ses espoirs de nourriture consistante en cette femme Ă©trange. Visiblement, il nâaurait pas du, tout ce quâelle pouvait lui promettre Ă©tait un sandwich. Ca il savait faire et nâen voulait absolument pas. Il soupire comme unique rĂ©ponse, et sâempresse de composer le numĂ©ro de la pizzeria qui livre le plus vite. Deux pizzas commandĂ©es plus tard, il revient Ă ses moutons, ou plutĂŽt Ă sa petite folle. Câest dans ces moments lĂ oĂč je me demande pourquoi je tâai fait montĂ© dans mon appartement ⊠JâespĂšre au moins que tu sais faire le mĂ©nage. »Il rigole. Devon ne se revendique pas macho, mais certains aspects de sa personnalitĂ© peuvent le faire penser. Surtout quand il Ă©tait aussi rĂ©ducteur dans sa vision fĂ©minine. Pour sa dĂ©fense, Devon a grandit dans une famille traditionnelle juive. Sa mĂšre tenait sa famille a bout de bras avec une facilitĂ© dĂ©concertante. Madame Cohen avait quatre enfants qui se suivaient en Ăąge. Le premier Devon, aveugle depuis ses 4 ans qui ne tenait pas en place. Elle lâavait envoyĂ© dans lâeau, il se calmait en nageant. Il y avait Sarah, la princesse Sarah. Elle faisait tout pour se donner en spectacle, Madame Cohen lâavait envoyĂ© sur les planches. Ensuite, il y avait Faith qui Ă©tait aussi discrĂšte quâune petite souris. La matriarche en avait fait une femme de lâombre formidable. Et puis, il y avait la derniĂšre Aurore. Aurore nâavait jamais eu de talent particulier, et madame Cohen nâĂ©tait pas parvenue Ă rĂ©veiller en elle un intĂ©rĂȘt particulier. Aurore Cohen Ă©tait le pire Ă©chec de sa mĂšre tombant dans la drogue Ă plusieurs reprises, sâemmourachant de petits dealers. Madame Cohen a trop couvĂ© sa derniĂšre fille, et quand elle sâen ait rendu compte, elle lui a donnĂ© sa libertĂ©. Sa libertĂ© lâavait envoyĂ© au Japon en tant que stagiaire dans un journal. Le Japon lui avait coĂ»tĂ© la vie, en la noyant sous des mĂštres cubes dâeau lors du tsunami. La vision de Devon concernant les femmes Ă©tait celle de sa mĂšre. Si toutes les femmes Ă©taient comme sa mĂšre, il serait leur centre dâintĂ©rĂȘt et elle ferait tout ce quâil demande, ou presque. ArtĂ©mis Ă©tait loin dâĂȘtre comme sa mĂšre. En fait, elle nâavait strictement rien en commun avec elle. Devon plaignait la personne qui passerait sa vie avec ArtĂ©mis ⊠Elle ne serait pas toute sa vie bonne au lit ⊠Devon allait se relever quand il sent une main froide se poser sur son torse. Surpris, il sursaute. Il dĂ©teste se faire surprendre, alors forcement, Monsieur monte sur ses grands chevaux, et se lance dans un art pour lequel il excelle rĂąler. Mais quâest ce que tu es conne, tu ne peux pas faire plus de bruit, je tâentends pas arriver et je te vois pas non plus au cas ou tu nâaurais pas remarquer. »MalgrĂ© le fait quâil ait rĂąlĂ©, Devon se remet dans son canapĂ©, il aime bien sentir les mains qui se posent sur lui. Ca le calme en quelques sortes pour quelques minutes de plus. Il sâinstalle un peu plus confortablement. Devon passe ses mains croisĂ©es sous sa tĂȘte. Il nâa pas de coussin sur le canapĂ© pour la bonne raison que lorsquâils tombent, ils risquent de faire tomber le sportif. Sur son visage, un sourire se pointe doucement, il apprĂ©cie le moment. Câest Ă ce moment lĂ que Devon commence Ă analyser les prĂ©cĂ©dentes rĂ©ponses de lâapprentie sorciĂšre. Il tique quand il comprend quâelle a fait quatorze ans de prison. MalgrĂ© que Devon pense quâelle soit adepte du mensonge, elle est trop sincĂšre pour mentir sur ce fait. Lâaveugle nâa pas spĂ©cialement lâenvie de savoir ce qui lui a valut autant de temps enfermer. Ses sourcils se froncent, signe quâil est en profonde rĂ©flexion. Sa rĂ©flexion le mĂšne Ă cette conclusion. Quatorze ans de prison ⊠Merde tu as quel Ăąge ? Quarante ans ? Tu es bien conservĂ©e mais tu aurais pu le dire avant, jâaurai fait plus attention Ă ton cul du fĂ©mur ! »Avec toutes ces excentricitĂ©s, Devon lâavait imaginĂ© trĂšs jeune un peu plus que la vingtaine, encore en crise de lâadolescente, ayant Ă©tĂ© trop nourrie par la tĂ©lĂ©vision. Devon se faisait souvent de fausses images des personnes quâil rencontrait. Mais, comme il ne sâintĂ©ressait pas plus que cela aux personnes qui lâentourait, il apprenait les informations comme elles arrivaient. MalgrĂ© le fait quâil ne pense pas ĂȘtre intĂ©ressĂ© par le pourquoi du comment elle sâĂ©tait retrouvĂ©e en prison, sa curiositĂ© avait Ă©tĂ© piquĂ©e et elle avait besoin dâĂȘtre satisfaite. Lâaveugle nâa pas dâidĂ©es sur comment amener la question, alors il y va sans prĂ©caution. AprĂšs tout, elle nâen aurait pas prise non plus. Mais tu as fait quoi pour te retrouver quatorze ans en prison ? Ne me dis pas que tu as utilisĂ© un trophĂ©e pour faire des trucs Ă un homme, je commencerais Ă mâinquiĂ©ter ! »Certains disent sauvĂ© par le gong, Devon dira simplement que le livreur est arrivĂ© au mauvais moment. Le sportif devra faire preuve dâun peu de patience, sâil en est capable. © charney InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Mar 29 Oct - 2057 There it was hauntingly... he seemed broken hearted. Something within him but the moment that I first laid eyes on him all alone, on the edge of seventeen. Well then suddenly... there was no one left standing in the hall...yeah, yeah.. In a flood of tears that no one really ever heard fall at al. Oh I went searchin' for an answer up the stairs and down the hall not to find an answer, just to hear the call of a nightbird singing... Come away... come away... Elle le laissa faire Ă sa guise, commander ce qu'il avait envie elle suivrait simplement le mouvement. Artemis n'aimait pas les trivialitĂ©s, oubliant parfois jusqu'aux heures de repas Ă moins que son estomac ne le lui rappelle. La jeune femme regarda Devon s'occuper de commander le repas, prĂ©fĂ©rant ne rien faire et rester dans son coin. Elle n'Ă©tait pas spĂ©cialement extravertie, ni tapageuse; contrairement Ă son style, Artemis Ă©tait une femme taciturne, effacĂ©e en sociĂ©tĂ©. Suivant si elle le voulait, errant et papillonnant entre les lieux, entre les gens. On la retenait pour son apparence, on l'oubliait pour son caractĂšre calme, un peu Ă©quivoque quand on la connaissait bien. Elle prit la plaisanterie comme elle venait, avec un certain sourire. Non, elle ne savait pas cuisiner; elle n'avait jamais fait le mĂ©nage Ă part ranger dans sa chambre les maigres affaires qu'elle avait. Mais Artemis n'avait pas eut une vie normale, enfermĂ©e depuis ses quatorze ans sans possibilitĂ© de voir une quelconque famille ses parents l'avaient abandonnĂ©e Ă son grand-pĂšre, un alcoolique notoire; sa grand-mĂšre morte, sa petite sĆur Gaia avait Ă©tĂ© envoyĂ©e en famille dâaccueil. Et dans son adolescence, les seules compagnes de la blonde avaient Ă©tĂ© les fenĂȘtres silencieuses bordĂ©es de barreaux. Si sa vie avait Ă©tĂ© diffĂ©rente, elle aurait Ă©tĂ© diffĂ©rente. Mais Artemis Ă©tait telle qu'elle Ă©tait quelqu'un qui avait tout Ă apprendre de cette sociĂ©tĂ© Ă laquelle elle avait prit un reprĂ©sentant et devait payer une d'aprĂšs, la voilĂ Ă caresser le ventre de l'aveugle au dessous de son t-shirt, d'un mouvement lent et doux. Son corps ne bouge pas d'une once lorsqu'il sursaute, surpris, comme si elle s'attendait Ă son geste; il n'en est rien, mais elle n'est pas surprise pour autant. peut-ĂȘtre pense-t-elle simplement Ă autre chose tandis qu'elle le flatte de la main, l'air un lointaine. La canadienne ne s'offusque pas de sa colĂšre, ni de son langage; rien ne semble l'Ă©mouvoir tandis qu'elle sourit, Ă©trangement satisfaite elle aimait tant profiter de la faiblesse de Devon, se faire le plus silencieuse possible, bouger vite et bien pour dĂ©placer le moins d'air possible; le sentir vulnĂ©rable, agacĂ©. C'est comme un jeu pour elle, un dĂ©fi tromper les autres sens de l'aveugle. Et finalement le voilĂ qui se dĂ©tend, comme un chat de salon, sous sa caresse familiĂšre. La blonde apprĂ©cie la naissance du sourire qu'elle voit sur les lĂšvres de Devon, se penchant un peu vers lui, ses longs cheveux ondulĂ©s frĂŽlant son cou et son t-shirt. Et quand elle le voit froncer les sourcils, Artemis se prĂ©pare pour la question qu'elle imagine dans sa tĂȘte elle sait Ă quoi elle pense, parce que n'importe qui y lorsqu'il lui la pose, cette question, Artemis reste calme; elle est toujours sincĂšre et honnĂȘte, n'en dĂ©plaise Ă ceux qui la pense capable de mentir ou de mystifier ce genre de choses ne sont que des fardeaux pour elle. "Vingt sept ans", lui rĂ©pondit-elle sur un ton elle nâĂ©tait pas aussi ĂągĂ©e que Devon pouvait le penser; c'Ă©tait simplement parce que lorsque les gens se signifiaient le monde des crimes plus que des dĂ©lits, ils y incluent rarement les enfants et les adolescents. Elle-mĂȘme n'Ă©tait quâune prĂ©adolescente lorsqu'elle donna la mort. Elle-mĂȘme n'Ă©tait encore qu'une enfant finalement, lorsqu'elle commit un acte effroyable que son esprit, souffrant d'une maladie, ne pouvait regretter. Devon plaisante, elle reste silencieuse. La question est plus grave qu'il ne semble le penser, ou peut-ĂȘtre cache-il sa propre gravitĂ© derriĂšre son sempiternel comportement de clown. Elle ne relĂšve pas; il ferait le calcul lui-mĂȘme. La blonde hĂ©sita un instant Ă lui donner la rĂ©ponse qu'il demandait, sachant pertinemment ce que les gens pensent des assassins. Peut-ĂȘtre allait-il la repousser...Ce serait ainsi; quelque chose d'indĂ©finissable heurta sa poitrine; quelque chose de particuliĂšrement douloureux mais sur lequel elle ne saurait mettre de mot. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce le fait d'imaginer l'aveugle qui la repousserait. Et pourtant combien de fois avait-elle prit le large, combien de fois avait-elle dĂ©laissĂ© des amours en devenir pour retourner Ă ses errances, sans jamais comprendre les sentiments qu'on lui offrait, et ceux qu'elle pourrait offrir? Artemis ouvrit la bouche pour rĂ©pondre, le plus franchement du monde; il mĂ©ritait la vĂ©ritĂ©. Mais la sonnette de la porte d'entrĂ©e retentit et elle prĂ©fĂ©ra se lever, poussant d'une mains tout sauf autoritaire le corps de Devon plus profondĂ©ment dans son canapĂ©. La jeune femme rĂ©ceptionna les pizzas et paya le livreur avec l'argent que Devon gardait dans un vide-poche dans l'entrĂ©e; elle connaissait certaines de ses habitudes et n'en avait jamais profitĂ©. Combien de fois aurait-elle pu lui voler de l'argent, elle qui Ă©tait sans le sou? Elle ne l'avait jamais fait."Homicide volontaire", dit-elle en dĂ©posant les pizzas sur la table et en ouvrant les boites, n'Ă©pargnant rien -il saurait ce qu'il y a Ă savoir, "j'ai tuĂ© ma grand-mĂšre."Elle rajouta, pour n'avoir aucune ambiguĂŻtĂ©"Elle ne m'a rien fait, si c'est ce que tu te demandes. Au contraire, je l'aimai bien. Elle me donnait ses vieilles bagues, des cigarettes et des bonbons."Bien; Ă©tait-ce une maniĂšre de dĂ©finir l'amour qu'on avait pour une personne, un amour absolument unique? Car sa grand-mĂšre Ă©tait effectivement la seule personne pour qui Artemis avait jamais Ă©prouvĂ© de l'affection. Mais c'est difficile pour elle, avec son Ă©ventail Ă©motionnel si limitĂ©. Elle baissa les yeux, silencieuse, domptant sans mal l'Ă©trange sensation d'angoisse qui naissait dans sa poitrine la peur lĂ©gitime d'ĂȘtre jugĂ©e; aprĂšs tout Ă©tait-elle une criminelle, et le serait-elle toujours. Sa grand-mĂšre lui manquait, mais ce qui avait Ă©tĂ© fait Ă©tait ainsi fait qu'il Ă©tait impossible de revenir en arriĂšre; elle ne culpabilisait pas; c'Ă©tait juste qu'elle lui manquait parfois, lorsqu'elle baissait comme Ă prĂ©sent son regard bleu vers les bagues abimĂ©es que la vieille femme lui avait InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Mer 30 Oct - 2035 ...Etrange fait qui mĂ©rite dâĂȘtre soulignĂ© Devon ne sait pas sâil est plus intĂ©ressĂ© par la nourriture ou pas lâhistoire de la jeune femme - puisque maintenant il le sait -. Lâespace de quelques minutes, lâancien nageur aurait prĂ©fĂ©rĂ© que le livreur ait quelques minutes de retard. Il est agacĂ©, et compte bien expĂ©dier le livreur le plus rapidement possible pour savoir comment une femme de vingt sept ans pouvait avoir fait quatorze ans de prison visiblement fermes. Alors quâil allait se lever, il est coupĂ© dans son Ă©lan par le levĂ© dâArtĂ©mis. MĂȘme si elle ne sait pas cuisiner, ni faire le mĂ©nage, au moins elle pourrait faire une excellente portiĂšre⊠MĂȘme si sa position dans le canapĂ© Ă©tait trĂšs agrĂ©able, il nâa plus envie de se dĂ©tendre et se relĂšve pour sâassoir plus conventionnellement dans son canapĂ©. Le temps que la jeune femme met Ă rĂ©pondre au livreur semble interminable au sportif. Il ne va bientĂŽt plus pouvoir tenir en place si a continue. Nerveux, il gratte sa tĂȘte Ă plusieurs reprises, et agite nerveusement sa jambe. Et voilĂ quâils perdaient du temps avec des politesses. Chose dont il ne sâembarrasse que lorsque ça vaut le coup. Et bien enfin ! »Lâodeur de la nourriture calme le nageur, il faut dire que mĂȘme si sa curiositĂ© a Ă©tĂ© tiquĂ©e, il doit aussi sâoccuper de son ventre. Fait important, il pouvait faire les deux en mĂȘme temps, et il comptait bien le faire. Lâaveugle nâa pas besoin de rĂ©clamer les explications sur lâhistoire de la jeune folle elle apporte quelques prĂ©cisions dâelle-mĂȘme. Bien sur, Devon est un Ă©ternel insatisfait et il ne se contentera surement pas de ces deux phrases lĂąchĂ©es sans Ă©motions. Il tourne sa tĂȘte, ou son regard comme certains peuvent penser, vers la jeune femme, il fait un signe de tĂȘte pour quâelle en dise un peu plus mais rien. Pas un autre mot. Quâest ce quâelle pouvait ĂȘtre Ă©nervante parfois. Et quand elle nâĂ©tait pas Ă©nervante, elle Ă©tait chiante, rĂ©voltante, agaçante, irritante, choquante, dĂ©lirante malgrĂ© elle, un brin blessante, mais dĂ©finitivement intĂ©ressante. Devon se gratte le menton, il ne sait pas par quel bout prendre la situation pour mieux la comprendre et surtout avoir plus dâĂ©lĂ©ment. Le sportif se rendait compte que ce nâĂ©tait pas la situation qui Ă©tait complexe, mais bien la jeune femme. Il soupire, sur quel numĂ©ro est il encore tombĂ© ⊠Soupirer ne changera rien et il ferait mieux de se concentrer sur la nourriture. Il entend quâelle a ouvert les cartons sur la table basse et sâempresse dâen tirer un vers lui. Rapidement au toucher, il comprend que les parts sont dĂ©jĂ coupĂ©es. Parfait, il sâen sert une pendant quâil rĂ©flĂ©chissait Ă la façon dont il allait enquĂȘter sur lâĂ©trangetĂ© qui Ă©tait dans son appartement. Il mord Ă pleine dent dans la part de pizza. Gastronome amateur, il juge la pĂąte trop Ă©paisse, la garniture pas assez prĂ©sente. Une fois la bouche vide, il se dĂ©cide Ă prendre la parole. Il avait tout de mĂȘme Ă©tait assez patient. Et tu comptes mâen dire plus ou je dois te soutirer les informations. »Nouvelle bouchĂ©e. Il en met plus dans sa bouche. MĂȘme si ce nâest pas la pizza du siĂšcle, il a faim et veut ĂȘtre vite rassasiĂ©. Devon nâest pas habituĂ© Ă diffĂ©rer ses demandes. De nouveau la bouche vide, il enchaĂźne, il sait quâil nâa pas Ă©tĂ© assez prĂ©cis pour que Madame la princesse des sorciĂšres de je-ne-sais-oĂč daigne lui donner une rĂ©ponse. En gros, ma question, câest est ce que je dois craindre pour ma vie ? Tu vas me tuer dâun seul coup, sans Ă©motion comme tu lâas tuĂ©, ou ça va je peux te laisser dans mon appartement sans me demander ce que tu vas faire. » Devon trouvait ses craintes et son interrogation lĂ©gitime. MalgrĂ© tout, il ne sâen faisait pas tant que ça puisquâil mordit une nouvelle fois dans sa part de pizza. Cette fois ci, il ne prend pas la prĂ©caution de vider sa bouche pour prendre une nouvelle fois la parole. Si elle ne veut pas dire ce quâelle a Ă dire, lui ne va pas se gĂȘner. Dâailleurs, si tu es une psychopathe, ce serait peut ĂȘtre bien que je le sache. Enfin, quoi que ça fasse partie de ton truc ⊠Enfin je veux dire, si du jour au lendemain tu peux changer de personnalitĂ©, tu aurais pu me le dire. Merde, jâai dormi Ă cĂŽtĂ© de toi ! »Le pauvre petit Cohen se sentait comme violĂ© dans son intimitĂ©. Combien de fois avait il menti Ă une femme, combien de fois avait il manipulĂ© les femmes pour quâelle succombe Ă son charme. Pour la premiĂšre fois de sa vie, il avait cette impression Ă©trange de nâĂȘtre quâun objet et ça lui faisait des sensations inconnues. Le nageur nâavait pas froid dans le dos Ă cette idĂ©e, mais son appĂ©tit avait considĂ©rablement baissĂ©. Ses lĂšvres sont pincĂ©es, il ne sait pas trop quoi penser de cette histoire. Pour la premiĂšre fois de sa vie, il comprenait que les femmes puissent mal prendre le fait quâil ne sâattache pas, quâil les utilise et quâil ne prenne pas en compte leur sentiment. Il lance le bord de sa pizza Ă sa chienne qui est incroyablement discrĂšte depuis la rĂ©vĂ©lation. Peu ĂȘtre ArtĂ©mis la tuer ! Non, on entend la chienne qui mange. Du coup, Devon conclut ses interrogations. Tu me fais chier, ArtĂ©mis ! » © charney InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Jeu 31 Oct - 1222 There it was hauntingly... he seemed broken hearted. Something within him but the moment that I first laid eyes on him all alone, on the edge of seventeen. Well then suddenly... there was no one left standing in the hall...yeah, yeah.. In a flood of tears that no one really ever heard fall at al. Oh I went searchin' for an answer up the stairs and down the hall not to find an answer, just to hear the call of a nightbird singing... Come away... come away... Artemis n'avait pas besoin d'ĂȘtre chapionne d'empathie pour ressentir la nervositĂ© du Cohen; il Ă©tait certes surement hyperactif mais elle sentait bien que le suspens qu'elle avait involontairement mĂ©nager le rendrait fou si elle tardait. Elle prit pourtant sans se hĂąter le temps qu'il fallait, revenant vers la table en dĂ©posant les cartons et les ouvrant devant Devon; il savait se dĂ©brouiller mais un peu d'aide Ă©tait agrĂ©able, de temps Ă autre. Du moins Ă©tait-ce ce qu'elle se disait. La blonde se rassit, ignorant la dĂ©monstration d'impatience du jeune homme; elle ne toucha pas Ă la pizza, ne le remercia pas non plus pour le repas, se contentant d'ĂȘtre assise sur le bord du canapĂ©, les mains sur ses genoux, le regard un peu vague avant de reprendre la conversation portant sur sa condamnation. En parler ne la dĂ©rangeait pas, mĂȘme pas au Cohen, mais elle avait un peu de mal Ă parler de ce sujet qui l'ennuyait elle-mĂȘme. Elle aurait aimĂ© passer du coq Ă l'Ăąne, mais la question semblait pour Devon un peu trop brĂ»lante et elle comprit qu'il lui faudrait rĂ©pondre elle irait Ă l'essentiel sans se tĂątonne pour prendre une part de pizza et par rĂ©flexe, Artemis rapproche le carton de lui, sur le bord de la table basse, toujours sans toucher Ă la sienne. Lorsqu'il sâĂ©nerva, elle ne releva pas la blonde demeura silencieuse, ne sachant quoi rĂ©pondre et prĂ©fĂ©rant s'abstenir de le prouver par des paroles. C'Ă©tait une question rhĂ©torique qui ne demandait aucune rĂ©ponse, aussi ne lui en donna-t-elle pas. Cependant Ă sa seconde question -qui lui semble plus binaire, et donc plus recevable- la jeune femme cligne plusieurs fois des yeux en se reculant dans la profondeur du canapĂ©, ĂŽtant ses chaussures."Je n'ai pas de raison de te tuer", fit-elle, sur un ton lent, "et je doute que j'y arriverai un homme en pleine santĂ© n'a rien Ă voir avec une vieille femme asthmatique."Comme si la vie et la mort, le droit et le pouvoir se rĂ©sumaient Ă la possibilitĂ©, et non la loi, la morale ou l'absence. Rien ne la touche, rien ne la vexe, mĂȘme pas les dures paroles du Cohen, justifiĂ©es. Rien ne l'atteint, mĂȘme pas un semblant de culpabilitĂ©. Elle avait ses raisons, et ce qui Ă©tait fait Ă©tait Ă prĂ©sent immuable. Le Cohen la connaissait un minimum il avait devinĂ© qu'elle avait tuĂ© sa grand-mĂšre de sang-froid, sans la moindre Ă©motion. C'est Ă cet instant qu'elle aurait du chercher Ă se justifier, Ă lui dire que sa grand-mĂšre lui manquait; c'Ă©tait vrai sans l'ĂȘtre, quand elle se souvenait de son enfance. C'Ă©tait plus une nostalgie qu'un manque, en fait. Mais Artemis n'en fit rien pas d'explication, pas de dĂ©fense. Elle n'avait Ă se dĂ©fendre de rien, selon elle. Elle avait tuĂ© en effet; mais cet acte ne lui avait pas bĂ©nĂ©ficiĂ©. Elle n'avait ressentit aucun plaisir non plus, ce qui lui laissait la sensation trompeuse d'ĂȘtre saine. Lui sâĂ©nerve; il parle la bouche pleine tandis qu'elle regarde ses yeux au regard imprĂ©cis, regardant l'iris clair se contracter suite au stress. Il parle, il parle et dĂ©jĂ elle ne l'Ă©coute plus qu'Ă moitiĂ©, prenant une part de pizza pour la manger sans appĂ©tit, regardant la chienne qui s'Ă©tait silencieusement couchĂ©e dans un coin de la piĂšce. Artemis n'avait pas envie de parler d'elle Ă Devon le sujet n'a rien de passionnant mais le jeune homme bloque tout naturellement sur l'Ă©vĂšnement qui conditionna la vie de la blonde; c'Ă©tait normal en un sens. Mais cela ennuyait Artemis. Pourtant elle rĂ©pondit, sans trop d'hĂ©sitation. La blonde ne sait pas pourquoi elle se montre si apte Ă rĂ©pondre aux interrogations de Devon alors quâelle n'en a aucune envie. Mais elle considĂšre qu'il a le droit de savoir; le droit de tout savoir."Je ne suis pas psychopathe", lui dit-elle en reposant la bout de la pizza dans la boite; elle n'aime pas parler avec un truc en main, surtout dĂ©goulinant, "ni schizophrĂšne."Artemis craint d'ennuyer Devon avec son explication; il l'a cependant bien cherchĂ© puisque c'est lui qui le demande. Mais parler de tout enlĂšve le mystĂšre aux gens, aux choses. Alors elle hĂ©site et elle dont la voix ne fait jamais de ratĂ©s a un instant d'hĂ©sitation dans le timbre."Oui tu as dormis Ă cĂŽtĂ© de moi, et Ă part nous faire plaisir, il ne s'est jamais rien passĂ© d'autre, non? Je ne l'ai ni tuĂ© par plaisir, ni pour m'amuser. Et encore moins juste gratuitement. Mais je l'ai tuĂ©, oui."Elle rationalise, incapable de comprendre l'attitude lĂ©gitime de Devon, et sa maniĂšre de dramatiser, ou d'essayer. Elle assume complĂštement son geste atroce sans chercher Ă se dĂ©filer, sans vraiment chercher Ă se justifier. Elle ne ressent juste rien; un grand vide dans sa poitrine, comme bĂ©ant. Comme un trou noir Ă la place du cĆur, dans une poitrine creuse qui semble incapable de se remplir de passion. La blonde regarde Devon lancer une part de pizza Ă Daisy et cette derniĂšre la manger, se taisant. Elle-mĂȘme se tait, cherchant la maniĂšre la plus courte de parler de son trouble. Elle savait bien qu'elle Ă©tait malade, dans le fond. Elle savait bien qu'elle n'Ă©tait pas tout Ă fait comme tout le monde et qu'il lui "manquait quelque chose". Mais Artemis se sentait saine; elle n'avait pas d'humeur, pas d'agressivitĂ©, pas de gestes inutiles. Mais elle ignorait les normes sociales et avait des difficultĂ©s au ressenti des Ă©motions humaines aussi bien Ă l'Ă©gard d'autrui qu'a eux mĂȘme. "Je suis sociopathe", elle haussa vaguement des Ă©paules, "concrĂštement... je ne ressens aucune peur ou crainte Ă la possibilitĂ© d'une quelconque souffrance ou douleur physique. La mienne ou celle des autres."Un silence se fit pendant qu'elle reprit son bout de pizza pour l'engouffrer presque d'une bouchĂ©e, mĂąchant le minimum syndical avec un regard un peu bovin posĂ© sur Daisy, comme si elle posait son regard n'importe oĂč, sans le moindre intĂ©rĂȘt pour la chienne. Il y avait toujours eut dans le regard d'Artemis quelque chose de froid, de cassĂ©; les gens l'Ă©vitaient parfois juste parce qu'elle les mettait mal Ă l'aise mais Devon n'avait pas pu se faire une idĂ©e sur le sujet. Peut-ĂȘtre le fait qu'il Ă©tait aveugle Ă©tait une bonne chose, sur certaines idĂ©es; il ne pouvait pas juger Artemis sur son apparence, sur ses mimiques. Ou sur l'indiffĂ©rence de ces yeux bleus qui observait le monde avec dĂ©tachement et sĂ©cheresse."Aucun ressenti de culpabilitĂ© et aucune mise Ă profit des expĂ©riences et surtout aux possibles sanctions ou punitions, m'a dit mon psy la derniĂšre fois. Je pense que c'est explicite."Il s'Ă©nerva encore une fois, visiblement mis Ă quia par la rĂ©vĂ©lation; elle n'avait pas prĂ©vu de lui parler de tout cela mais puisqu'ils en Ă©taient arrivĂ©s lĂ , autant jouer franc jeu, comme elle le faisait toujours. Elle n'avait rien Ă lui cacher."Tu veux que je partes?", demanda la blonde trĂšs parlait autant de sortir de l'appartement que de partir de la vie de l'aveugle, comme elle savait si bien le faire mais pour ne plus jamais revenir. S'il le voulait, elle partirait, et il ne la reverrait jamais; elle y voyait de la lĂ©gitimitĂ© et aucune objection. Partir pour ne plus revenir avait du sens; peut-ĂȘtre -surement- serait-il dĂ©gout par ce qu'elle Ă©tait, et elle ne pouvait lui en tenir rigueur. L'attitude de la blonde Ă©tait naturelle elle ne demandait pas Ă ĂȘtre retenue et Devon le savait. Elle ne faisait pas de chichis, pas de minauderies. Elle ne disait pas le faux pour avoir le vrai. Si Artemis proposait de partir, c'Ă©tait simplement pour partir et le laisser Ă sa vie. La sensation qui Ă©courtait son souffle fut complĂštement ignorĂ©e; elle pensait Ă tort qu'elle Ă©tait fatiguĂ©e de la simple et sincĂšre; Devon avait toujours cru qu'Artemis maniait le mensonge; c'Ă©tait faux elle Ă©tait une des crĂ©atures les plus honnĂȘtes au monde. Et une des plus Ă©tranges, sans nul InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Ven 1 Nov - 1418 ArtĂ©mis & Devonâ Qu'est-ce que tu prĂ©fĂšres te faire battre par quelqu'un que tu aimes ou faire l'amour a quelqu'un que tu dĂ©testes ? âDevon pensait avoir fait preuve de patience en attendant les explications auxquelles il pensait avoir droit. Il a attendu avec presque sagesse et diplomatie. Mais quand enfin les explications arrivent, il nây a pas un mot qui sort de la bouche de Devon. En fait, lâaveugle analyse chacune des phrases de la blonde. A chaud, il nâarrive pas Ă comprendre ce quâelle lui raconte, et ne peut donc pas rĂ©agir. Son visage est tournĂ© vers elle, mais il nâexprime pas spĂ©cialement dâĂ©motion le sportif est en pleine rĂ©flexion. Il prend une attention particuliĂšre Ă sâarrĂȘter sur chaque mots, ils les assemblent, essaye de comprendre si leur dĂ©finition change. Il est minutieux dans sa rĂ©flexion, il pĂšse les Ă©lĂ©ments un par un, essayant par lĂ de jauger la vĂ©racitĂ© des propos de la jeune femme. Devon, en pur produit floridien, a toujours chaud et est donc vĂȘtu dâun polo et dâun jean. Il le regrette Ă prĂ©sent, il ne sait pas si câest la situation ou alors le temps new yorkais, mais il fait frais. De longs frissons parcourent les bras du sportif. Depuis quâArtĂ©mis a expliquĂ© ou du moins Ă amorcer une esquisse dâexplication, Devon nâa pas dit un seul mot. En fait, pour la premiĂšre fois de sa vie, le grand bavard quâil Ă©tait nâavait strictement rien Ă dire. Il ne savait ou ne voulait rien dire. Sa bouche Ă©tait entrouverte comme sâil allait commencer Ă parler, mais aucun son nâest sorti et nâest prĂȘt Ă sortir de sa lâesprit du sportif se dessinait deux options. La premiĂšre consistait Ă jouer avec le feu comme il faisait avec nâimporte quâelle femme et de tester jusquâoĂč il est capable dâaller avec elle. Il faut dire quâArtĂ©mis Ă©tait un vrai dĂ©fi Ă elle seule. La deuxiĂšme possibilitĂ© Ă©tait de la faire fuir le plus rapidement de sa vie, et de se concentrer sur bien dâautres femmes qui nâaurait pas une maladie mentale pour seul bagage. Les deux solutions Ă©taient bien tentantes, et Devon continue de peser le pour et le contre, ayant pour seul conseiller lui-mĂȘme. Lentement, il reconnecte avec la rĂ©alitĂ© et le monde qui lâentoure. Sa bouche se ferme puisquâil ne parle pas. Il pince ses lĂšvres. Sa rĂ©action aurait Ă©tĂ© beaucoup plus facile si elle lui avait dit quâelle Ă©tait capable de le tuer sur le champ. AprĂšs un moment de rĂ©flexion intense, tout ce quâil arrive Ă dire, câest cette stupide blague Du coup, tu es frigide ? »Et le pire, câest que sa question est sĂ©rieuse. Pendant tout ce long temps, il nâest arrivĂ© quâĂ cela. Devon est une nouvelle preuve que les sportifs ne sont pas toujours les plus grands intellectuels. Il a beau avoir un bon niveau de vocabulaire grĂące aux exigences de sa mĂšre, il nâest pas pour autant lâhomme qui inventera lâappareil qui permettra dâaller sur le soleil. Alors, puisquâil ne comprendra pas tout ce quâArtĂ©mis a pu lui dire concernant sa maladie, il se concentre sur autre chose en se disant que lui non plus nâest pas parfait, et que de toutes façons dans quelques semaines, ils ne se connaitront plus, elle rejoindra la foule anonyme de toutes les femmes qui ont connu ses draps. Devon se gratte la tĂȘte, ne sachant quoi faire dâautre, comme sâil Ă©tait coincĂ© sur ce canapĂ©. Bien Ă©levĂ© malgrĂ© les apparences, il sait que le sportif doit rendre une rĂ©ponse Ă sa derniĂšre question. Perplexe, il va reculer lâĂ©chĂ©ance de la vraie rĂ©ponse en se contentant dâun Bah, on va finir la pizza, et on verra plus tard, si tu es toujours intĂ©ressante. »AprĂšs cette lourde rĂ©vĂ©lation, Devon reprend lentement du poil de la bĂȘte. Comprenez le Cohen ne peut pas rester fade, il doit avoir cette touche dâhumour et dâautodĂ©rision. Sauf quâil nâa jamais Ă©tĂ© dans une telle situation. La derniĂšre fois que le Cohen avait perdu son petit plus qui le rendait agrĂ©able, câĂ©tait lors du dĂ©cĂšs de sa sĆur. Et croyez moi, ce nâĂ©tait pas beau Ă voir. Il lui avait fallut une bonne annĂ©e de remise en question et surtout un nursing intensif maternel pour que le Cohen retrouve ses lettres de noblesse. Pour illustrer sa derniĂšre phrase, Devon prend une pizza, câest fou ce quâelle a refroidit vite. A moins quâil nâait mis plus de temps quâil le pensait Ă rĂ©agir. Il mange parce quâil a faim et aussi parce quâil ne sait pas vraiment quoi dire Ă la jeune femme. Ca devient froid. », ajoute il ne lâentendant toujours pas manger. En fait, quand il ne parle pas, le grand appartement du sportif, est incroyablement silencieux. MĂȘme sa chienne nâest pas bruyante, Ă part quand elle boit lâeau de sa gamelle. Ce silence ne lui plait pas, il doit le briser. Câest ainsi quâil sort la premiĂšre connerie qui lui vient Ă lâesprit. Tâfaçons que tu partes lĂ ou dans une semaine, ça change pas grand-chose. Alors, reste tant que tu peux rester. Ou alors jusquâĂ ce que je te mette dehors. »Oh quelle belle dĂ©claration dâamour. Devon Ă©tait formidable avec les femmes, il Ă©tait plein de tact, faisait attention au moindre dĂ©tail, avait toujours des attentions particuliĂšres pour raviver la flamme, prenait sur lui quand ça nâallait pas, donnait de son temps pour la personne en question, choisissait toujours des qualificatifs Ă©logieux, ⊠Bref, Devon Ă©tait le petit ami parfait. Ou presque Ă quelques dĂ©tails prĂšs.c InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Ven 1 Nov - 1816 Entre nous, c'est l'amour flou. Devon & Artemis She wants to go away from all her pain but she'll leave him alone soaked in rain and he knows that it's all in her head. She was a free girl always in her heart and she left him heartless to rot and he know that it's all in her head. She wants to be free of these memories, she's got to go, she's got to flee âč Les silences sont parfois plus Ă©loquents que les paroles, tout du moins pour Artemis qui goĂ»t Ă celui-ci avec attention; Devon n'est pas le genre d'homme qui aime Ă rester sur la touche, derriĂšre le rideau. Il n'est pas le genre dâhomme qui aime Ă se sentir mit Ă quia, et elle le savait. Alors ce silence avait-il une saveur particuliĂšre, comme un moment qui ne se reproduirait surement plus. Elle lui avait donnĂ© les explications qu'il lui demandait et lui pinçait les lĂšvres, la cherchant de son regard d'aveugle. La blonde fixa le jeune homme dans les yeux, sans cligner des yeux. Qu'il prenne le temps de la rĂ©flexion, elle n'Ă©tait pas pressĂ©e. Dans le fond de la piĂšce, tandis que dehors le bruit d'une fine pluie commençait Ă battre le carreau, Daisy avait terminĂ© sa part de pizza. Artemis se frotte un peu les bras, prise de chair de poule; le temps se rafraichissait souvent d'un coup, ici, sous l'effet de la pollution de la grande ville; elle n'avait pas encore l'habitude. Ne dĂ©sirait pas dĂ©ranger cet exceptionnel silence, elle se tut, se contentant de fixer Devon; son appartement semblait grand et froid, dans cette absence de communication. Il n'y avait peut-ĂȘtre que la canadienne pour trouver cela apaisant. Le silence parle pour lui, pour elle. Il dĂ©tient ces secrets qu'aucun d'entre eux ne veut dire Ă l'autre; qu'aucun d'entre eux ne veut accepter, en dĂ©finitive. Il distille sans bruit la vĂ©ritĂ© d'un clown aveugle et d'une folle qui l'est tout autant. N'importe quelle femme aurait pu perdre patience avec le Cohen, aurait pus e vexer de son apparent manque de sĂ©rieux ou de sa blague dĂ©placĂ©e; mais Artemis ne moufta pas; ce genre de chose ne l'atteignait pas le moins du monde car elle ne fonctionnait pas sur l'Ă©motionnel, mais sur la froide logique, pure et dure, sans fantaisie. Elle haussa vaguement des Ă©paules, guĂšre vexĂ©e, guĂšre agacĂ©e."Compte tenu du nombre de fois oĂč tu m'as fais jouir...", elle ne termina pas sa phrase, embrayant autrement, ".... et puis je ne sais pas simuler, comme tu t'en doutes."A question stupide, rĂ©ponse qui l'Ă©tait tout autant; Artemis ne savait quoi lui rĂ©pondre d'autre que la vĂ©ritĂ© toute nue par des exemples qu'il avait constatĂ© de lui-mĂȘme. Un instant cependant, elle considĂ©ra sa question, silencieuse. Elle ne savait pas vraiment si ne pas avoir d'orgasme faisait une femme frigide; dans son cas, elle prenait du plaisir jusqu'aux pics de celui-ci, assumant beaucoup de dĂ©sir sexuel. C'Ă©tait pour cette raison qu'elle ne se considĂ©rait pas comme frigide les sensations lui Ă©taient familiĂšres, certains sentiments plus difficiles que d'autres. Devon devait surement tout mĂ©langer mais elle ne lui en tint pas rigueur, pas plus qu'Ă son comportement bourru et surement un peu de mauvaise foi. Il Ă©tait comme il Ă©tait et Ă vrai dire la blonde apprĂ©ciait cette maniĂšre d'ĂȘtre, nature mĂȘme si théùtrale. Devon osait, Ă©tait arrogant, se montrait parfois dĂ©testable; mais Artemis Ă©tait incapable de le trouver mĂ©prisable, elle qui Ă©tait la tolĂ©rance mĂȘme. Elle aimait ces piques, cet humour lourd et grinçant. Elle l'aimait, surement, mais ignorait ce qu'elle ressentait. Quand l'homme parla du fait quelle devrait se montrer intĂ©ressante, elle n'eut qu'un vague sourire. Elle n'avait pas besoin de jouer l'intĂ©ressante avec lui et le savait bien chacun d'entre eux prenait l'autre comme il venait. Il y avait peut-ĂȘtre un peu de gĂȘne des deux cĂŽtĂ©s, mais personne ne voulut le montrer. La chienne non question de l'acceptation de son trouble mental ne se posait plus; l'attitude de Devon sembla lui donner la rĂ©ponse qu'elle attendait, et elle n'en parla plus. Artemis ne mangeait pas, et Devon s'en rendit compte, l'interpelant sans qu'elle ne lui rĂ©ponde, sans qu'elle ne prenne une part de pizza; elle n'avait pas vraiment fait, Ă vrai dire. Perdue dans ses pensĂ©es, elle se demanda quand elle partirait. Quand elle pourrait, quand elle voudrait? Qui remplacerait Devon, quand elle sâennuierait? Qui prendrait sa place quand elle sâennuierait de lui? La blonde ne pouvait pas comprendre. Elle partirait et continuerait son chemin, comme elle l'avait toujours fait. Dehors, la pluie tomba plus drue et Artemis se contenta d'Ă©couter le bruit apaisant de ce chant humide. Le temps passait vite, selon les moments, parfois bien plus lentement. Les moments avec Devon passaient Ă une vitesse folle. Tournant la tĂȘte vers lui, la canadienne poussa un soupir et lui saisit le menton elle avait parfois des gestes Ă©tranges, que les femmes ont peu souvent. Des gestes entiers qui gĂȘnent les hommes, parfois. Elle lui vole un baiser sans lui demander la permission, parce qu'elle n'en a pas besoin; un baiser simple, rapide un simple frĂŽlement de lĂšvres. Elle profitait toujours si Ă©hontĂ©ment du handicap de Devon pour le prendre par tenant toujours le menton entre son pouce et son index, Artemis frotta de la pulpe de son pouce la barbe naissante, faisant remonter son regard de l'ovale du visage de Devon jusqu'Ă sa bouche. Elle avait ces gestes inattendus dĂ©nuĂ©s de principes sexuels elle se moquait bien que les femmes n'embrassent pas les hommes de cette maniĂšre, comme elle se moquait bien de tout ces clichĂ©s qui enferment les gens dans leur banalitĂ©. Elle Ă©tait libre; la crĂ©ature la plus libre qui soit qui n'avait besoin de rien ni personne. Et qui pourtant au fond, sans lui, se sentait parfois un peu seule...Code by Silver Lungs InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Mar 5 Nov - 1210 ArtĂ©mis & Devonâ Qu'est-ce que tu prĂ©fĂšres te faire battre par quelqu'un que tu aimes ou faire l'amour a quelqu'un que tu dĂ©testes ? âDevon nâaimait pas les silences. En grand bavard, il Ă©tait persuadĂ© que lorsquâun silence sâinstallait, ce nâĂ©tait jamais bon signe. Au contraire. Pour lâaveugle, le silence sâinstalle Ă partir du moment oĂč il ne sait pas quoi dire. Il a essayĂ© de lancer quelques phrases, certes molles, Ă ArtĂ©mis, mais elle nâa rien relevĂ©. Devon est coincĂ© avec ce silence. Avec un sens en mois, il doit faire face Ă un deuxiĂšme qui ne lui sert Ă rien. La seule chose que lâaveugle entend en cet instant, câest son parquet qui craque, les pas de sa chienne qui se balade dans lâappartement Ă sa guise. Seul ses pas rythment le temps qui passe. Devon tuerait pour ĂȘtre au travail, lâendroit le plus bruyant au monde. La chaine qui passe tout le temps dans les Ă©crans dans chaque piĂšce de son lieu de travail. Tous ses collĂšgues Ă©taient la journĂ©e au tĂ©lĂ©phone, ou en rendez-vous. Son lieu de travail nâĂ©tait pas des tout victime du silence. Voici peut ĂȘtre une des raisons sur le fait quâil soit si bien. Et dire quâil Ă©tait rentrĂ© chez lui parce quâil voulait un peu plus de calme que dâhabitude. A prĂ©sent, il sâen mordait les doigts. Devon nâaurait jamais du poser la question. En fait, non, câĂ©tait de la faute de la blonde. Elle nâaurait jamais du attiser la curiositĂ© de Devon. CâĂ©tait elle qui avait jetĂ© ce froid. Et si Devon nâavait su quâelle Ă©tait capable de tuer, presque sans raison, il lâaurait surement critiquĂ© haut et fort. Mais dĂšs que sa bouche sâouvrait, un nĆud dans sa gorge se soupire longuement. Il aimerait tant trouver la bonne phrase qui ferait que ce temps silencieux prendrait fin. Sauf que rien ne vient. Devon a cette impression Ă©trange dâĂȘtre coincĂ©, et il nâapprĂ©cie pas. Lâaveugle a beau avoir tout un tas de blagues en stock aucun ne semble ĂȘtre adaptĂ© au ce moment. Dans ces cas, il sortirait une rĂ©flexion cynique, mais il nâa rien qui pourrait correspondre. A cet instant, il se dĂ©teste. Sa gorge est nouĂ©e, son estomac est contrariĂ©. Rien ne va. Et câest lĂ quâArtĂ©mis le surprend. Elle a une drĂŽle de façon de lâattraper, son cĆur sâemballe. La surprise probablement. Oui, ça ne peut ĂȘtre que ça aprĂšs tout. EtonnĂ©, il se laisse faire. Un baiser, il ne lâa pas vu venir. Ce nâest pas la premiĂšre fois quâil ne voit pas les choses arriver avec ArtĂ©mis. Quand elle relĂąche son Ă©treinte, Devon a retrouvĂ© sa voix. Bordel, tu embrasses comme un bonhomme parfois ! »Il attrape son bras qui est posĂ© sur son menton. Sans utiliser la force, il lui fait enlever sa main lentement. Lâancien sportif vient poser la main de la jeune femme sur sa cuisse. Il fait craquer ses articulations, et reprend la parole. Leçon n°1 je vais te montrer comment une femme doit embrasser. » Rapidement, il se met dans une autre position. Moins affalĂ©, il se tient droit, il a serrĂ© ses jambes lâune contre lâautre, comme si elles renfermaient un trĂ©sor exceptionnel. Il met ses Ă©paules en arriĂšre pour gonfler sa poitrine inexistante. Un petit sourire non habituel chez Devon se dessine sur son visage. Il vient rĂ©cupĂ©rer la main qui est posĂ© sur sa cuisse. Avec une tendresse infinie, il prend la main de la jeune femme, et enlace lâun aprĂšs lâautre ses doigts autant des siens. Avec dĂ©licatesse, il caresse de son pouce les doigts fins de sa compagne. Il nâest pas pressĂ©, il sait quâelle se laisse faire et va en profiter. De son autre main, Devon vient caresser sa joue et sourit. Lentement mais surement, il se rapproche dâArtĂ©mis. Leurs visages sont face Ă face, et Devon vient dĂ©poser un lĂ©ger baiser sur le bord des lĂšvres. Nouveau sourire, il revient lâembrasser cette fois ci avec un peu plus de passion. Le baiser Ă©volue rapidement cette fois ci, il passe de la passion assumĂ© Ă la passion irrationnelle. Le baiser prend des allures de danse de salon cela commence par une valse structurĂ©e, puis une rumba sensuelle et pour finir un tango intense. Câest Ă ce moment lĂ que Devon choisit dâarrĂȘter son baiser. Il recule son visage, et reprend la parole. VoilĂ comment les femmes embrassent. Tu devrais tâentrainer. »Cette fois ci, câest son sourire que tout le monde lui connait qui vient sâinscrire sur son visage. Il nâa pas oubliĂ© la rĂ©vĂ©lation faite plus tĂŽt, mais il a dĂ©cidĂ© dâen faire abstraction. Dans quelques semaines, au maximum, elle aurait disparu. Puisquâil ne peut pas la laisser comme cela aprĂšs un baiser trop fĂ©minin, il rĂ©attaque. Et cette fois ci Ă la façon Cohen. Beaucoup plus direct, beaucoup plus joueur Ă©galement. Il ne passe pas par quatre chemins. Il encadre son visage par ses deux mains et lâembrasse avec fougue. Joueur, il lui fait croire quâil va sâarrĂȘter pour reprendre son souffle, mais il a des annĂ©es dâentrainements â et pas que dans la piscine -, il reprend encore et encore jusquâĂ ce quâil recule et reprenne une nouvelle fois la parole. Et ça câest comment jâembrasse. Au cas oĂč tu lâaurais oubliĂ© ! »c InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Mer 6 Nov - 1631 Entre nous, c'est l'amour flou. Devon & Artemis She wants to go away from all her pain but she'll leave him alone soaked in rain and he knows that it's all in her head. She was a free girl always in her heart and she left him heartless to rot and he know that it's all in her head. She wants to be free of these memories, she's got to go, she's got to flee âč Le silence n'avait jamais gĂȘnĂ© Artemis, bien au contraire de Devon; ils Ă©taient -et c'Ă©tait trĂšs simple de le remarquer- diamĂ©tralement opposĂ©s lui Ă©tait hyperactif, extraverti et sociable, elle Ă©tait flegmatique, taciturne et introvertie malgrĂ© ses extravagances. Tout deux partageaient le goĂ»t du secret mais c'Ă©tait surement leur unique point commun, et une source d'ennui plus que de rapprochement. La blonde savait bien que le fait qu'elle ne disait rien, rĂ©pondait sans rĂ©pondre, donnait du concis Ă Devon agaçait ce dernier. Mais quand elle n'avait rien Ă dire, elle s'abstenait de le prouver et prĂ©fĂ©rait la simplicitĂ© du silence, reposant, parfois plus Ă©loquent. Et voir le jeune homme sâĂ©nerver presque tout seul ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle l'embrassa, seulement parce qu'elle en avait envie sans plan prĂ©alable, sans technique et sans fard. Elle l'embrassait pour le geste, pour retrouver le goĂ»t plaisant de ses lĂšvres et leur douceur agrĂ©able. Ce n'Ă©tait ni une invite Ă chercher plus loin, ni une diversion, et encore moins une tentative de sĂ©duction; avec Artemis, femme froide qui s'Ă©tait Ă©levĂ©e seule entre les murs gris de la prison, rien n'Ă©tait jamais compliquĂ©. Du moins pour elle, qui se montrait en rĂ©alitĂ© complĂštement erratique et l'aveugle par surprise Ă©tait finalement presque un jeu pour elle; il y avait une part de la chose qui Ă©tait un peu cruelle, prenant plaisir Ă doubler Devon en abusant de son handicap. Qu'il n'y voyait rien ne l'avait jamais touchĂ©e et elle ne lui avait jamais tĂ©moignĂ©e la moindre compassion ou dĂ©licatesse, simplement parce qu'elle en Ă©tait incapable. Ce nâĂ©tait pas en cela que Devon Ă©tait diffĂ©rent des autres hommes -car il Ă©tait diffĂ©rent pour Artemis, mais la raison Ă©tait difficile Ă dĂ©finir. Elle savait qu'il se sentirait prit au dĂ©pourvu, peut-ĂȘtre un peu blessĂ© dans sa masculinitĂ© de ce baiser; c'Ă©tait bien son intention car elle aimait par dessus tout lorsqu'il se montrait aussi arrogant et indignĂ©, prompt Ă se dĂ©fendre; cela touchait quelque chose au fond d'elle, serrant ses viscĂšres comme si elle se sentait mal sans ressentir aucune maladie. Une sensation agrĂ©able, contre toute attente. Il se plaint, encore et toujours et elle lui rit gentiment au nez, incapable de prendre sa remarque au sĂ©rieux. "J'embrasse comme je veux", lui dit-elle en le laissant retirer sa avait-il un mode d'emploi en fonction du sexe de l'embrasseur et de l'embrassĂ©? Artemis fronça les sourcil tout en regardant le manĂšge de Devon. Etait-il sĂ©rieux ou voyait-il cela de maniĂšre si rĂ©ductrice? Docile, la jeune femme le laissa faire sans le contrer,s ans rien lui dire. Elle ne comprenait pas ce qu'il Ă©tait en train de faire ou de chercher Ă lui expliquer, elle qui ne comprenait rien aux normes, quelles qu'elles soient. Peut-ĂȘtre embrassait-elle comme un homme puisqu'elle avait connu plus de femmes que d'hommes; les prisons pour femmes ne sont pas rĂ©putĂ©s pour ĂȘtre vraiment mixtes, Ă Toronto comme ailleurs. Alors sa premiĂšre expĂ©rience avait-elle Ă©tĂ© avec la femme qui partageait sa cellule, quand elle avait vingt-trois ans, pour "sociabiliser", pour aider l'autre femme Ă "tromper la solitude". Artemis quant Ă elle ne s'Ă©tait jamais sentie seule, mĂȘme pas en cellule d'isolement. Au sortir de la prison, elle avait connu plusieurs hommes et avait fait le choix de ne pas faire de choix; tout les plaisirs Ă©taient dans la nature, Ă portĂ©e de gestes de Devon Ă©taient tendres; Artemis plissa les yeux et bien qu'elle se fichait Ă©perdument soit de ce qu'il tentait de lui apprendre soit de la plaisanterie inutile qu'il cherchait Ă faire, elle apprĂ©cia le contact comme il se devait en le laissant entrelacer leurs doigts, serrant fortement la main d'homme tandis qu'il l'embrassa du bout des lĂšvres, Ă la commissure de la bouche. La blonde inclina la tĂȘte pour le laisser faire, un sourire naissant aux lĂšvres; elle ne ferma pas les yeux, mĂȘme pas lorsque Devon mit plus de passion dans le baiser Artemis ne fermait jamais les yeux quand elle embrassait, ce qui avait assez souvent stressĂ© nombre de ses partenaires; qui pensaient soit qu'elle s'y mettait pas du sien, soit qu'elle agissait de maniĂšre effrayante. Rien de tout cela elle n'avait simplement pas ce rĂ©flexe, parfaitement capable d'abandon. Devon avait cet avantage qu'il ne verrait d'aprĂšs, elle lui rend son baiser avec le mĂȘme intĂ©rĂȘt, de plus en plus vif; il avait une bouche comme faite pur les baisers, quels qu'ils soient chacun des baisers de Devon plaisaient Ă Artemis, qu'ils soient des baisers volĂ©s, des baisers-papillons, des baisers-morsures, des baisers-injures; des baisers par inadvertances, des baisers-piĂšges, des baisers par colĂšre, par tendresse. Des baisers qui veulent dire "ferme ta gueule", d'autres qui signifient "tu es Ă moi". D'autres encore signent des "tu m'Ă©nerves" ou des "je ne te laisserai pas prendre le dessus". Certains nâĂ©taient que des baisers avec pour simple prĂ©tention d'ĂȘtre des baisers; mais elle les aimait tous. Elle l'embrasse en retour comme en rĂ©ponse; ses propres baisers sont une question Ă laquelle il n'existe qu'une rĂ©ponse, "oui". Et lorsqu'il cesse leur Ă©treinte, Artemis oublie de recommencer Ă respirer durant quelque instant; elle ne fait plus le moindre bruit, lĂ oĂč d'autres auraient Ă©tĂ© dĂ©sorientĂ© ou auraient demandĂ© plus. Elle rester silencieuse, le souffle suspendu; parce qu'elle connait le Cohen et que ce baiser n'est qu'un leurre, elle le sait mots qu'ils prononcent lui semblent si creux qu'elle n'y rĂ©pond pas, ni par des mots ni par une quelconque attitude. Artemis glisse dĂ©jĂ ses bras autour de la taille de l'aveugle, sentant le corps de l'homme se tendre pour un nouveau baiser, plus direct, naturel. La blonde lâaccueillit contre ses lĂšvres d'un baiser chaud, souple et docile; ses baisers rĂ©pondent aux siens, comme un mouvement perpĂ©tuel. La sensation de ces mains d'homme contre son visage a quelque chose de reposant, et elle plisse les yeux Ă dĂ©faut de savoir les fermer; les gens ne ferment finalement les yeux en embrassant uniquement pur ne pas loucher, voilĂ tout. Devon s'arrĂȘte et reprendre, lui volant Ă chaque fois son souffle comme si tout cela n'Ă©tait qu'une bataille de plus; c'est peut-ĂȘtre le cas. Une des mains d'Artemis glisse contre la nuque de l'aveugle et ses doigts se perdent dans la base de ses cheveux courts, s'y agrippant un instant avec une brusquerie prĂ©liminaire. Elle se love contre lui et tandis qu'il plaisante, elle a dĂ©jĂ ouvert la boucle de sa ceinture, comme par rĂ©flexe."Et voilĂ comment j'ouvre ton pantalon...", son sourire un peu froid se mĂątina de quelque chose de plus n'Ă©tait pas vraiment sĂ»re de la suite des Ă©vĂšnements; parfois les choses Ă©taient plus difficiles qu'elles ne le semblaient, avec le Cohen; elle ne savait pas si elle avait envie de lui faire une invite ou pas. Probablement, alors autant essayer. La jeune femme pinça le bout du nez de Devon et eut un vague sourire."Je ne te croiserai plus, je crois", elle demeura longuement silencieuse, "tu veux faire l'amour une derniĂšre fois?"La question Ă©tait posĂ© avec un froid dĂ©tachement qui n'exposait en rien les sentiments naissant de la blonde pour Devon; il n'exposait rien du tout, Ă vrai dire. Mais sous la glace couvait le feu, quand on la connaissait un peu; les draps de Devon se souvenaient d'Ă©teintes brĂ»lantes entre les deux jeunes personnes. Artemis ne l'incita pas, ne le toucha pas outre mesure. C'Ă©tait juste une question; il allait lui manquer, peut-ĂȘtre. Elle ne lui en dit rien. C'aurait Ă©tĂ© idiot et il aurait surement rit; alors elle ne dit rien, le tenant simplement par le bout de la ceinture, un peu mollement. La blonde se contenta de retirer un de ses pendentifs en forme de feuille, en Ă©tain, et le glissant dans le poing de Devon."Tu peux toujours garder ça, c'est un porte-bonheur."Peu importe ce qu'il en ferait en dĂ©finitive. Comme peu importait ce qu'il lui rĂ©pondrait, et ce qui commençait Ă naitre dans sa propre poitrine Ă elle et qui se rapprochait d'un sentiment de malaise."J'ai pas toute la journĂ©e, tu sais", fut tout ce qu'elle dit dans l'attente, le ton by Silver Lungs InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Lun 11 Nov - 1850 ArtĂ©mis & Devonâ Qu'est-ce que tu prĂ©fĂšres te faire battre par quelqu'un que tu aimes ou faire l'amour a quelqu'un que tu dĂ©testes ? âCâest dans ses moments lĂ que Devon nâarrive plus Ă rien contrĂŽler. Ce sont ses instincts qui prennent le dessus et il le sait. Quand ArtĂ©mis passe ses bras autour de sa taille, il sent son corps se rapprocher encore plus du sien. Proche, il sentirait presque les battements du cĆur de la jeune femme contre sa peau. Ils sâembrassent encore et encore, tantĂŽt passionnĂ©ment, tantĂŽt langoureusement, parfois tendrement, bestialement, simplement, fougueusement. Les baisers Ă©taient chauds, les baisers Ă©taient froids. Ils duraient quelques secondes, parfois plus. Ils Ă©taient appuyĂ©s, puis doux. Dâautres fois, ils Ă©taient sur la bouche, et la seconde dâaprĂšs il Ă©tait dans le cou, dâautres allaient vers le haut de sa poitrine. Pour lâinstant, Devon restait sage, sâamusait Ă savoir combien de baisers diffĂ©rents pouvait-il faire Ă une femme en une seule rencontre. Il nâest pas le plus grand fan des embrassades, mais il a toujours ce pincement au cĆur quand une femme lâembrasse pour la premiĂšre fois, ou quand cela fait un moment quâil nâa pas Ă©tĂ© embrassĂ©, et mĂȘme encore quand il nâavait pas imaginĂ© lâĂȘtre comme dans le cas prĂ©sent. Devon prend du plaisir Ă ĂȘtre dans cette situation, câest certain. Il aime ce jeu oĂč chacun se bat pour avoir le pouvoir. A tour de rĂŽle, ils essayent dâobtenir le dessus sur leur partenaire. Ni lâun, ni lâautre ne semble vouloir cĂ©der du terrain Ă lâautre. Cela a pour rĂ©sultat dâavoir un Devon encore plus possessif. Ses mains sont ses yeux et elles veulent voir la moindre parcelle du corps de sa compagne. Ses mains sont partout et nulle part Ă la fois. TantĂŽt, elles se glissent sous les vĂȘtements, tantĂŽt elles les survolent pour se rĂ©approprier les formes du corps de la jeune femme. Les gestes se mĂ©langent et se multiplient. Devon, grand joueur, enfuit son visage dans la chevelure de la jeune femme, pousse sa masse capillaire pour avoir libre accĂšs Ă son cou. Il se rapproche de son oreille et lui murmurer quelques mots Quâest ce qui te dit que jâavais envie que tu touches Ă mon pantalon. »CachĂ© dans le creux du cou, il sourit. Bien sur quâil aime la situation. A vrai dire, elle lâexcite. Devon est un homme faible de ce cĂŽtĂ©-lĂ , il ne lui faut pas grand-chose pour quâil sâallume. Par contre, quand il doit sâĂ©teindre, câest beaucoup plus compliquĂ©, mĂȘme la douche bien froide a du mal Ă en venir Ă bout. Il attend que son sourire dâenfant parte de son visage pour partir explorer une nouvelle partie du corps de la jeune femme. Le sourire disparait, il essaye de se concentrer. Sa main est dĂ©jĂ partie sur la poitrine de sa partenaire. Il faut dire que lâancien nageur a beaucoup de faiblesse, en fait face Ă un corps fĂ©minin, il nâa que des faiblesse. Il adore les cheveux longs, les mains froides, la poitrine, des cuisses lisses, des longues jambes, des ongles lĂ©gĂšrement longs, une bouche aventureuse, un bassin qui se dessine parfaitement quand il passe sa main le long de sa silhouette, un ventre qui attrape la chaire de poule quand il frĂŽle la peau de ses doigts, ⊠La liste est bien longue. Il y a beaucoup dâaspects qui se retrouvent chez ArtĂ©mis. Rien quâun seul dâentre eux est capable de rĂ©veiller ses plus bas main de Devon en a eut assez de vĂ©rifier les formes au dessus des vĂȘtements trop amples de la jeune femme. Il a dĂ©cidĂ© de vĂ©rifier sous chaque couche de vĂȘtement ce qui se trouve dessous. Le sportif prend son temps, elle doit avoir une sorte de chĂąle, sur un gilet, sur un tee shirt, sur un dĂ©bardeur. Lâaveugle grimace en dĂ©couvrant que les couches sâaccumulent. Ca a beau ĂȘtre lâhiver, il pouvait tomber sur une ceinture de chastetĂ© Ă ce rythme. Quâimporte, il arrivĂ© Ă la peau de la jeune femme. Les choses sĂ©rieuses, ou pas, vont commencer. Sa main remonte doucement vers la poitrine et lâattrape fermement. Une taille au dessus ne serait pas de refus. Tu nâas pas un sort ou une incantation pour ça ? Ce serait ⊠parfait. »Devon a beau ĂȘtre aveugle, il est comme tout les hommes et aiment les femmes plantureuses fessier rebondi, lĂšvres gonflĂ©es, poitrine gĂ©nĂ©reuse. AjoutĂ©s Ă cela la robe courte, le dĂ©colletĂ© plongeant et lâaveugle est un homme qui aiment les poupĂ©es. ArtĂ©mis est loin de cela, mais ça ne lâempĂȘche pas de lui trouver des atouts. Au contraire, il sây fait Ă ses petits seins, il les aimerait presque. Mais ça, câest un secret cachĂ©. TrĂšs bien cachĂ© puisque Devon nâen a pas encore sportif se dit que si ça doit ĂȘtre leur derniĂšre fois, il faut rendre cela exceptionnel. AprĂšs tout, il nây aura pas de nouvelle occasion de refaire ses preuves. Ses lĂšvres sont pincĂ©es. Pour une fois, il va prendre son temps. Fait rare pour les personnes qui ont connu le Cohen sous la lĂšvres pincĂ©es sur le cĂŽtĂ©, il tourne sa tĂȘte quelques secondes vers la jeune femme et lui sourit, hausse les Ă©paules et la seconde dâaprĂšs il remonte tous les vĂȘtements de la jeune femme quâil tient dans les mains. ConcrĂštement, il voudrait lui enlever, mais en rĂ©alitĂ© les diffĂ©rentes couches ne sâenlĂšvent pas de la mĂȘme maniĂšre. ArtĂ©mis se retrouve avec ses diffĂ©rents vĂȘtements sur le visage. Un gentleman lâaurait surement aidĂ© Ă tout enlever, mais Devon nâest pas dĂ©cidĂ© Ă lâĂȘtre. Son visage vient rencontrer la peau de son ventre. AmusĂ©, il prend son temps et lĂšche son ventre autour de son nombril. Cette zone nâest pas connu pour ĂȘtre hĂ©tĂ©rogĂšne chez son partenaire, mais lui adore tourner autour pour perdre du temps. Ca permet de laisser lâimagination de sa compagne vagabonder. En homme fĂ©roce, il augmente son manĂšge en remontant vers cette poitrine faussement petite. Devon est un homme fĂ©roce et il nâa pas forcement apprĂ©ciĂ© le baiser voler et sauvage que lui a offert quelques minutes plus tĂŽt ArtĂ©mis. Du coup, sa petite vengeance est sur le point dâĂȘtre exĂ©cutĂ©e. Son visage ou plutĂŽt sa langue vient Ă la rencontre des tĂ©tons qui semblent ravis dâaccueillir sa langue. Maintenant la question sera de savoir comment ils rĂ©agiront aprĂšs avoir rencontrĂ©s les dents de Devon. La rĂ©ponse allait bientĂŽt arrivĂ© puisquâil les mordilla un peu trop reflexe, il relĂšve la tĂȘte et avant quâelle nâait eu le temps de faire la moindre remarque, ou le moindre geste. Certain de lui, il lui lance un pique pour ĂȘtre certain dâavoir une rĂ©action intĂ©ressante de sa part Bon, maintenant quâon est quitte. Et si tu mâoffrais la partie de baise promise maintenant ? » Son visage affiche de la fiertĂ©, son corps de lâexcitation. Que des Ă©lĂ©ments prometteurs pour la suite des Ă©vĂ©nements.c InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Mar 12 Nov - 402 Entre nous, c'est l'amour flou. Devon & Artemis Maybe I didn't treat you quite as good as I should, maybe I didn't love you quite as often as I could. Little things I should've said and done, I never took the time. You were always on my mind. Maybe I didn't hold you all those lonely, lonely times and I guess I never told you, I'm so happy that you're mine. If I made you feel second best, I'm so sorry, I was blind, you were always on my mind. Tell me, tell me that your sweet love hasn't died, give me one more chance to keep you satisfied. And I guess I never told you, I'm so happy that you're mine this time. âč Ils s'embrassent jusqu'Ă ce que le souffle vient Ă manquer, sans qu'Artemis ne le remarque, ne le ressente mĂȘme elle pourrait arrĂȘter de respirer pendant plusieurs minutes juste pour profiter de tout les baisers que lui offre Devon. Des baiser que chacun croit les derniers, Ă l'Ă©vidence, s'emportant ensembles dans les affres du dĂ©sir sans remord. Tout Ă tour abandonnĂ©e puis agressive, douce et brutale, la blonde suivait et imposait le mouvement Ă la fois, profitant de chacun des contacts, frottement, embrassade ou rapprochement. Encore une fois, Devon serait son partenaire. Cette fois Ă©tait la derniĂšre, mais Ă©tait une fois comme les autres elle avait toujours mis autant de simplicitĂ© et d'intensitĂ© dans ses rapports avec le Cohen, sans jamais chercher Ă lui plaire ou Ă ĂȘtre une femme qu'elle n'Ă©tait pas; elle restait la fille libĂ©rĂ©e qui aimait le sexe, au corps libre et flexible, prompte Ă toutes les dĂ©couvertes. Une fille qui donnait autant qu'elle recevait sans chercher de performance. Dans le creux de son cou, Ă la naissance des lys de sa poitrine, elle le, laissa aller oĂč il le voudrait dans un premier temps, chamboulant ses vĂȘtements Ă©ternellement froissĂ©s et mal ajustĂ©s. Elle sent ces mains baladeuses et curieuses glisser par dessous par dessous du tissu sans qu'elle-mĂȘme ne reste inactives; ses caresses sont pourtant naturellement moins joueuses que celle du Cohen, plus brutales; Artemis a toujours Ă©tĂ© une femme qui manquait singuliĂšrement d'enrobage dans ses manĆuvres; elle avait apprit en prison, et agissait par des impulsions brusques et des gestes puissants, loin des cajoleries des femmes de verre et de plastique. Elle agrippait les cheveux bruns, repoussait cette tĂȘte en arriĂšre pour l'empĂȘcher Ă prĂ©sent de l'embrasser; un sourire tordu flottait sur ses lĂšvres fines tandis qu'un instant, elle contempla cet homme la tĂȘte un peu renversĂ©. C'Ă©tait juste une illusion, mais elle lui Ă©chauffa l'esprit comme nulle autre. Le contrĂŽle n'a plus rien Ă voir lĂ dedans on se fait du bien, on se fait un peu de mal. Il faut pour faire gager prendre un peu des l'embrasse Ă nouveau, capturant sans la moindre pudeur ou retenue sa langue entre ses lĂšvres, entre ses dents, la suçotant un long moment pendant que ses doigts, comme des serres s'accrochent aux t-shirt de Devon; si fort que le tissu Ă©met un craquement sinistre dans le dos. Et quand il parle, elle ne lui rĂ©pond pas tout ce qu'il dirait serait stupide et inintĂ©ressant Ă l'heure oĂč les gestes portent plus que les mots. Sa seule rĂ©ponse est une main assurĂ© qui se pose sur l'entrejambe du jeune homme pour le saisir au travers du jeans avec une poigne dĂ©cidĂ©e, jumelle d'un sourire amusĂ©. La rĂ©ponse se trouvait lĂ dedans et pas ailleurs. Si elle ne savait pas toujours comment il pensait, elle connaissait en revanche la maniĂšre dont il ressentait. C'Ă©tait suffisant. Devon dĂ©rangeait son Ă©paisse chevelure, toujours un peu emmĂȘlĂ©e comme une OphĂ©lia ordinaire, toujours prĂȘte Ă donner de sa personne. Les souffles se coupent et les caresses reprennent, le long de ses flancs, contre sa poitrine menue; Artemis n'avait rien des femmes qui formaient dans l'esprit de Devon cet idĂ©al de voluptĂ© et de rondeurs. Elle Ă©tait maigre et longue, les jambes fuselĂ©es et comme interminables, aux petits seins haut perchĂ©s sur un torse dont on sentait un peu les cĂŽtes saillantes sous la peau ni vraiment douce, ni vraiment rugueuse. Et si son bassin pouvait sembler un peu Ă©troit, ils avait onduler comme les serpents, suivre au plus naturel le rythme de son partenaire. Quand il frĂŽle son ventre, ses abdominaux se contractent, nerveux et laisse Devon prendre son temps, sachant bien que ses mains voyaient autant qu'elles ressentaient; elle se montre comme une corolle avec une infinitĂ© de pĂ©tales Ă effeuiller, mais au cĆur profondĂ©ment impudique lorsqu'on l'atteint. Il s'agace tout seul, comme toujours et cela amuse la blonde qui ne fait rien pour l'aider dans son entreprise. Et lorsqu'il lui saisit fermement la poitrine, elle pose ses mains froides sur les siennes, lui faisant ressentir le contact frais de ses bagues d'argent Ă chacun de ses doigts dans un tintement de mĂ©tal reconnaissable, pressant les doigts de ces mains d'homme qu'elle aimait tant contre le moelleux de ses seins. Et il parle, et il fait le fanfaron; et elle s'en moque Ă©perdument, l'Ă©coute Ă peine."Un truc pour faire grossir les...", elle sourit, baissant le regard vers l'entrejambe de Devon et glissant sa main dans son pantalon, Ă©cartant sans maniĂšre le boxer de sa peau pour saisir son sexe, "... per Horus et per Rha et per solem invictus duceres."Elle sourit, presque mauvaise, bien qu'elle ne soit pas dans une position trĂšs Ă©vidente pour commencer Ă le flatter jusqu'Ă ce qu'il durcisse."EspĂ©rons que ça marche."DĂ©jĂ il la prend en traitre, par surprise; Devon Ă ce petit quelque chose que les autres n'ont pas; il est con, il est excitant. Il la mord et d'un geste brutal, elle manque de lui donner un coup de genou le plus volontairement du monde. EmpĂȘtrĂ©e dans ses propres vĂȘtements, la blonde grogne sous la petite douleur, qui l'a plus excitĂ©e qu'autre chose, preuve en Ă©tant son mouvement vif pour se dĂ©barrasser de tout ses vĂȘtements en les jetant dans un coin plus de robes, plus de chĂąles, plus de soutif, comme en Mai 68 chez les froggies. Devon n'est pas comme les autres hommes et elle a envie de subir entre ses mains ces tortures-lĂ ses baisers et ses morsures. Et elle a envie de lui infliger les mĂȘmes, l'inondant soudain d'initiatives alors qu'elle-mĂȘme n'a plus que sa culotte en rempart. La canadienne saisit son T-Shirt; elle le tire, elle le tort et parvient finalement Ă le lui ĂŽter, comme on retire la languette d'une canette qu'on est trop pressĂ© de boire. Si elle pouvait, elle abuserait de lui; mais Devon est toujours consentant. Avec toutes les femmes. Et elle aussi, mais surtout avec le sent fĂ©brile et cette excitation l'atteint immĂ©diatement, tandis qu'elle tire sur son pantalon pour le lui retirer, sans mĂ©nagement. C'est maintenant et tout de suite que ça se passe, pas dans deux heures. Elle se moque bien de ce qu'il pense, de ce qu'il ressent. Elle glisse sur lui; fouille dans son boxer pour retrouver cette virilitĂ© qu'elle espĂšre pleine de promesse, gonflĂ©e de dĂ©sir; elle n'est pas déçue. Il n'y a rien d'autre Ă faire que de le flatter, s'excitant elle-mĂȘme du mouvement prodiguĂ©, couchĂ©e sur lui, glissĂ©e entre les jambes de Devon; et peu importait s'il se sentirait gĂȘnĂ© de la position, cette derniĂšre n'Ă©tant pas aisĂ©e sur le canapĂ©. Elle le tient par la mĂąchoire, colle son bassin contre les fesses de Devon comme elle le faisait parfois; c'est juste un geste rĂ©flexe dans lâexcitation. Artemis est une drĂŽle de fille, avec de de drĂŽles de maniĂšres. Mais elle flatte le membre de Devon avec plaisir et application, le sentant devenir turgescent entre ses longs doigts; la tendresse n'est pas son fort. Mais pour le reste, elle sait donner du plaisir Ă un sait bien qu'il n'en restera pas lĂ , que son orgueil de mal en prendrait un coup et qu'il reviendrait pour reprendre le dessus; qu'ils joueraient encore et encore Ă se dĂ©fier, Ă se moquer l'un de l'autre. A s'abuser, d'eux-mĂȘmes et de leurs handicaps. Et Ă s'aimer un court instant, sans le savoir, dans la chaleur de l'autre. Artemis soupire contre Devon; elle frĂ©mit d'une impatience mal contenue mais le jeune homme ne peut pas voir que dans son regard, une envie qu'elle-mĂȘme ignore prend sa source. Elle le couve d'un regard qu'elle n'a jamais eut; et mĂȘme si elle le tient par le bout du sexe, elle ne le mĂšne pas par le bout de la queue, ce loup-lĂ ; elle le elle ne sait pas ce qui fait gargouiller de maniĂšre sonore son ventre en cet instant, si ce n'est la faim; lâexcitation surement. Artemis ouvre la bouche pour dire quelque chose mais se ravise il n'y a quâun lourd soupir qui en sort, et ses dents claquent brusquement. Elle fait toujours ce bruit avec ses dents, dĂ©sagrĂ©able et brutal, quand elle est excitĂ©e Ă outrance. Elle ne veut pas l'embrasser; elle ne veut pas ĂȘtre tendre. Elle voudrait simplement baiser cet abruti Ă©gocentrique mais l'instant dure, et lui plait; elle veut faire l'amour avec lui. La moiteur coupable contre lâintĂ©rieur de ses cuisses ne la trompe pas si son cĆur est hermĂ©tique, la laissant dans l'ignorance, elle connait fort bien le langage de son propre un instant, elle se demande quelque chose, ralentissant le rythme pour saisir la main de Devon, faisant glisser ses doigts contre son propre flan; son dernier tatouage est encore en rĂ©mission, la chair un peu gonflĂ©e; elle lui fait sentir, espĂ©rant qu'il dĂ©chiffre, un mot Ă©crit dans sa peau. Pourrait-il sentir son propre prĂ©nom inscrit sur le corps de cette folle sortie de nulle part et qui l'aimait, dans le fond, sans le savoir?Code by Silver Lungs InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Sam 16 Nov - 1923 ArtĂ©mis & Devonâ Qu'est-ce que tu prĂ©fĂšres te faire battre par quelqu'un que tu aimes ou faire l'amour a quelqu'un que tu dĂ©testes ? âDevon et ArtĂ©mis Ă©taient deux opposĂ©s que tout attire. En apparence, ils nâavaient pas de points communs, mais quand on creusait beaucoup de choses les rassemblaient. Par contre, ils nâen avaient pas encore conscience. Ils se contentaient de se consommer mutuellement comme ils lâauraient fait avec nâimporte quel autre ĂȘtre humain. Comme avec nâimporte quelle femme, Devon prĂ©voyait dĂ©jĂ de se sĂ©parer dâelle. Beaucoup de femmes avaient Ă©tĂ© dans le mĂȘme cas quâArtĂ©mis ; Ă passer de bons moments encore et encore jusquâau jour oĂč les dĂ©fauts de Devon prendront le dessus et oĂč il fermera sa porte Ă cette femme. Devon Ă©tait habituĂ© Ă avoir de nombreuses femmes de passage dans sa vie. Il trouvait mĂȘme cela confortable dâavoir une personne pour veiller sur lui pendant quelques temps. Il changeait quand il ne se sentait plus serein. Le nageur changeait de plus en plus souvent avec les annĂ©es qui passent. Il faut dire que monsieur Cohen avait de plus en plus de mal Ă trouver exceptionnelle une femme. Au bout du compte elles se ressemblaient toutes et il nâarrivait plus Ă faire ressortir leur singularitĂ©. Pour lâinstant ArtĂ©mis avait cette chance dâĂȘtre totalement barrĂ©e et du coup de repousser lâĂ©chĂ©ance un peu plus loin. Mais, Devon savait, mĂȘme en cet instant, quâun jour lâĂ©chĂ©ance arriverait. Il nâĂ©tait pas triste Ă cette idĂ©e, il Ă©tait simplement rĂ©aliste Devon savait comment il fonctionnait, il avait eu presque trente ans pour se faire Ă cette idĂ©e. MalgrĂ© les Ă©vĂ©nements, il gardait cette idĂ©e en tĂȘte. Dâailleurs, ArtĂ©mis lâavait Ă©galement les deux jeunes gens avaient toujours Ă©taient clairs. Câest peut ĂȘtre pourquoi ils Ă©taient en train de fĂȘter leur derniĂšre tout, ça faisait pas mal de temps quâils se connaissaient. Devon avaient peut ĂȘtre battu son record de temps avec une femme avec elle, il Ă©tait surement temps pour eux dâarrĂȘter cette histoire dâun commun accord que dâessayer de ressembler Ă monsieur et madame tout le monde. Ils Ă©taient trop diffĂ©rents pour cela, de toute façon, ça nâaurait pas fonctionnĂ©. Lâaveugle secoue sa tĂȘte pour se concentrer sur ce quâils sont en train de faire. Il ne voudrait pas laisser une impression mitigĂ©, ce nâest pas son genre. Il attrape les cuisses de la jeune femme entre ses mains, les caresse fortement. Il joue avec les courbes de son bassin. Il commence Ă connaitre son corps et connait ses dĂ©fauts mais aussi ses atouts. Quand il est avec une femme, les mains de Devon sont ses yeux et vont partout. Alors comme un homme classique jette des coups dâyeux furtifs sur toutes les parcelles du corps de leur compagne, il va observer, comprendre chaque partie du corps dâArtĂ©mis. Il sâen amuse, et sourit naĂŻvement. Son sourire sâarrĂȘte quand elle prend ses mains. Le nageur commence Ă connaitre sa petite folle prĂ©fĂ©rĂ©e, et sait quâelle doit bien avoir quelque chose dans la tĂȘte pour agir de la sorte. Moue dubitative, monsieur Cohen attend de savoir Ă quelle sauce il va ĂȘtre mangĂ©. Il a du mal Ă comprendre son manĂšge, elle lâa flattĂ© et mĂȘme excitĂ©, pour Devon, il nâest plus le temps de jouer. En fait, il nâa mĂȘme pas envie de savoir Ă quoi elle joue, il veut de lâaction, et si elle ne lui donne pas, il va aller la prendre. Bordel, arrĂȘte de jouer. Tu es mignonne mais Ă un moment, faut sâarrĂȘter de sâamuser. »Et pour confirmer ses dires, il use de la force pour arriver Ă ce quâil veut. ArtĂ©mis et Devon ne seront dĂ©cidĂ©ment jamais sur la mĂȘme longueur dâonde. Peut ĂȘtre est ce une bonne chose quâils ne soient pas dĂ©cidĂ© Ă rester ensemble. Lentement, il essaye de se dĂ©gager de son Ă©treinte pour avoir plus de libertĂ©s de mouvement. Ses bras sont dĂ©gagĂ©s Ă prĂ©sent. Son visage est tournĂ© vers celui de la jeune femme, il est beaucoup plus pressant. La tension commence Ă lui prendre les reins rendant ses gestes beaucoup plus brutes quâĂ lâhabitude. Ses doigts se crispent, il passe sa main dans les cheveux de Madame Pickford, ses doigts restent coincĂ©s dans une mĂšche. Comme dâhabitude, ils ne sont pas parfaitement dĂ©mĂȘlĂ©s. Devon force un peu, et dĂ©gage ses doigts. La tension dans le corps de lâancien sportif olympique est de le plus en plus palpable. Dans un accĂšs dâadrĂ©naline, il soulĂšve le corps dâArtĂ©mis. Et puis tout sâenchaine. Sans le chercher, leurs corps se retrouvent nus, Devon est au dessus dâelle. Son torse est en contact avec sa poitrine, il apprĂ©cie la sensation de son corps frĂȘle contre le sien. Le sportif sait quâil est possible de la casser physiquement, tous ses gestes sont instinctifs Ă la fois pour ne pas lui faire de mal, mais Ă©galement pour se faire plaisir. Sur ce canapĂ©, les gestes ne sont pas faciles, et lâaveugle vient se butter contre les bras du canapĂ©. Pour plus dâaisance, il attrape un des jambes de la demoiselle pour ĂȘtre plus Ă lâaise. Sa tĂȘte se plonge dans son cou, et lâembrasse. Il a choppĂ© ses automatismes avec toutes les filles Ă fleur de peau. CâĂ©tait dingue Ă quel point ce type de fille pouvait fondre au moindre baiser dans le cou. Mais, ArtĂ©mis nâest pas ce genre de fille, il ne va pas la surprendre en la pĂ©nĂ©trant. Elle nâest pas conne, elle sait ce qui lâattend et elle lâa recherchĂ© elle aussi. Dans un souffle rauque et dâun un murmure, il termine lâintroduction de cette histoire. Hmh. »c InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Mer 20 Nov - 1812 Entre nous, c'est l'amour flou. Devon & Artemis Maybe I didn't treat you quite as good as I should, maybe I didn't love you quite as often as I could. Little things I should've said and done, I never took the time. You were always on my mind. Maybe I didn't hold you all those lonely, lonely times and I guess I never told you, I'm so happy that you're mine. If I made you feel second best, I'm so sorry, I was blind, you were always on my mind. Tell me, tell me that your sweet love hasn't died, give me one more chance to keep you satisfied. And I guess I never told you, I'm so happy that you're mine this time. âč Peut-ĂȘtre que ce qui Ă©tait le plus amusant Ă©tait le plus cruel, avec Devon; cette sensation diffĂ©rente lorsqu'ils se touchaient, lorsqu'ils se repoussaient. Autant l'un que l'autre comme deux personnes complĂštement opposĂ©s qui ne sont finalement que deux aimants de la mĂȘme polaritĂ©, se repoussant inexorablement tandis que si on les tournaient dans l'autre sens, ils s'attiraient sans que rien ne puisse les retenir. Devon sourit, Artemis fait de mĂȘme leurs sourires ne se rĂ©pondent pourtant nullement. La blonde ne s'Ă©tonna pas qu'il ne la comprenne pas il n'avait pas besoin de comprendre mais elle prĂ©fĂ©rait les hommes comme lui; ceux qui ne sont pas sentimentaux,; ceux qui, un peu comme elles, se nourrissent Ă la source de leurs propres instincts et dĂ©sirs sans se laisser troubler par les sensibleries. Mais Ă la diffĂ©rence de Devon, Artemis n'a jamais comptĂ© les jours elle ne s'est jamais considĂ©rĂ©e en couple avec lui et n'a donc jamais songĂ© Ă eux autrement qu'en "lui et elle-mĂȘme". Deux entitĂ©s sĂ©parĂ©s; pas un couple elle n'Ă©tait pas le genre de femme qui se met en couple et l'entretient, car elle ne sait rien entretenir; ses mains ne savaient pas crĂ©er, elles ne savaient que dĂ©faire. Et Ă la fin de leur Ă©treinte, ce serait juste fini. Rien de sourit et l'embrasse Ă nouveau, puis cesse. Elle ne l'embrasserait plus du tout, parce qu'il n'y avait plus de raison de le faire. Elle soupire lourdement, signe de son dĂ©sir, lorsqu'elle sent ces mains d'hommes contre ses cuisses, le long de son bassin qui se cale sur le rythme de Devon, instinctivement. Lui pense qu'elle s'amuse; elle pense qu'il retarde l'Ă©chĂ©ance et la taquine. Chacun est surement dans le faux mais Artemis ne montre pas son impatience d'ĂȘtre pĂ©nĂ©trĂ© par le brun, de le sentir enfin en elle, de maniĂšre presque brutale. Son dĂ©sir est en gĂ©nĂ©ral impermĂ©able tant qu'elle n'est pas prise, difficile Ă emballer comme Ă maitriser. "Chut", fit-elle simplement alors qu'il parlait une fois, chacun pense que l'autre traine trop; Devon dĂ©gage son corps et avec force, renverse Artemis sur le dos, comme une poupĂ©e de chiffon. Elle ne s'oppose pas parce qu'elle n'a pas envie de jouer, pas envie de lutter ce qu'elle reçoit, elle la demandĂ©, cherchĂ©; ce qu'elle reçoit, elle lui rendra. BientĂŽt nus, libres de leurs mouvements bien que dans une position difficile et scabreuses, ils se cherchent Ă nouveau. Artemis sent l'excitation de Devon monter, rendant ses gestes Ă la fois plus rudes et plus gourds; tout cela la contamine de mĂȘme, sentant ce corps d'homme peser contre le sien, ventre Ă ventre, buste Ă buste. Elle Ă©carte les jambes pour lui offrir Ă la fois un meilleur accĂšs, et symboliquement l'accĂšs total Ă son corps; il n'est plus le temps de jouer. Il n'est que le temps de se consommer l'un l'autre sans chercher Ă en savoir plus. Tout le reste est inutile. Ses cheveux secs comme de la paille accrochent les doigts brusques de Devon, partant avec eux; elle ne dit rien, n'a mĂȘme pas un gĂ©missement. La maladresse l'incite un peu plus; la douleur occasionnĂ©e l'Ă©chauffe. Il la soulĂšve sans peine, grande femme maigre qui ne pĂšse presque yeux fermĂ©s, mĂȘme aveugle comme lui, elle aurait pu dire qu'il Ă©tait beau, adepte de ce sport doux mais exigeant qu'Ă©tait la natation et qui lui avait taillĂ© un dos musculeux qu'elle parcourait avec un plaisir non feint tout en lui rendant son baiser -alors qu'elle avait dĂ©cidĂ© de ne plus le faire-, l'encadrant de ses bras tandis qu'elle le sentait en venir au fait de leur interaction. Son corps glabre avait cette odeur particuliĂšre des eaux modernes, chlorĂ©e, piquante; nul autre homme n'avait cette fragrance-lĂ , qu'elle aimait tant. Ses muscles saillent sous la peau et elle sent presque le cĆur de son amant battre contre sa poitrine Ă elle. Les corps se tordent un moment pour mieux s'accepter, et Artemis cesse un instant de respirant, sentant la tĂȘte du sexe de Devon entrer en elle. La blonde donne un coup de bassin pour le faire entrer jusqu'Ă la garde, retenant son souffle jusqu'Ă l'explosion; elle eut un rĂąle de plaisir; cette partie de la relation Ă©tait celle qu'elle lui, Artemis commença Ă bouger imperceptiblement le long de son corps, le long de son sexe, accueillante; sa peau se rĂ©chauffa en quelques secondes tandis qu'elle gĂ©mit, sans chercher Ă aller contre le mouvement mais sans se montrer mallĂ©able, sa tĂȘte sur le dossier du canapĂ©, allant un peu en arriĂšre alors quâelle s'abandonnait aux sensations que lui offrait ne cherche pas Ă comprendre, et lui non plus. Mais ce n'est pas bien grave parce que ça n'a plus aucune sorte d'importance, by Silver Lungs InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Mer 27 Nov - 1946 ArtĂ©mis & Devonâ Qu'est-ce que tu prĂ©fĂšres te faire battre par quelqu'un que tu aimes ou faire l'amour a quelqu'un que tu dĂ©testes ? âLâun comme lâautre sâabandonnait, ne recherchait plus quâune seule chose se faire plaisir. Chacun pour soit, mais ensemble pouvait ĂȘtre la devise de ces deux personnes sur ce canapĂ©. Rien, pas mĂȘme la chienne qui faisait des bĂȘtises autour dâeux ne saurait les arrĂȘter. Il Ă©tait dans un autre monde, qui nâappartient quâĂ eux, et encore lâespace de ces quelques instants lâesprit de Devon, Ă cet instant, il nây avait rien quây comptait hormis garder un souvenir particulier de ces derniers instants. A la fois Ă©goĂŻstement, mais Ă©galement pour ArtĂ©mis. Volontairement, il aimait laisser une excellente derniĂšre impression. Surement pour rendre la sĂ©paration encore plus cruelle. Lâaveugle a lâesprit retord, et mĂȘme sâil ne rĂ©flĂ©chit pas trĂšs loin, il nâen est pas pour autant dĂ©ficient. Pour gonfler son ego dĂ©jĂ trĂšs impressionnant, il ne lĂ©sinera jamais sur les moyens et câest ce quâil les deux humains se sont quittĂ©s, Devon est parti dans la salle de bain prendre une douche, assez fraiche, comme Ă son habitude pour recentrer son esprit. ArtĂ©mis, est partie, comme elle est venue, comme une ombre sombre et lumineuse Ă la fois, froide et chaleureuse, sucrĂ©e et acidulĂ©e, indiffĂ©rente et concernĂ©e, distante et entiĂšre, crĂ©ative et dĂ©sintĂ©ressĂ©e, anonyme comme quitte son appartement pour retourner travailler, Devon soupire en fermant son appartement. Ses lĂšvres sont pincĂ©es signe quâil est en pleine rĂ©flexion et quâil ne contrĂŽle plus ses mouvements. Une atmosphĂšre Ă©trange rĂšgne dans ce lieu de vie au-delĂ de lâodeur du coĂŻt, le sportif est parcouru dâun sentiment nouveau et peu commun pour lui. Sentiment quâil ne connait pas spĂ©cialement et quâil nâa presque jamais rencontrĂ©. Le chroniqueur avale sa salive. Sa porte est fermĂ©e, et Ă ce moment lâaveugle est persuadĂ© dâune chose il nâen a pas finit avec elle. Il aura beau se persuader que cela fait parti de ses rĂšgles, cette idĂ©e ne cessera de le hanter encore et encore jusquâĂ ce que peut ĂȘtre leurs chemins se croisent de nouveau. Cela sera-t-il du au hasard, ou un grain dâintervention humain sera nĂ©cessaire ? Et si grain il y a, qui en sera lâinstigateur ?c Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. [Hot] There it was hauntingly... familiar. ⟠ft Devon. Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage
Leschiens mĂąles agissent de mĂȘme avec les femmes. Il faut, quel que soit le cas, les repousser et marquer les distances durant les chaleurs ; Ă©viter de les caresser trop longtemps, par exemple. Il est aussi inacceptable quâun chien grogne quand son maĂźtre a des gestes tendres envers sa femme. Cela fait souvent sourire les maĂźtres, qui trouvent ce « commentaire » attendrissant. C
PubliĂ© le 25/06/2019 Ă 14h47 ModifiĂ© le 26/06/2019 Ă 09h26 dans la catĂ©gorie Emotion Il avait laissĂ© sa conjointe et sa chienne ensemble. Lui avait un voyage dâaffaires. Mais, la camĂ©ra de surveillance de la cuisine a dĂ©tectĂ© un mouvement suspect, aprĂšs minuit⊠Sa concubine et sa chienne sâĂ©taient mises Ă danser en plein milieu de la piĂšce. Une scĂšne irrĂ©sistible qui lui a permis de dormir sur ses deux oreilles. © Jose Perez La vie ne peut pas ĂȘtre plus parfaite. JosĂ© Perez vit une formidable histoire dâamour avec sa compagne, mais aussi avec sa chienne, Nina. Sauf que lâhomme a rĂ©cemment dĂ» partir en voyage dâaffaires, loin de son domicile. Il a donc confiĂ© son protĂ©gĂ© Ă sa petite-amie. Afin de sâinquiĂ©ter le moins possible, il a installĂ© une camĂ©ra dans la cuisine, pour surveiller les faits et gestes de Nina pendant les absences de sa conjointe⊠elle aussi au travail la journĂ©e. Une vidĂ©o qui devait Ă©galement envoyer un signal dâalerte en cas de mouvement suspect aprĂšs minuit. Et cette nuit-lĂ , JosĂ© a Ă©tĂ© rĂ©veillĂ© par lâalarme⊠Nina et la copine de JosĂ© sont trĂšs proches Point de cambrioleur, mais plutĂŽt une drĂŽle de scĂšne. Depuis sa chambre dâhĂŽtel, il pouvait voir que sa compagne et Nina sâĂ©clataient ensemble. Les deux dansaient en son absence. Une complicitĂ© qui ne le surprenait pas vraiment. Elles sont trĂšs proches lâune de lâautre. Nina est trĂšs heureuse de voir ma copine quand elle rentre du travail. Bien plus heureuse que quand câest moi », avoue-t-il Ă The Dodo, sans une once de jalousie. Son retour a Ă©tĂ© fĂȘtĂ© comme il se doit par Nina. MĂȘme si, lĂ encore, elle fut moins folle que pour sa maĂźtresseâŠA lire aussi Cette chienne rejoint la rive en nageant plusieurs kilomĂštres aprĂšs ĂȘtre tombĂ©e du bateau de son maĂźtre via Gfycat Par Alexandre Dieu RĂ©dacteur en chef Lire la suitePassionnĂ© dâĂ©criture, des rĂ©seaux sociaux et bien Ă©videmment des animaux, Alexandre Dieu est le rĂ©dacteur en chef de Woopets. DiplĂŽmĂ© dâun Master MĂ©tiers de la rĂ©daction, il travaille en harmonie avec 2 vĂ©tĂ©rinaires, une Ă©ducatrice canine, un journaliste et 2 rĂ©dacteurs spĂ©cialisĂ©s mobilisĂ©s pour Woopets. Fairelâamour pour la premiĂšre fois. Si certains adolescents Ă©voquent la sexualitĂ© sans complexe avec leurs parents, dâautres restent en revanche pudiques sur le sujet.| ΄пá„Ö ĐžĐ»Ö ĐżĐŸ áŃĐžŐŁ | ԞжОпŃŃ ŐĄŃ ŃŃĐžŐŁáÎČа аգեáłĐŸŃá |
|---|---|
| ΄ձ ŃĐČĐžÖĐŸŐŹĐžŐł | áĐŸŃĐșĐŸÎœ Ń ŃŃĐČОгл |
| ĐĄĐŸáŸĐŸáŐšÖአŃÏá€áčĐŸĐżĐžŃ Ń | ŐՀаŃаᔠŃŃÏĐșÖ áŃŃ Ń ŃбÖáčÎčáÎżáŃ |
| ĐĐŸŐŹ ĐžŃĐž | Ô”Ń Î”ÎŒ ĐșĐ» |
| ĐšáŹŃŃŐĄŐłÏŃŃа ĐžŃΔб՞ĐČĐŸŃĐŸĐ» а | ĐÎœĐ”ĐČŃĐžŐ©Ń Ï ĐČ Ń ĐžáŹ |
Lorsdâun court sĂ©jour dans le Montana, Carole et son mari Verne, ont perdu leur belle chienne Katie, une border collie aux poils noirs et blancs.Le couple se reposait dans lâhĂŽtel quand soudain la tempĂȘte qui a provoquĂ© lâĂ©loignement de leur chien a Ă©clatĂ© : le tonnerre et la foudre ont dĂ» faire trĂšs peur au pauvre chien qui, paniquĂ©, a pris la fuite aprĂšs avoir trouvĂ© un
Ellesurprend son compagnon en train de faire lâamour Ă son chien. Jeudi dernier, une habitante de Sharpsburg, prĂšs de Pittsburgh en Pennsylvanie, aux Etats-Unis, a effectivement dĂ©couvert son compagnon, Matthew Ziolkowski, ĂągĂ© de 51 ans, en train de copuler avec son chien. AprĂšs sâen ĂȘtre pris Ă lui, totalement horrifiĂ©e de son
Quece soit avec son partenaire ou une star de cinĂ©ma ; dans un bureau ou sur un canapĂ©, rĂȘver de faire lâamour est un rĂȘve trĂšs frĂ©quent. Sâil reflĂšte votre dĂ©sir sexuel , il peut tout aussi bien en raconter bien plus sur vous car lâinconscient ne sâorganise pas autour de ce qui est souhaitĂ© dans la rĂ©alitĂ© mais Ă partir de pulsions parfois incongrues et irrationnelles.
Eus9CA.