Traductionsen contexte de "des peintures Ă  l'Ɠuf" en français-anglais avec Reverso Context : DĂ©but des sĂ©ries des peintures Ă  l'Ɠuf. 1953. Traduction Context Correcteur Synonymes Conjugaison. Conjugaison Documents Dictionnaire Dictionnaire Collaboratif Grammaire Expressio Reverso Corporate. TĂ©lĂ©charger pour Windows . Connexion. Inscription Connexion Se CaractĂ©ristiques Aussi appelĂ© blanc de Troyes ou d’Espagne, le Blanc de Meudon permet la fabrication de peintures, d’enduits et de gessos, le tannage des peaux et la rĂ©alisation de moulures et dorures dĂ©coratives. Il permet Ă©galement la dĂ©coration de verres, fenĂȘtres, miroirs. Pour cela mĂ©langez le Blanc de Meudon 1 unitĂ© pour 1/2 unitĂ© d'eau avec des Pigments ou tout simplement avec de la peinture Ă  l'eau. C'est un entretien mĂ©nager Ă©cologique mĂ©langĂ© avec de l'eau jusqu'Ă  l'obtention d'une pĂąte, il nettoie et fait briller sans rayer de nombreuses surfaces les vitres, l'inox, le cuivre, le laiton, l'argenterie, la faĂŻence, le marbre, le plastique, les plaques vitrocĂ©ramique.... MĂ©langĂ© Ă  la Colle de Peau de Lapin, il est utilisĂ© dans la dorure Ă  la dĂ©trempe pour obturer les pores du bois et obtenir une surfasse lisse et dure. ManiĂšre d'employer Pour nettoyer les mĂ©taux MĂ©langez le Blanc de Meudon avec de l’eau jusqu’à l’obtention d'une pĂąte crĂ©meuse. Puis, appliquez sur la surface Ă  nettoyer et frottez Ă  l’aide d’un Tampon de Lustrage jusqu’à assĂšchement complet. Dans le cas de mĂ©taux oxydĂ©s, utilisez au prĂ©alable le Nettoyant Cuivre ou le nettoyant argent. Le Blanc de Meudon interviendra par la suite pour apporter de la brillance. Ensuite, appliquez le Baume Ă  Lustrer pour prĂ©venir et ralentir l'oxydation Ă  l'air du cuivre, de l’argent, du fer
 Pour la rĂ©alisation d'un blanc collĂ© gesso de dorure Mettez de l’eau Ă  niveau de la Colle de Peau de Lapin. Puis, laissez tremper la Colle de Peau de Lapin en Grains dans l'eau pendant 24h jusqu'Ă  ce qu'elle soit complĂštement molle aspect gĂ©latineux. AprĂšs, ajoutez 7 volumes d’eau pour 1 volume de colle dĂ©trempĂ©e. Faites fondre la colle dĂ©trempĂ©e au bain-marie, en remuant constamment sans jamais laisser bouillir pour qu'elle ne perde pas ses qualitĂ©s. Retirez du feu aussitĂŽt la colle fondue. Ensuite, ajoutez 50% en volume de Blanc de Meudon Ă  la colle de peau fondue. Si la colle s’est refroidie, bien veiller Ă  la rĂ©chauffer, toujours au bain-marie avant d’ajouter le Blanc de Meudon. Par la suite, appliquez la solution sur le support Ă  l'aide de la Brosse Ă  ApprĂȘts. Poncez entre chaque couche Ă  la Laine d'Acier Extra Fine 0000. Enfin, renouvelez les deux derniĂšres opĂ©rations deux Ă  trois fois afin d’obtenir une surface complĂštement lisse. Pictogrammes Aucun Phrases de Risque Aucune Conseils de SĂ©curitĂ© Aucun Chimique CaractĂ©ristiques SpĂ©cifications CaCO3 98% MgCO3 Fe2O3 Insolubles HCI 1% GranulomĂ©trique CaractĂ©ristiques SpĂ©cifications Refus Ă  45”m ISO 787/7 Coupe granulomĂ©trique d98% 25”m DiamĂštre moyen des particules d50% 3”m Particules < 2”m 38% Physiques CaractĂ©ristiques SpĂ©cifications Etat physique Poudre de couleur blanche Odeur LĂ©gĂšre odeur terreuse DensitĂ© apparente tassĂ©e ISO 787/11 g / ml Poids molĂ©culaire pH pour une solution saturĂ©e de CaCO3 ISO 787/9 9 Ă  25°C Prise d'huile ISO 787/5 17 g / 100g Prise de DOP ISO 787/5 24 g / 100g Blancheur CIE L*, a*, b* DIN 6174 94/ SolubilitĂ© dans l'eau 13 Ă  16 mg / l Ă  20°C Taux d'humiditĂ© dĂ©part usine ISO 787/2 Point de fusion DĂ©composition au dessus de 600°C Point d'Ă©bullition DĂ©composition au dessus de 600°C InflammabilitĂ© Non applicable
PrĂ©parationtraditionnelle. La premiĂšre Ă©tape consiste Ă  prĂ©parer le panneau en l’enduisant de colle de peau de lapin, de la toile (type tarlatane) puis de plusieurs couches successives d’un mĂ©lange de colle et blanc de Meudon. Ces apprĂȘts secs et poncĂ©s permettent d’obtenir une surface parfaitement plane sur laquelle les couches

L’auteur traite ici des “Colles”, Ă©lĂ©ment majeur de fabrication et de conservation dans les domaines de la dorure et de l’ébĂ©nisterie d’art ; il expose d’abord les vertus des colles anciennes – colle de peau de lapin qui renaĂźt, colle de poisson essentiellement utilisĂ©e pour les marqueteries Boulle qui n’existe plus aujourd’hui, le succĂšs Ă©phĂ©mĂšre ensuite des colles synthĂ©tiques araldite standard, colle nĂ©oprĂšne contact, colle vinylique, et termine en exposant qu’aujourd’hui la meilleure solution est la colle forte faite de fibres protĂ©iniques extraites des os et des nerfs des bovins. La revue Experts n° 09 – 09/1990 © Revue Experts A travers la prĂ©sentation des diffĂ©rentes colles utilisĂ©es en dorure et en Ă©bĂ©nisterie, notamment celle de peau de lapin, est Ă©voquĂ© le drame auquel sont confrontĂ©s quotidiennement Ă©bĂ©nistes d’art et doreurs une dĂ©gradation de la qualitĂ© des produits de base telle, qu’elle empĂȘche souvent d’effectuer un travail satisfaisant. L’étude qui suit s’imposait donc, non seulement parce que quand on aime un objet, on aime le connaĂźtre, l’observer, dĂ©couvrir sa vie Ă  travers sa fabrication, mais aussi parce que, si l’on n’y prend garde, les mĂ©tiers d’art traditionnels qui ont fait le renom de la France disparaĂźtront dans l’indiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale. L’artisan d’art et l’artiste qui Ɠuvrent avec des matĂ©riaux traditionnels subissent sans cesse les avatars du monde moderne, oĂč s’effrite jour aprĂšs jour la qualitĂ© des produits vendus. La gomme laque, par exemple, au fil des ans, n’est plus extraite avec le mĂȘme soin et comporte de plus en plus d’impuretĂ©s. Les appellations restent inchangĂ©es, les produits de base Ă©galement dans la grande majoritĂ© mais les modes d’extraction sont plus rapides, moins affinĂ©s. Souvent les agents conservateurs sont remplacĂ©s par des succĂ©danĂ©s moins coĂ»teux quand ils ne sont pas tout simplement supprimĂ©s. Devant ce fait accompli, le restaurateur a bien du mal Ă  y retrouver son latin. MĂȘme la colle forte composĂ©e de colle de nerf additionnĂ©e de colle d’os ne colle plus comme avant ! 
 Quant aux colles de poisson et de lapin, mĂȘmes causes, mĂȘmes effets ! 
 Alors, que faire ? Laisser de cĂŽtĂ© les vieux grimoires et les recettes apprises au compte-gouttes aprĂšs de longues annĂ©es de pratique, pour tout recommencer avec des produits de synthĂšse ?
 Ou continuer, tĂȘte baissĂ©e, Ă  n’utiliser que des produits traditionnels qui ont fait notre rĂ©putation, mais dont les mauvais rĂ©sultats nous obligent Ă  innover du soir au matin ? En fait, aucune de ces deux solutions n’est constructive la premiĂšre, parce que nous ne pouvons bĂ©nĂ©ficier de l’expĂ©rience suffisante concernant le vieillissement des produits nouveaux ; la seconde, parce que le praticien avance Ă  tĂątons et risque de commettre des erreurs Ă  son insu. Il faut donc analyser, cas par cas, chaque Ă©chantillon, avec des habituĂ©s des produits d’avant-guerre et actuels, avec les fabricants et ne pas hĂ©siter au besoin Ă  faire appel aux chimistes des Instituts de Restauration EuropĂ©ens, comme l’IRPA, l’ICCROM, ou l’IFROA 1. Les syndicats et associations professionnelles, dont la sauvegarde de la qualitĂ© des produits utilisĂ©s devrait ĂȘtre le principal souci, se dispersent trop souvent dans les querelles intestines et leurs horizons semblent parfois limitĂ©s aux recouvrements des cotisations. La section française de l’IIC International Institute of Conservation, qui est une association mondiale, se propose de rĂ©soudre ce genre de problĂšme, mais elle ne dispose pas suffisamment de fonds, donc de moyens et son action s’en trouve limitĂ©e. 1 IRPA Institut de Restauration du Patrimoine Artistique, parc du Cinquantenaire, Bruxelles, Belgique. ICCROM 13, via di San Michele, Rome, Italie. IFROA Institut Français de Restauration des Objets d’Art, rue Berbier-du-Metz, Paris. Pourquoi des colles animales ? La peau, l’os, le nerf donnent du collagĂšne utilisĂ© pour les gĂ©latines, cosmĂ©tiques ou alimentaires, ou pour la colle. Les fibres protĂ©iniques qui constituent une partie des os, des nerfs ou de la peau ont le pouvoir combinĂ©es Ă  l’eau chaude, de se dissocier, additionnĂ©es d’eau, de former une gĂ©latine souple lorsque la tempĂ©rature descend en dessous de 20°C, de s’accrocher par liaisons hydrogĂšnes entre elles et aux corps organiques lorsque la molĂ©cule d’eau qui s’immisce entre chaque pontage disparaĂźt soit par Ă©vaporation, soit par attirance molĂ©culaire avec le support, comme dans le cas du bois ou par aspiration capillaire comme dans le cas des charges poreuses craie, plĂątre mort qui constituent les apprĂȘts de la dorure sur bois. Une colle forte de moins en moins fiable. Les fibres protĂ©iniques d’os mĂ©langĂ©es Ă  celles de nerfs donnent une colle moyennement souple, trĂšs dure, voire cassante si la proportion d’os est trop importante. La “colle de Nevers”, dont la production est stoppĂ©e depuis plus de 30 ans, Ă©tait la plus prisĂ©e des Ă©bĂ©nistes. LivrĂ©e en plaques brunes d’environ 1 cm d’épaisseur, elle n’en Ă©tait pas moins transparente comme le verre, ce qui Ă©tait la preuve d’une prĂ©paration parfaite. Aujourd’hui, le traditionnel bain-marie en cuivre mijote toujours dans un coin de l’atelier de l’ébĂ©niste-restaurateur pour tenir la colle Ă  la bonne tempĂ©rature 60°C environ. Mais l’adhĂ©rence des collagĂšnes est mĂ©diocre et le placage au marteau devient moins aisĂ©. Le restaurateur est de moins en moins certain de la fiabilitĂ© de son travail et les mauvaises surprises ne manquent pas d’arriver au vernissage, ou quelques mois aprĂšs, quand le meuble se stabilise hygromĂ©triquement. S’il y a encore quelques annĂ©es il Ă©tait facile d’incriminer l’ébĂ©niste lors d’apparition de cloques sous le placage, il est prĂ©fĂ©rable aujourd’hui d’avoir un jugement beaucoup plus rĂ©servĂ©. Au vu de ces alĂ©as, les fabricants de meubles n’utilisent plus que des colles synthĂ©tiques, plus sĂ»res mais irrĂ©versibles. La rĂ©versibilitĂ© en restauration. Le problĂšme de rĂ©versibilitĂ© en restauration est primordial puisque dans le principe, le restaurateur ne peut y dĂ©roger. Dans ce cas prĂ©cis, doit-il utiliser une mauvaise colle rĂ©versible ou une bonne colle irrĂ©versible ?
 Il risque moins d’ennuis dans l’immĂ©diat dans le second cas mais, lorsque la colle vieillira et qu’elle sera devenue cassante, le placage risque de s’arracher par plaques et il faudra gratter jusqu’au fĂ»t pour exĂ©cuter la “restauration”. Alors que dans le premier cas il suffit de rĂ©chauffer le placage avec une pattemouille pour ramollir la colle forte et dĂ©coller dĂ©licatement les placages pour les restaurer ! 
 Le problĂšme reste donc la qualitĂ© des colles traditionnelles. Il faut donc essayer de reproduire Ă  tout prix de bonnes colles protĂ©iniques puisqu’elles sont actuellement les seules Ă  ĂȘtre facilement rĂ©versibles et ce, mĂȘme aprĂšs plus de 200 ans ! La colle de peau de lapin est un exemple type. DÉGÉNÉRESCENCE ET RENAISSANCE DE LA COLLE DE PEAU DE LAPIN Depuis quelques annĂ©es, la qualitĂ© de la colle de peau de lapin utilisĂ©e entre autres par les doreurs sur bois ne cesse de dĂ©croĂźtre. Les plaques vendues au mois de mai 1988 Ă©taient si mauvaises que la situation Ă©tait devenue catastrophique. La colle, prĂ©parĂ©e en gĂ©latine, pourrissait le lendemain, le gros blanc ne pouvait ĂȘtre conservĂ© plus de 2 jours et s’effritait en poudre fine une fois sec. Ceci arrivait juste au moment oĂč nous travaillions sur des moulures pour l’alcĂŽve de la chambre de Louis XV, au ChĂąteau de Versailles. Un travail qui ne souffre donc aucune faiblesse et dont la longĂ©vitĂ© doit ĂȘtre assurĂ©e pour plus de 100 ans. Un seul fabricant en Europe Il fallut trouver rapidement une solution. Je commençais par rechercher les coordonnĂ©es de tous les fabricants. AprĂšs de nombreux appels tĂ©lĂ©phoniques, je finis par dĂ©couvrir qu’il n’en restait qu’un seul en Europe, et que tous ceux qui prĂ©tendaient avoir cette qualitĂ© n’étaient en fait que des revendeurs. Il s’agit des Etablissements Georges Alquier, situĂ©s Ă  une centaine de kilomĂštres de Toulouse, qui fabriquent, entre autres, cette colle de peau de lapin. Il existait encore aprĂšs la derniĂšre guerre deux fabricants de colle de peau de lapin en France, la Maison Totin FrĂšres et la Maison Chardin. La visite Ă  l’usine La visite Ă  l’usine s’imposait. Certains clients Ă  l’odorat dĂ©licat se plaignent de l’odeur qui rĂšgne dans les ateliers oĂč une plaque de colle chauffe au bain-marie
 Je les imaginais ici, oĂč plusieurs tonnes de peaux dĂ©coupĂ©es en vermicelles subissent les assauts du soleil, des mouches et de la vermine aucun mot ne peut expliquer cette odeur de pourriture et de dĂ©composition ! 
 Les Directeurs, Bernard et Michel Alquier, me firent visiter tous les secteurs de l’usine sans aucune dissimulation et m’avouĂšrent qu’ils envisageaient de stopper la fabrication de la colle de peau de lapin, le marchĂ© Ă©tant de plus en plus rĂ©duit. Les chiffres parlent eux-mĂȘmes de 165 tonnes en 1968, la production est tombĂ©e Ă  53 tonnes en 1987 ! 
 Cette chute impressionnante est redevable aux professionnels de l’ameublement moderne qui se sont tournĂ©s vers les produits de synthĂšse pour exĂ©cuter leurs laques, et aux plĂątriers qui prĂ©fĂšrent la colle de peau atomisĂ©e extraite de peaux d’ovins et de bovins prĂ©alablement chaulĂ©es production majeure des Etablissements Georges Alquier, le plĂątre mĂ©langĂ© Ă  la colle de peau s’enduit plus facilement, accroche mieux la peinture, devient plus dur et ralentit sa prise. PrĂ©paration des peaux Il est loin le temps oĂč les ramasseurs de peaux parcouraient les campagnes pour fournir les fabricants de colle. Aujourd’hui les peaux arrivent Ă  l’usine dĂ©coupĂ©es en fins vermicelles, sĂ©parĂ©es mĂ©caniquement des poils. Les fournisseurs ne sont plus que quelques usines spĂ©cialisĂ©es dans le recyclage des poils de lapin pour l’industrie textile. Les lapins proviennent d’élevages intensifs, parquĂ©s dans des cages et n’ont jamais ni mangĂ© ni vu le moindre brin d’herbe. Il s’ensuit une dĂ©gĂ©nĂ©rescence de la colle que l’on remarque dĂšs les annĂ©es 1950. Les vermicelles n’étant pas passĂ©s Ă  la chaux, comme les peaux entiĂšres, pour ĂȘtre dĂ©barrassĂ©es des poils, la colle contient un pourcentage Ă©levĂ© de poils qui varie selon le soin apportĂ© aux filtrages. L’extraction de la gĂ©latine Les balles de vermicelles de peau sont placĂ©es successivement dans quatre grandes cuves remplies d’eau chaude, dont la tempĂ©rature du bain dĂ©bute dans la premiĂšre Ă  60°C, pour finir Ă  80°C dans la derniĂšre. Chaque cuisson dure une heure. Le “jus” issu de la premiĂšre cuve est le plus chargĂ© en collagĂšne et, bien entendu, le meilleur. Les autres “jus” sont de plus en plus pauvres en collagĂšne, et la tempĂ©rature doit ĂȘtre augmentĂ©e pour les extraire, au risque de dĂ©naturer les fibres. Ces quatre “jus” sont ensuite rĂ©unis, filtrĂ©s au tamis et envoyĂ©s Ă  un sĂ©choir dessiccateur tombant, qui rĂ©duit la proportion d’eau de 50 % Ă  20 %. Cette gĂ©latine est alors coulĂ©e dans des moules de 1 m x 2 m x 0,30 m d’épaisseur, pour former, en refroidissant, de grandes dalles de colle souple. Les dalles sont ensuite dĂ©coupĂ©es en pavĂ©s puis en plaques. Il ne reste plus qu’à disposer ces plaques souples sur des chĂąssis grillagĂ©s et Ă  enfourner le tout dans le long couloir du sĂ©choir final, Ă  36°C avec soufflerie, oĂč elles prendront leur aspect dĂ©finitif. Les plaques prises dans la surface et dans le fond de la dalle contiennent plus d’impuretĂ©s que les autres, et sont dirigĂ©es vers le broyage pour la fabrication de la colle de peau de lapin en poudre. L’utilisation de la colle de peau de lapin en dorure sur bois Les plaques sĂšches sont commercialisĂ©es, mais ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©es sous cette forme. Elles doivent ĂȘtre diluĂ©es dans 90 % de volume d’eau chauffĂ©e Ă  60°C pour reformer une gĂ©latine propre Ă  l’emploi. Il va sans dire qu’aujourd’hui ce pourcentage est tout Ă  fait alĂ©atoire selon les arrivages de colle. Certains doreurs, se plaignant rĂ©cemment que la colle irritait l’intĂ©rieur de leur bouche lorsqu’ils y mettaient le blanc 1 en attente, le fabricant diminua de moitiĂ© l’adjonction de phĂ©nol. Cette rĂ©duction de l’agent conservateur modifia le temps de conservation de la colle sous sa forme gĂ©latineuse prĂȘte Ă  l’emploi de sorte qu’au bout d’une journĂ©e d’étĂ©, elle Ă©tait bonne Ă  jeter. Mise au point et test d’une nouvelle colle de peau de lapin Lors de ma visite, B. et M. Alquier m’ont assurĂ© qu’ils Ă©taient prĂȘts Ă  tenter d’élaborer une nouvelle colle aux qualitĂ©s exceptionnelles. L’étude du produit, rĂ©alisĂ©e avec le concours de l’IDETH 2, montre qu’il Ă©tait temps de mettre en relation le fabricant et les utilisateurs. Nous avons donc rĂ©alisĂ© de nombreux tests sur des Ă©chantillons remontant parfois Ă  plus de quarante ans. Ces tests parlent d’eux-mĂȘmes voir tableau. 2 Institut d’Etudes Techniques et Historiques des objets d’Art, 11 rue Saint-Simon, Versailles ViscositĂ© engler 10 % concentration Force en gelĂ©e en BLUM Colle CHARDIN vers 1983 1,9 380 Colle CHARDIN vers 1988 1,8 300 Nouvelle colle octobre 1988 2 400 LA FABRICATION DE LA COLLE DE PEAU DE LAPIN 2. Nettoyage et hydratation des balles dans une cuve avant de commencer les opĂ©rations d’extraction. 3. Batterie des quatre cuves chauffantes. La balle est placĂ©e successivement dans les cuves sont la tempĂ©rature augmente de 60 °C Ă  80 °/ 90 °C. Les quatre jus sont mĂ©langĂ©s et envoyĂ©s dans des cuves de dĂ©cantation. 4. Vermicelles de colle de peau de lapin avant extraction du collagĂšne. On remarquera les petites touffes de poils qui subsistent. 5. Vermicelles aprĂšs extraction du collagĂšne“marc”. On remarque qu’il reste encore beaucoup de matiĂšre Ă  extraire, ainsi que la vermine cuite deux taches sombres. 6. AprĂšs le passage au sĂ©choir dessiccateur Ă  flots tombants et filtrages, le jus est coulĂ© dans des formes rectangulaires et forme en refroidissant de grandes dalles souples qui sont dĂ©coupĂ©es en fines plaquettes et placĂ©es sur des clayettes grillagĂ©es. Elles sont ensuite sĂ©chĂ©es dans le long couloir du sĂ©choir d air pulsĂ©, pour ĂȘtre prĂȘtes Ă  la commercialisation. 7. Les balles de vermicelles de peau de lapin sont stockĂ©es dans un hangar parfois plusieurs mois avant d’ĂȘtre utilisĂ©es. Cette nouvelle colle est extraite en quatre distillations Ă  60°C, Ă  partir de vermicelles sĂ©lectionnĂ©s. Les meilleures peaux Ă  l’échelon industriel proviennent du Limousin, mais sont Ă©videmment plus onĂ©reuses que celles d’Espagne ou d’AmĂ©rique Latine, qui ne possĂšdent pas la mĂȘme souplesse. Le filtrage est Ă©galement amĂ©liorĂ© Ă  50 microns pour confĂ©rer Ă  cette nouvelle colle ses qualitĂ©s, hier normales, maintenant exceptionnelles. Un soin particulier est apportĂ© Ă  chaque Ă©tape, comme l’écumage et la mise hors poussiĂšre de la gĂ©latine. Chaque plaque est aujourd’hui poinçonnĂ©e pour Ă©viter toute confusion ou fraude. COLLE DE POISSON ET MARQUETERIE Lorsque AndrĂ©-Charles Boulle dĂ©veloppa la technique des meubles marquetĂ©s d’écaille de tortue, il se trouva confrontĂ© trĂšs rapidement aux problĂšmes de la conservation de ses oeuvres. Les provenances minĂ©rales et organiques ne lui simplifiĂšrent pas la tĂąche d’un cĂŽtĂ© le mĂ©tal utilisĂ© en filet ou silhouette, et de l’autre l’écaille de tortue, la corne de bovin, l’ivoire, l’os et le bois qui ne rĂ©agissent pas de la mĂȘme façon aux variations thermiques et hygromĂ©triques ambiantes. Le bois par exemple se gonfle en prĂ©sence d’humiditĂ© humiditĂ© relative de l’air et se rĂ©tracte en prĂ©sence d’air sec. Le laiton ou l’étain utilisĂ©s en marqueterie se dilatent uniquement Ă  la chaleur et se rĂ©tractent lorsque la tempĂ©rature descend. Ces fauteuils et ces cadres de cet intĂ©rieur parisien ont nĂ©cessitĂ© pour leur dorure six plaques de colle de peau de lapin et la vitrine au moins deux plaques de colle dos mĂ©langĂ©e Ă  de la colle de nerf pour maintenir sa marqueterie. Console des frĂšres Slodtz – milieu du XVIIIe siĂšcle – ChĂąteau de Versailles – Cabinet de la pendule. Les meubles mais aussi les boiseries dorĂ©es font appel Ă  la colle de peau de lapin pour les enduits. ChĂąteau de Cormatin – Coffre de cheminĂ©e en bois dorĂ© et polychromĂ©. DĂ©but XVIIe siĂšcle. Le fond des panneaux est en azurite, les cartouches et les chutes de fruits rehaussĂ©s d’or appliquĂ© Ă  la feuille sur un “enduit tampon” Ă  la craie additionnĂ©e de colle de peau. Ici, peut-ĂȘtre plus qu’ailleurs, la colle doit assurer son rĂŽle d’élasticitĂ© pour suivre les variations dimensionnelles du bois soumis tantĂŽt Ă  de fortes tempĂ©ratures tantĂŽt au froid. Une “marqueterie Boulle” placĂ©e dans un air chaud et sec travaille d’une maniĂšre contrariĂ©e l’ñme et les placages en bois se rĂ©tractent alors que la marqueterie en mĂ©tal se dilate et sort au besoin de son emplacement. L’élĂ©ment absorbant du jeu de la marqueterie la colle La colle mise au point pour maintenir ces Ă©lĂ©ments instables doit non seulement les accrocher sur le support, au moyen des liaisons hydrogĂšnes pour lier les matiĂšres organiques, mais aussi ĂȘtre trĂšs souple et assez Ă©paisse pour faire office de film tampon et absorber une partie des variations dimensionnelles des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments constitutifs en prĂ©sence. Le collagĂšne semble ĂȘtre prĂ©disposĂ© Ă  cette mission, mais tous les collagĂšnes n’ayant pas les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s, une sĂ©lection s’impose. Le collagĂšne extrait de la peau de lapin ou jadis du mouton, forme un film trop fin pour remplir cette mission. Celui extrait des os et des nerfs des bovins, utilisĂ© encore en Ă©bĂ©nisterie pour les placages en bois, forme un film suffisamment Ă©pais mais devient trop rigide et vite cassant. Une matiĂšre premiĂšre idĂ©ale mais qui, hĂ©las, n’existe plus Ce dĂ©licat problĂšme fut en partie rĂ©solu les fils et petits-fils de AndrĂ©-Charles Boulle restaurĂšrent continuellement les oeuvres de leur aĂŻeul par l’utilisation de la colle de poisson. Mais pas de n’importe quel poisson, ni de quelle partie du poisson. II s’agit de l’esturgeon, et plus prĂ©cisĂ©ment de la vessie natatoire. La vessie natatoire de l’esturgeon est une membrane qui se dilate ou se rĂ©tracte en permanence pendant la vie du poisson. Les fibres protĂ©iniques du collagĂšne qui entrent dans sa constitution possĂšdent la particularitĂ© d’ĂȘtre excessivement souples. L’extraction de la colle se fait de la mĂȘme maniĂšre que pour les autres colles protĂ©iniques. La colle de vessie natatoire forme un joint Ă©lastique qui ne durcit jamais complĂštement. Cette colle de poisson n’existe plus de nos jours et celle que nous trouvons dans le commerce est extraite des tĂȘtes, peaux et arĂȘtes des poissons sans aucune sĂ©lection des espĂšces. Les Ă©lĂ©ments de base sont recueillis dans les usines de conserve et de surgelĂ©s. Il y a un Ă©norme fossĂ© entre la colle de poisson du XVIIIĂš siĂšcle et la colle de poisson actuelle comme l’attestent leurs propriĂ©tĂ©s. La nouvelle colle ne peut plus convenir Ă  la marqueterie Boulle et le restaurateur devra se tourner vers d’autres colles. LE SUCCÈS ÉPHÉMÈRE DES COLLES SYNTHÉTIQUES De nombreuses tentatives ont Ă©tĂ© entreprises depuis leur mise au point pour subvenir aux besoins des restaurateurs. Celles qui connurent le plus de succĂšs furent l’araldite Ă  prise lente, les colles NĂ©oprĂšne semi-contact et les colles vinyliques. L’araldite standard C’est une rĂ©sine Ă©poxy Ă  prise lente, Ă  deux composants, qui forme un film pouvant ĂȘtre trĂšs Ă©pais et relativement souple. L’adhĂ©sion avec les mĂ©taux est trĂšs bonne grĂące aux liaisons molĂ©culaires, bonne avec le bois , grĂące Ă  l’accrochage mĂ©canique dans les vaisseaux et les pores, moyenne avec l’écaille et la corne. Devant ce rĂ©sultat assez satisfaisant l’araldite standard remporta un Ă©norme succĂšs jusqu’à ce que les premiers inconvĂ©nients apparaissent dix ans plus tard vers les annĂ©es 1970. L’humiditĂ© contenue en permanence dans le bois migre vers la surface lorsque l’air ambiant est assĂ©chĂ© comme nous l’avons dĂ©jĂ  vu. Ne pouvant traverser le film de la colle, elle se concentre contre la paroi de la colle et conduit parfois Ă  une condensation en eau. Les moisissures se dĂ©veloppent alors provoquant une dĂ©gradation interne qui se matĂ©rialise par une pourriture du bois. La marqueterie liĂ©e Ă  l’araldite se dĂ©colle de son support et le restaurateur devra ĂŽter mĂ©caniquement la rĂ©sine. Ceci reste excessivement dĂ©licat et long, vu les Ă©paisseurs en question. Le vieillissement de l’époxy pose Ă©galement un problĂšme puisque ses deux composantes sont souvent mĂ©langĂ©es au jugĂ© de par leur conditionnement. La colle n’atteint donc pas toujours ses qualitĂ©s optimales et s’en trouve fragilisĂ©e. L’irrĂ©versibilitĂ© de la rĂ©sine Ă©poxy dans le bois pose Ă©galement un problĂšme. Comment restaurer, par exemple, un siĂšge dont les assemblages ont Ă©tĂ© bourrĂ©s d’araldite ? La rĂ©sine s’est dissociĂ©e du bois, l’assemblage prend du jeu et n’est plus fonctionnel. Mais la rĂ©sine faisant bloc, l’assemblage ne peut ĂȘtre ouvert et risque de porter Ă  faux et de casser. Pour toutes ces raisons, cette rĂ©sine Ă©poxy est bannie aujourd’hui de tous travaux de restauration. Les colles NĂ©oprĂšne semi-contact Elles forment des films trĂšs souples fins et peu accrocheurs sur les bois abĂźmĂ©s et fragilisĂ©s. MalgrĂ© de bons rĂ©sultats dans l’immĂ©diat, leur vieillissement rapide et leur irrĂ©versibilitĂ© les excluent Ă©galement de tous travaux de restauration. Il n’en est pas de mĂȘme dans l’industrie moderne oĂč elles sont trĂšs en faveur, car les matĂ©riaux utilisĂ©s sont neufs, propres et les critĂšres de longĂ©vitĂ© et de rĂ©versibilitĂ© bien diffĂ©rents. La colle vinylique La colle vinylique appelĂ©e communĂ©ment en atelier “Colle blanche” est une Ă©mulsion d’acĂ©tate de polyvinyle dans de l’eau. Elle possĂšde donc une apparence laiteuse, comme toutes les Ă©mulsions aqueuses. Apparue au lendemain de la seconde guerre mondiale, on la trouve actuellement adaptĂ©e Ă  divers temps de prise, pour coller le bois comme les textiles. La colle vinylique destinĂ©e au bois se fixe molĂ©culairement et mĂ©caniquement sur le subjectile sans film. Le collage se fait sous pression pour Ă©liminer la formation d’un film de colle qui gommerait et formerait une zone de faiblesse. Les surfaces doivent ĂȘtre en contact, lisses et propres pour obtenir le rendement maximum. Cette colle est trĂšs rĂ©pandue dans l’industrie de l’ameublement en bois. Mais en restauration, oĂč les surfaces ne sont jamais parfaitement en contact et oĂč la mise sous pression peut engendrer des dĂ©gradations, comme dans le cas de bois vermoulus, la colle blanche doit ĂȘtre utilisĂ©e avec prudence. Sa rĂ©versibilitĂ©, Ă  l’eau, n’est pas Ă©vidente in situ. LA MEILLEURE SOLUTION LA COLLE FORTE La colle forte des Ă©bĂ©nistes se compose de fibres protĂ©iniques extraites des os et des nerfs des bovins par un procĂ©dĂ© analogue Ă  celui de l’extraction de la colle de peau. L’attention apportĂ©e Ă  la prĂ©paration des plaques joue Ă©galement un rĂŽle primordial dans la qualitĂ© du produit fini. La qualitĂ© actuelle n’est plus ce qu’elle Ă©tait il y a trente ans. Les marqueteurs mĂ©langeaient eux-mĂȘmes la colle d’os Ă  la colle de nerf pour obtenir le rendement optimum pour la marqueterie Boulle. Il semble que des rĂ©sultats similaires Ă  la colle de vessie natatoire d’esturgeon furent obtenus au XIXe siĂšcle en relevant les frĂ©quences des interventions des restaurateurs. Quoique aujourd’hui la qualitĂ© de la colle forte laisse Ă  dĂ©sirer, elle apparaĂźt tout de mĂȘme comme la meilleure colle pour la marqueterie Boulle en remplacement de la colle de peau de poisson d’autrefois. L’adhĂ©sion chimique qui est mĂ©diocre avec le mĂ©tal est compensĂ©e par l’application d’un agent tensioactif comme l’ail et augmentĂ© par un accrochage mĂ©canique grĂące aux nombreux sillons griffĂ©s dans la partie mĂ©tallique de contact. Deux choses m’ont frappĂ©. La premiĂšre, qu’il n’existe toujours pas de label de protection garantissant la stabilitĂ© et l’origine des composants dans les produits utilisĂ©s par les Ă©bĂ©nistes, doreurs et restaurateurs d’art. La seconde, qu’aucun doreur ni institut n’avait pris le problĂšme Ă  sa source en contactant le fabricant. Cartel par le Roy Ă  Paris. La laque verte rehaussĂ©e de roses et d’animaux est appliquĂ©e sur lin enduit composĂ© de craie et de colle de peau de lapin. Colonne tronquĂ©e en chĂȘne peint en faux marbre et poirier sculptĂ© Ă  la feuille d’or, posĂ©e Ă  l’eau avec effets de brubis et de mats. ExĂ©cutĂ©e en 1977 dans les ateliers de restauration du ChĂąteau de Versailles, menuiserie et sculpture Gilles Perrault, cette colonne qui fait partie d’une paire a Ă©tĂ© scrupuleusement reproduite ,selon les inventaires d’époque. Le fĂ»t est creux, en chĂȘne dont les ais sont assemblĂ©s Ă  pan octogonaux, les tigettes et asperges en poirier ainsi que la base. Le faux marbre comme la dorure sont rĂ©alisĂ©s sur un enduit Ă  la colle de peau de lapin additionnĂ©e de craie. Article & Photographies © Revue Experts

AtelierYael Céladon : Colle de peau de lapin. Peinture et patine naturelles sur meubles et objets. Techniques traditionnelles et naturelles
Cette superbe Peau de lapin est l'accessoire idéal pour intégrer la fourrure par petites touches dans votre intérieur. En centre de table, en dessous de vase ou sur un accoudoir, vous aussi vous allez craquer pour la Peau de la lapin naturelle !Maison Thuret Optez pour des Peaux de lapin de Qualité ! Lire la suiteShow less Description Détails Avis clientsLa peau de lapin est une bien belle idée pour ceux qui recherche la simplicité dans la touche de fourrure déco. De petite tailles, utilisez-la en vide poche à l'entrée de la maison, en dessous de photophore pour parfaire le tout, ou tout simplement en centre de table pour votre déco d' Peau de lapin blanc étant naturelle, les variantes de coloris sont de lapin naturelle. Photo non contractuelle. D'une peau à l'autre, la forme, la couleur et les dimensions peuvent varier. Lire la suiteShow lessRéférence PDLB Data sheetDimensions de la peau 25/30 x 40 cm environColoris de la peau Peau BlancPeau naturelle ou Peau teintée Peau NaturelleLongueur des poils de la peau Poils de 1 cm environOrigine de la peau Peau de Lapin Merci de vous inscrire en premier. Se connecter
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Recettede base: - Colle de peau de lapin en granulĂ©s ; - Eau ;- Blanc de Meudon ou carbonate de calcium. PrĂ©paration : Laisser gonfler 75 g de colle de peau dans 1/2 litre d'eau pendant 12h. Chauffer le mĂ©lange dans une casserole Ă  feu doux. Ajouter progressivement 1 kg de blanc de Meudon. Le mĂ©lange obtenu doit ĂȘtre bien lisse. Laisser
1. La peinture Ă  la colle de peau une gamme vaste La colle de peau est un liant naturel tirĂ© de la peau de lapin et, comme tous les liants naturels, elle ne se conserve pas longtemps. La colle de peau permet de rĂ©aliser de trĂšs nombreuses peintures. Plus ou moins mates, plus ou moins transparentes, des effets de patines ainsi que des enduits dĂ©coratifs uniques. La colle de peau s'associe Ă  d'autres liants pour former diffĂ©rents types de peinture comme par exemple la colle de peau et la chaux pour des patines superbes sur des boiseries de qualitĂ© ou sur vos meubles ou encore sur des cadres moulurĂ©s en bois. Cela donne une peinture dĂ©licatement poudrĂ©e Ă  travailler en patines. ou la colle de peau et l'huile pour des Ă©mulsions Ă©tonnantes donnant des patines sur bois superbes. et beaucoup d'autres assemblages, secrets d'artisans en restauration d'art. La colle de peau s'associe Ă  des charges fines. La peinture Ă  la colle de peau, le gesso traditionnel, l'apprĂȘt naturel, les effets imitant la pierre sont obtenus avec cette colle. 2. La peinture Ă  la colle de peau une prĂ©paration et une application particuliĂšre La colle de peau a la particularitĂ© de devoir ĂȘtre prĂ©parĂ©e, travaillĂ©e et appliquĂ©e Ă  chaud. Toutes les peintures Ă  la colle de peau se passent tiĂšdes sur le support avec un trĂšs large spalter ou une brosse Ă  badigeon. La superposition des couches demandent une attention particuliĂšre. Comme pour toutes les autres gammes de peinture, vous pouvez travailler en matiĂšre, en superposition et en patines. Les peintures Ă  la colle de peau traditionnelles sont rĂ©versibles et non lessivables. On ne peut les utiliser dans des piĂšces humides ou dans des piĂšces sujettes Ă  salissure. Mais bien protĂ©ger, elles sont des pures merveilles sur les boiseries intĂ©rieures et les meubles repeints. Voici des livres prĂ©sentant diffĂ©rentes utilisations de la colle de peau. Le livre "La colle de peau, ses utilisations en peintures et en patines" comprend les deux autres livres. Bonne lecture ! peindre au naturel La colle de peau ses utilisations en peintures et en patines comment faire son gesso naturel Le gesso, recettes et applications faire sa patine naturelle La patine Ă  la colle de peau

5cuillĂšres Ă  soupe de colle de peau de lapin, 35 cl d’eau, 250 gr de blanc de Meudon. Recette : Laissez tremper une nuit entiĂšre la colle de lapin dans l’eau. Le lendemain, faire chauffer au bain marie et ajouter le blanc de Troyes. Ne pas laisser bouillir la colle qui perdrait ainsi ses qualitĂ©s adhĂ©sives. PEINTURE AU LAIT DE CHAUX :

Stage Colle de peau de lapin» Enduits et Polychromie sur bois Ce stage s’adresse Ă  un public averti ou qui a dĂ©jĂ  suivi un stage Ă  l’Atelier de Peinture Naturelle. dĂ©sireux de s’initier et de pratiquer les techniques traditionnelles de peinture. La colle de peau de lapin est le liant des enduits traditionnels ou gesso pour le bois et les toiles de chevalet, la peinture Ă  la colle est une superbe technique de peinture mate utilisĂ©e notamment sur les toiles peintes dĂ©coratives du 18° et les dĂ©cors de théùtre, oubliĂ©e voire perdue depuis la dĂ©couverte de l’acrylique dans les annĂ©es 50. Comme toujours Ă  l’Atelier de peinture naturelle, nous n’ouvrons pas de pot de peinture prĂȘte Ă  l’emploi, je vous apprends Ă  fabriquer toutes vos peintures, vos vernis et vos cires Ă  partir de matiĂšres premiĂšres naturelles et non toxiques. Ce stage se dĂ©roule sur 4 jours. Programme Formulation et prĂ©paration des enduits et des peintures traditionnelles naturelles Ă  la colle de peau de lapin, au blanc de Meudon, au kaolin. La coloration s’effectue exclusivement aux pigments naturels et vous rĂ©aliserez un nuancier lors du stage. Finitions aux vernis et Ă  la cire naturels, fabriquĂ©s et teintĂ©s ensemble Ă  l’atelier. Pendant les 4 jours du stage, vous rĂ©aliserez 5 peintures et patines diffĂ©rentes Ă  partir de diffĂ©rentes recettes de peinture Ă  la colle de peau sur panneaux Ă©chantillons, un motif patinĂ© en polychromie, un nuancier avec diffĂ©rentes finitions cires et vernis mais aussi un petit meuble apportĂ© par vos soins que vous rĂ©aliserez entiĂšrement Ă  l’atelier encollage, gesso, peinture et finition sur bois et toile de lin brut. Prochains stages de colle de peau de lapin Enduits traditionnels et Polychromie Ă  la Colle de peau 5 jours PARIS Nous consulter AVIGNON du 17 au 21 Avril 2018 MatĂ©riel fourni lors du stage de patine Liants, Pigments, Brosserie et Supports. Tarif Particuliers 430 € les 4 jours Entreprise et Professionnel 505,68 € es 4 jours Effectif maximum 8 personnes Recettes mises en oeuvre suivant le stage Ă  la colle de peau de lapin traditionnel pour laques d’abeille et de Carnauba LES AUTRES STAGES PEINTURE MURALE COULEURS et Pigments Naturels PEINTURE A LA COLLE de Peau de Lapin PEINTURE SUR BOIS POCHOIR FAUSSES MATIERES ENDUITS DECORATIFS EXEMPLES DE PATINES SUR BOIS REALISEES LORS DES STAGES 1 Colle pure 2. On ajoute 250g de craie 3. On ajoute 250g de craie 4. On ajoute 250g de craie 5. On ajoute 250g de craie. Variante n°3. Colle de base (CB) dosĂ©e avec 100g de colle de peau (poudre, granulĂ©s ou plaque) pour 900g d’eau. On saupoudre la CB avec de la craie jusqu’à ce que la colle n’absorbe plus de poudre (saturation). On    3,30 € TTC Dosage pour gesso traditionnel 5 cuillĂšres Ă  soupe de colle de peau pour 35cl d'eau bouillante et 250g de blanc de Meudon. S'applique en couche pour donner une surface lisse. PrĂ©paration de support. Poids QuantitĂ© Partager Partager Google+ Pinterest DĂ©tails du produit RĂ©fĂ©rence 1677800 16 autres produits dans la mĂȘme catĂ©gorie Quick view Cire Ă  modeler jaune À partir de 10,00 € Quick view Broux de noix en poudre À partir de 2,88 € Quick view RĂ©sine dammar À partir de 5,70 € Quick view Paraffine en bloc À partir de 20,80 € Quick view Colle d'os À partir de 4,32 € Quick view Colophane À partir de 3,50 € Quick view Colle de peau en plaque À partir de 16,00 € Quick view Cire d'abeille pur jaune À partir de 16,50 € Quick view Cire microcristalinne À partir de 10,00 € Quick view Vernis gomme laque blanche À partir de 12,00 € Quick view Vernis gomme laque brune À partir de 10,50 € Quick view Paraffine en grain À partir de 5,68 € Quick view Cire de fonderie À partir de 10,00 € Quick view Cire de carnauba jaune À partir de 5,25 € Quick view Gomme arabique À partir de 5,80 € Quick view Broux d'acajou À partir de 3,18 € Dosage pour gesso traditionnel 5 cuillĂšres Ă  soupe de colle de peau pour 35cl d'eau bouillante et 250g de blanc de Meudon. S'applique en couche pour donner une surface lisse. PrĂ©paration de support.

Lacolle de peau de lapin est fabriquĂ©e Ă  partir des peaux des lapins qui contiennent naturellement une matiĂšre collante. Elle est traitĂ©e et vendue sous forme de granulĂ©s. Avant de s’en servir, tremper ces granulĂ©s une nuit dans un bocal avec 10 fois leur volume d’eau.

GALERIES Ambiance Animaux Copies de MaĂźtres Trompe l’Ɠil et dĂ©cors Etudes Fleurs Fruits Illustrations LĂ©gumes Natures silencieuses Paysages & architecture Portraits A propos de l’artiste Contact Informations lĂ©gales DĂ©monstrations AccueilDĂ©monstrations Le Petit portrait entre les colonnes Cet exemple en huile sur bois. On peut expliquer que cet exemple illustre la nĂ©cessitĂ© de prendre soin des prĂ©parations des supports sur lesquels on va peindre. Un support bien prĂ©parĂ© facilite la rĂ©ussite de l’Ɠuvre. Les Ă©tapes de la crĂ©ation PrĂ©paration du bois avec 7 couches de colle de peau de lapin et blanc de Meudon les pigments rouges apportent une luminositĂ© Ă  la peinture Travail des lumieres et des ombres prĂ©alable Ă  la couleur RĂ©sultat final Commentaires, astuces, conseils... La colle de peau de lapin et le blanc de Meudon, qu'est-ce ? La colle de peau de lapin est fabriquĂ©e Ă  partir des peaux des lapins qui contiennent naturellement une matiĂšre collante. Elle est traitĂ©e et vendue sous forme de granulĂ©s. Avant de s’en servir, tremper ces granulĂ©s une nuit dans un bocal avec 10 fois leur volume d’eau. Le blanc de Meudon est extrait des carriĂšres de craie et se prĂ©sente sous forme de poudre. Faire fondre le mĂ©lange eau-granulĂ©s au bain-marie Ă  feu trĂšs doux, puis ajouter progressivement le blanc de Meudon jusqu’à avoir une sorte de sauce blanche un peu lors de cette opĂ©ration, ne pas faire pĂ©nĂ©trer de bulles d’air en mĂ©langeant, sinon, il y aura des bulles d’air qui Ă©clateront lors du sĂ©chage des couches, laissant un petit cratĂšre Ă  la 7 couches, laisser sĂ©cher entre chacune d’elles et poncer avec une toile Ă©meri trĂšs fine, puis au final, avec une pierre ponce mouillĂ©e. On obtient ainsi un support trĂšs lisse. Dh9y6X.
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