DĂ©sormais sĂ»r de lui, le prĂ©sident parle sans dĂ©tour de Bemba, de la guerre Ă lâEst, de la corruption, des mobutistes et de Sankara. CitĂ© de lâUnion africaine, quartier du mont Ngaliema, Kinshasa, mardi 12 juin en dĂ©but de matinĂ©e. Joseph Kabila, 36 ans, reçoit Jeune Afrique pour sa premiĂšre grande interview depuis le dĂ©but de lâannĂ©e. La veille encore, il portait au menton la barbe naissante des jeunes sages, quâil lui arrive de laisser pousser. Mais câest rasĂ© de prĂšs, en costume taillĂ© sur mesure, quâapparaĂźt le prĂ©sident congolais. Lisse, net, presque impĂ©nĂ©trable. Sur son bureau, qui fut celui de son pĂšre assassinĂ© en 2001, un ordinateur, un dictionnaire anglais-français, des dossiers aux couleurs de la RĂ©publique, un livre dâart sur la Turquie et, derriĂšre, posĂ©e sur une Ă©tagĂšre, une photo de lui-mĂȘme avec Jacques Chirac sur le perron de lâĂlysĂ©e. Fauteuils de cuir moutarde, tapis orientaux. Lâensemble est clair, impersonnel, un rien kitsch. Ă lâĂ©couter parler de sa voix Ă la fois adolescente et mĂ©tallique, dans un français impeccable â que de progrĂšs en ce domaine depuis six ans ! -, on se demande comment le fils du trĂšs autoritaire et tonitruant Laurent-DĂ©sirĂ© Kabila peut porter sur ses Ă©paules le poids dâun pays continent aussi peuplĂ© que la France. Ălu en octobre 2006 avec 58 % des voix, cet homme secret, introverti et Ă©nigmatique recĂšle en vĂ©ritĂ© une grande habiletĂ© politique, une Ă©vidente force de caractĂšre, un vrai courage physique, et cette sorte dâaura ambiguĂ« que projettent autour dâelles les personnalitĂ©s indĂ©chiffrables aux rĂ©actions imprĂ©visibles. De son pĂšre omnipotent et Ă©crasant, Joseph Kabila a hĂ©ritĂ© une tendance Ă se mĂ©fier de ses congĂ©nĂšres â il nâa, parmi ses pairs chefs dâĂtat, aucun vĂ©ritable ami â mais aussi un sens exacerbĂ© du patriotisme et de la puissance potentielle du Congo. Lâapprenti maladroit et mutique des premiĂšres annĂ©es, que lâon disait manipulĂ© par le clan des Katangais » et que les prĂ©sidents recevaient avec condescendance et paternalisme, a cĂ©dĂ© la place Ă un homme sĂ»r de lui, Ă lâhumour acide et dont la rĂ©serve naturelle ne passe plus dĂ©sormais pour de la timiditĂ©. Chez lui, il le sait, la situation reste mouvante. Du Bas-Congo aux deux Kivus, les tensions sont toujours vives. Alors que le riche Katanga rĂȘve dâautonomie les yeux rivĂ©s sur lâAfrique australe, Kinshasa, mĂ©gapole polluĂ©e, vibrante et anarchique de sept millions dâhabitants, peine Ă se relever. Partout, les fruits de la paix et de la dĂ©mocratie se font attendre pour une population exsangue, prompte Ă fustiger les lenteurs et les lourdeurs dâun gouvernement obĂšse. Quant Ă lâĂ©tat de grĂące, il est mort les 22 et 23 mars dernier, lorsque la Garde rĂ©publicaine a taillĂ© en piĂšces les miliciens du sĂ©nateur Jean-Pierre Bemba, en plein cÂur de la capitale. En quasi-exil au Portugal depuis deux mois et demi, celui qui fut le principal adversaire de Joseph Kabila Ă la prĂ©sidentielle de 2006, recueillant 42 % des voix au second tour, ne semble pas prĂšs de rentrer Ă Kinshasa, tant son Ă©loignement arrange tout le monde â y compris ses propres lieutenants et le prĂ©sident du SĂ©nat, lâex-dinosaure mobutiste Kengo wa Dondo. De tout cela et de bien dâautres choses, Kabila parle ici sans dĂ©tour, cartes sur table. Ă lâissue de notre entretien, dans une grande salle voisine, face Ă soixante ministres et vice-ministres, sagement assis avec, Ă sa droite, Antoine Gizenga, 82 ans, Premier ministre aux allures de patriarche, le chef de lâĂtat congolais a prĂ©sidĂ© le Conseil de gouvernement. Lorsque, aprĂšs avoir scannĂ© la salle de ses yeux perçants, il a pris la parole dâune voix douce pour nous demander de bien vouloir respecter le huis clos des dĂ©bats, on aurait pu entendre les mouches voler. Qui a dit que Joseph, fils du mzee, nâavait pas de charisme ? Jeune Afrique Au lendemain de votre Ă©lection, il y a huit mois, vous avez dĂ©fini cinq chantiers prioritaires. Cinq dĂ©fis que vous avez promis de relever pendant votre mandat les infrastructures, la santĂ©, lâĂ©ducation, lâhabitat, lâeau et lâĂ©lectricitĂ©. Dâici Ă 2011, en si peu de temps, la tĂąche paraĂźt gigantesque. Vous nâavez pas vu trop grand ? Joseph Kabila Le mandat de cinq ans, ce nâest pas moi qui en ai dĂ©fini la durĂ©e, câest la Constitution. Mais nâayez crainte en 2011, chacun de ces cinq chantiers aura considĂ©rablement Ă©voluĂ©. Il y faut, certes, des moyens, bien au-delĂ des 180 millions de dollars octroyĂ©s par la Banque mondiale ou des malheureux 25 millions du FMI. Le gouvernement et moi, nous nous battons pour cela. Câest lâĂ©tape actuelle. Il y faut aussi des conditions. La bonne gouvernance en est une. Dans vos discours, vous ne cessez de fustiger ce que vous appelez les antiÂvaleurs » corruption, gabegie, dĂ©tournements, etc. Fort bien. Sauf que ce terme dâ antivaleurs » a Ă©tĂ© forgĂ© par un certain Mobutu Sese Seko, qui prĂ©tendait lutter contre, avec les rĂ©sultats que lâon connaĂźt. Quelles garanties ont les Congolais que lâHistoire ne se rĂ©pĂ©tera pas ? Mobutu pouvait effectivement faire ce genre de promesses sans que cela soit suivi dâeffets. Mais le gouvernement dâaujourdâhui nâest pas celui de Mobutu. Il est issu dâĂ©lections dĂ©mocratiques qui se renouvelleront Ă lâavenir et il a donc tout intĂ©rĂȘt Ă tenir ses obligations de rĂ©sultats. Deux exemples la rĂ©forme en cours de la justice et la Commission de rĂ©vision des contrats miniers. Et puis, câest une affaire de conviction. La bonne gouvernance est une exigence des Congolais, je me dois dây rĂ©pondre. Les Congolais semblent déçus tout de mĂȘme par les lenteurs du gouvernement. LâĂ©tat de grĂące est terminĂ©, et le dĂ©senchantement pointe. En avez-vous conscience ? Nul nâest plus pressĂ© dans ce pays que le prĂ©sident de la RĂ©publique. Nul nâest plus impatient que moi de voir des rĂ©sultats. Mais le Congo est un gĂ©ant endormi depuis quarante ans et qui commence tout juste Ă se rĂ©veiller. Ce nâest pas une mince affaire, en tout cas pas une affaire de huit mois. Nous sortons de plusieurs annĂ©es de guerre, ne lâoubliez pas. Cela dit, je comprends la frustration des gens, elle est lĂ©gitime. Mais quâon nous laisse travailler un peu avant de juger ce gouvernement. En septembre prochain, il sera possible de tirer un premier bilan. Votre Premier ministre Antoine Gizenga est une personnalitĂ© Ă©minemment respectable. Un monument historique, dit-on. Mais il a 82 ans et derriĂšre lui une vie Ă©prouvante. Son Ăąge nâest-il pas un handicap ? Je ne le pense pas et je me garderai bien dâĂ©mettre sur son action un jugement prĂ©maturĂ©. Je vois plutĂŽt quâil travaille et que son gouvernement travaille. Pour le reste, je vous lâai dit, attendons septembre. Jean-Pierre Bemba, votre principal adversaire politique, qui a recueilli 42 % des voix lors de lâĂ©lection prĂ©sidentielle, vit depuis plus de deux mois au Portugal dans une sorte dâexil qui ne dit pas son nom. Nâest-ce pas lĂ un ratĂ© de taille dans le fonctionnement de la toute jeune dĂ©mocratie congolaise ? Ăcoutez. SĂ©golĂšne Royal a obtenu 47 % Ă la prĂ©sidentielle française. Est-elle partie se cacher ou se soigner en Nouvelle-ZĂ©lande ? Non. Elle est restĂ©e Ă Paris pour se battre sur le terrain politique. Le dysfonctionnement est ailleurs. Si M. Bemba est parti, câest que le terrain sur lequel il a voulu jouer le troisiĂšme tour des Ă©lections â et sur lequel il a perdu â nâavait rien de politique. Les Ă©vĂ©nements des 22 et 23 mars dernier ont Ă©tĂ© trĂšs graves. Il est indispensable dâen identifier les responsables et de les traduire en justice, sinon on risque de ne jamais en finir avec lâimpunitĂ© dans ce pays. Ce que je dis lĂ est Ă©galement valable pour les Ă©vĂ©nements du Bas-Congo, fin janvier, et pour ceux de lâIturi. Le sĂ©nateur Bemba est, certes, parti de Kinshasa le 11 avril avec lâautorisation du prĂ©sident du SĂ©nat. Mais la justice congolaise, elle, rĂ©clame son dĂ». Le procureur gĂ©nĂ©ral de la RĂ©publique a ouvert une enquĂȘte et demandĂ© la levĂ©e de lâimmunitĂ© parlementaire de M. Bemba. Laissons donc la justice faire son travail. Quelle est votre analyse des Ă©vĂ©nements de mars ? Certains, dans votre entourage, assurent que Jean-Pierre Bemba voulait sâemparer du pouvoir par la force â ce que ce dernier dĂ©ment formellement. Dâautres avancent la thĂšse de la panique Bemba refusait de dĂ©sarmer sa garde parce quâil craignait pour sa sĂ©curitĂ© Il y a un peu de tout cela. De lâaffolement sans doute, mais aussi une volontĂ© de porter atteinte aux institutions Ă©lues de ce pays. Le rĂ©sultat, vous le connaissez. Vingt-quatre heures de combat Ă Kinshasa et beaucoup de vies fauchĂ©es. Combien ? Un ambassadeur europĂ©en a parlĂ© de deux cents Ă six cents morts. Câest exagĂ©rĂ©. Plus dâune centaine, sans doute, dont les militaires et les policiers. Mais une centaine de trop. Avez-vous reçu lâaide de troupes angolaises ? Non, absolument pas. Pourtant, cela se dit et se publie toujours. Vous savez, la rumeur, ici, câest comme une maladie grave. Elle emporte toujours ceux qui la propagent. La communautĂ© internationale vous a accusĂ© dâavoir fait Ă cette occasion un usage disproportionnĂ© de la force. Que rĂ©pondez-vous ? Lorsque lâarmĂ©e libanaise utilise ses chars lourds et ses hĂ©licoptĂšres de combat pour venir Ă bout de deux Ă trois cents miliciens islamistes terrĂ©s dans un camp de rĂ©fugiĂ©s, tout le monde trouve cela normal. Ă Kinshasa, nous avions six cents rebelles en face de nous. Aucun hĂ©licoptĂšre nâest entrĂ© en action et trĂšs peu de blindĂ©s. Jâai privilĂ©giĂ© lâusage de lâinfanterie sur celui des chars, afin de rĂ©duire le nombre des victimes. Ă cause de cela, nous avons perdu plus de quarante hommes. Soyons sĂ©rieux lâusage de la force a Ă©tĂ© tout Ă fait proportionnel Ă la menace, voire en deçà . Souhaitez-vous que la procĂ©dure ouverte contre le sĂ©nateur Bemba aille Ă son terme ? Je crois que câest le souhait de tout le monde. En tant que garant de la Constitution, je dois faire en sorte que ces Ă©vĂ©nements ne se reproduisent pas. Il est donc nĂ©cessaire que la justice fasse son travail. Quel Ă©tait, selon vous, lâobjectif de Jean-Pierre Bemba ? Je vous lâai dit. La prise du pouvoir. Et que comptait-il faire de vous dans cette hypothĂšse ? MâĂ©liminer physiquement. En ĂȘtes-vous sĂ»r ? Il le disait ouvertement Ă tout le monde, en plein Kinshasa ce sera moi ou lui », aujourdâhui, on va le tuer ». Quand on regarde bien le plan de progression de ses troupes les 22 et 23 mars, il est clair que son but Ă©tait de prendre dâassaut ma rĂ©sidence. Que voulez-vous de plus ? Vos proches ont ouvertement critiquĂ© le comportement des Casques bleus de la Monuc lors de ces Ă©vĂ©nements. Partagez-vous ces accusations de passivitĂ© ? Jâavoue que je me pose certaines questions. La Monuc nâa pas de rĂŽle proactif, et câest lĂ tout le problĂšme. Les Casques bleus Ă©taient prĂ©sents tout autour du QG de Bemba quand les miliciens droguĂ©s en sont sortis pour sâattaquer Ă la police et Ă lâarmĂ©e. Ils sont restĂ©s lâarme au pied sans intervenir. Il y a de quoi sâinterroger. Une rĂ©conciliation est-elle encore possible entre vous et M. Bemba ? En tant que chef de lâĂtat, je nâen fais pas une affaire personnelle. Mais il faut que la justice passe. Et sâil se dĂ©cidait finalement Ă accepter les conditions sĂ©curitaires prĂ©vues par les accords de novembre 2006 pour les anciens vice-prĂ©sidents, câest-Ă -dire douze gardes du corps et pas un de plus, pourriez-vous passer lâĂ©ponge ? Il faudra y rĂ©flĂ©chir Ă deux fois. AprĂšs ce qui sâest passĂ©, tout est Ă revoir. Je vous le rappelle il y a eu des morts, beaucoup de morts. Et le temps de lâimpunitĂ© est rĂ©volu. De trĂšs violents affrontements ont opposĂ© il y a cinq mois votre armĂ©e aux membres du mouvement Bundu dia Kongo, dans la province du Bas-Congo, faisant plus de trois cents morts. Saura-t-on un jour qui est responsable ? Jây compte bien. Une commission dâenquĂȘte sâest rendue sur le terrain Ă la demande du procureur gĂ©nĂ©ral. Nous attendons Ă©galement la levĂ©e de lâimmunitĂ© parlementaire dâun dĂ©putĂ© directement impliquĂ© dans ces incidents1. LâAssemblĂ©e nationale vient dâexaminer ce dossier. Jâattends son rapport, car jâaimerais bien, moi aussi, savoir exactement ce qui sâest passĂ©. Nây a-t-il pas eu une occasion manquĂ©e au lendemain de votre Ă©lection ? Pourquoi nâavez-vous pas profitĂ© de votre victoire pour tendre la main Ă Jean-Pierre Bemba et lâinclure dans une formule dâunion, une sorte de partage du pouvoir ? CâeĂ»t Ă©tĂ© au contraire une erreur historique. Les Ă©lections dĂ©mocratiques de 2006 ont Ă©tĂ© une vraie rĂ©volution, et il Ă©tait hors de question de donner aux Congolais lâimpression que rien nâavait changĂ©. Quâest-ce qui a plombĂ© ce pays pendant des dĂ©cennies, si ce nâest prĂ©cisĂ©ment cette conception du pouvoir comme un gĂąteau Ă partager ? Pour les politiciens de cette Ă©poque, lâĂtat et la nation Ă©taient de simples slogans, seul comptait leur intĂ©rĂȘt propre Je suis ministre ou PDG, jâignore de quoi demain sera fait, il faut donc que jâaccumule tout de suite. » Une culture de la prĂ©dation qui a donnĂ© les rĂ©sultats que lâon connaĂźt. Je suis un homme de consensus, je ne suis donc pas, dans le fond, hostile Ă lâouverture. Mais Ă condition que ceux qui entrent au gouvernement ne cherchent pas Ă le saboter. Et puis, la question se pose-t-elle vraiment ? Je crois me souvenir que Jean-Pierre Bemba sâest prononcĂ© contre un gouvernement dâunion nationale et que son parti a adoptĂ© la mĂȘme position Ă lâĂ©gard du Premier ministre Gizenga. Aurais-je dĂ» les supplier de nous rejoindre ? Vous me connaissez mal Depuis, lâopposition semble avoir pris la tĂȘte du SĂ©nat. Avez-vous Ă©tĂ© surpris par lâĂ©lection de Kengo wa Dondo Ă la prĂ©sidence de la Chambre haute du Parlement ? En politique, il faut sâattendre Ă tout. Je suis un dĂ©mocrate, je lâai prouvĂ©, jâai donc acceptĂ© ce rĂ©sultat sans Ă©tat dâĂąme. Dâautant plus que Kengo a Ă©tĂ© Ă©lu avec des voix issues de votre propre majoritĂ© Oh, vous savez, jâai moi aussi Ă©tĂ© Ă©lu avec des voix issues de lâopposition ! DerriĂšre Kengo wa Dondo, les anciens mobutistes ont fait un retour en force au SĂ©nat. Mokolo wa Mpombo, Mario Cardoso, Bemba Saolona, Lunda Bululu Tous y occupent des postes importants. Ce nâest pas Ă©vident de devoir cohabiter avec les collaborateurs de celui que votre pĂšre a combattu pendant quarante ans Notre combat Ă©tait dirigĂ© contre un rĂ©gime et un systĂšme, le mobutisme. Aujourdâhui, le mobutisme a disparu. Tous ceux qui ont travaillĂ© avec Mobutu sont dĂ©sormais des citoyens comme les autres, avec les mĂȘmes devoirs et les mĂȘmes droits, dont celui de faire partie de lâĂ©lite politique de ce pays. Ceux dont vous parlez ont Ă©tĂ© Ă©lus. Câest cela aussi la dĂ©mocratie. Je ne pense pas quâils ont pour objectif de restaurer les habitudes et les errements du passĂ©. Si tel Ă©tait le cas, nous leur barrerions la route. Pourriez-vous travailler avec Kengo ? Quand on est parvenu Ă travailler â difficilement, jâen conviens â avec quatre vice-prĂ©sidents, dont deux anciens rebelles, et Ă organiser les premiĂšres Ă©lections gĂ©nĂ©rales libres dans lâhistoire du Congo, je crois que lâon peut travailler avec tout le monde. Moi, en tout cas, je travaille avec tout le monde, sauf avec le diable. Et Kengo nâest pas le diable. En septembre prochain, ce sera le dixiĂšme anniversaire de la mort de Mobutu au Maroc. Pourquoi ses cendres nâont-elles toujours pas Ă©tĂ© rapatriĂ©es chez lui, Ă Gbadolite ? DĂšs 2001, jâai envoyĂ© Ă Rabat une dĂ©lĂ©gation sâentretenir de cette question avec la famille du dĂ©funt marĂ©chal. Mon souhait Ă©tait et demeure que la dĂ©pouille soit ramenĂ©e au Congo pour y ĂȘtre inhumĂ©e. Quâest-ce qui bloque ? Je crois que vous devriez poser la question Ă son fils, le ministre dâĂtat Nzanga Mobutu. Peut-ĂȘtre y a-t-il des divergences Ă ce sujet au sein mĂȘme de la famille. En ce qui me concerne, en tout cas, je ne vois aucun obstacle Ă ce quâun ancien chef de lâĂtat soit enterrĂ© dans son pays de la façon la plus officielle qui soit. LâĂtat congolais compte-t-il sâopposer Ă la rĂ©cupĂ©ration par la famille Mobutu de quelque 6 Ă 7 millions de dollars bloquĂ©s dans des banques suisses et qui pourraient ĂȘtre dĂ©gelĂ©s en 2008 ? Six millions seulement ? Je crois me souvenir quâĂ une certaine Ă©poque, il y en avait beaucoup, beaucoup plus. Ă un moment, lâĂtat congolais avait entamĂ© des dĂ©marches pour recouvrer cet argent. Ces dĂ©marches nâont pas, depuis, Ă©tĂ© poursuivies, dâoĂč la perspective que vous Ă©voquez. Pour lâinstant, je nâai pas ce dossier en main. Je verrai. Comptez-vous rouvrir un jour le procĂšs des assassins prĂ©sumĂ©s de votre pĂšre, qui ont Ă©tĂ© jugĂ©s et condamnĂ©s Ă de trĂšs lourdes peines ? Ou persistez-vous Ă dire quâil nây aura ni pardon ni rĂ©vision ? Le terme dâassassins prĂ©sumĂ©s nâest pas correct puisque, comme vous le dites vous-mĂȘme, ils ont Ă©tĂ© jugĂ©s et reconnus coupables. DĂšs lors, je ne vois pas pourquoi nous devrions rouvrir ce procĂšs. Câest clair. De nombreux Congolais prĂ©fĂšrent toujours vivre en exil Je mâinsurge contre ceux qui fuient leur pays en invoquant de prĂ©tendus prĂ©textes de sĂ©curitĂ©, alors quâils le font pour des motifs purement alimentaires. Les anciens dignitaires mobutistes sont pour la plupart revenus en toute libertĂ©. Beaucoup ont recouvrĂ© leurs biens en justice ou tentent de le faire. Quand lâarmĂ©e congolaise sera-t-elle en mesure dâassurer la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure et extĂ©rieure du pays ? Chaque jour, cette armĂ©e monte un peu plus en puissance. Je me suis donnĂ© deux ans pour former des unitĂ©s combattantes capables de dĂ©fendre notre intĂ©gritĂ© nationale. Câest un processus qui sâachĂšvera avec lâintĂ©gration de toutes les forces armĂ©es congolaises prĂ©sentes sur notre sol. Y compris la Garde rĂ©publicaine, dont deux bataillons ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s. Vous avez critiquĂ© le rĂŽle de la Monuc lors des Ă©vĂ©nements de mars. Ce contingent, fort de 17 000 hommes, doit-il rester et, si oui, jusquâĂ quand ? La Monuc joue un rĂŽle essentiel. Mais elle doit ĂȘtre beaucoup plus efficace. Quand on voit ce qui se passe Ă lâest du pays, oĂč sont concentrĂ©es 80 % de ses forces, on se pose mille et une questions. Si la Monuc ne devient pas plus active, si elle nâobtient pas de meilleurs rĂ©sultats sur le terrain, si le Conseil de sĂ©curitĂ© ne lui donne pas des instructions en ce sens, sa prĂ©sence mĂȘme nâaura plus peu Ă peu sa raison dâĂȘtre. DĂ©jĂ , les populations de lâEst se demandent parfois Ă quoi elle sert. Le gĂ©nĂ©ral Laurent Nkunda et ses sept mille miliciens du Nord-Kivu font-ils, Ă vos yeux, partie des forces nĂ©gatives » Ă Ă©radiquer, ou espĂ©rez-vous encore le ramener au bercail ? Ăcoutez. Le statut de M. Nkunda est clair. Il a Ă©tĂ© nommĂ© gĂ©nĂ©ral de brigade par le gouvernement en 2003, avec une affectation prĂ©cise le commandement de la 8e rĂ©gion militaire du Nord-Kivu. Lui et dâautres officiers ont refusĂ© de prĂȘter serment et de regagner leurs bases, entrant ainsi en dissidence. En 2004, aprĂšs avoir rassemblĂ© des centaines de jeunes gens armĂ©s, il a fait mouvement vers le Sud-Kivu et sâest emparĂ© par la force de la ville de Bukavu. Et cela au vu et au su de la Monuc et de la communautĂ© internationale, qui voudraient aujourdâhui nous voir nĂ©gocier avec ce monsieur. Trois jours plus tard, nous avons repris Bukavu. Nkunda et sa bande se sont alors repliĂ©s au Nord-Kivu. Un mandat dâarrĂȘt a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© contre lui par la justice militaire. Fin 2006, il a de nouveau puisĂ© des effectifs au sein de deux brigades non encore intĂ©grĂ©es afin dâattaquer la localitĂ© de Goma, objectif que nous lâavons empĂȘchĂ© dâatteindre. Jâai nĂ©anmoins proposĂ©, au dĂ©but de cette annĂ©e, que le processus dâintĂ©gration des hommes de Nkunda au sein de lâarmĂ©e nationale se poursuive, en commençant par lâĂ©tape de lâidentification. Nous en sommes lĂ . Mais je dois dire que M. Nkunda nâest pas un cas unique. Il y a, au Nord-Kivu, un certain nombre de criminels de guerre recherchĂ©s par la justice nationale et internationale, qui ont fait de cette rĂ©gion leur bastion. Il y a aussi, dans lâEst, quelques milliers dâirrĂ©dentistes hutus rwandais opposĂ©s au rĂ©gime de Kigali, ex-gĂ©nocidaires et Interahamwes de la premiĂšre, voire de la seconde gĂ©nĂ©ration Six mille hommes Ă peu prĂšs, soit cinq fois moins quâil y a dix ans. Pour eux, il y a deux options soit ils dĂ©posent les armes et rentrent chez eux au Rwanda, soit nous les dĂ©sarmons de force et nous les expulsons. Pensez-vous que Laurent Nkunda bĂ©nĂ©ficie du soutien du Rwanda ? JâespĂšre bien que non. Mais, dans la rĂ©gion des Grands Lacs, tout est possible Pourquoi nây a-t-il toujours pas eu dâĂ©change dâambassadeurs entre Kinshasa et Kigali ? La rĂ©ouverture des ambassades, câest lâĂ©tape ultime. Si cela intervient dans six mois, un an ou cinq ans, je veux que ce soit sur des bases solides et sans aucune suspicion rĂ©ciproque. Auparavant, nous devons rĂ©gler une fois pour toutes ce casse-tĂȘte des groupes armĂ©s entretenus par lâun ou lâautre pays contre son voisin. Vous avez Ă©voquĂ© le cas Nkunda, mais il y a dâautres groupes, jusquâen Ituri. Avec lâAngola, un diffĂ©rend frontalier vous oppose Ă propos dâune demi-douzaine de villages de la rĂ©gion de Kahemba, dans le Bandundu. Ne craignez-vous pas que cela dĂ©gĂ©nĂšre en conflit ouvert ? Absolument pas. Nous avons de trĂšs bonnes relations avec les autoritĂ©s de Luanda. Cette affaire est simple dans cette zone comme tout le long de notre frontiĂšre avec lâAngola et la Zambie, il existe des endroits mal dĂ©limitĂ©s, dâautant que nous avons de part et dâautre des populations Ă la fois identiques et mouvantes. DâoĂč des contradictions. En lâoccurrence, il sâagit de villages congolais Ă la population mixte. Des commissions conjointes ont travaillĂ©, des enquĂȘtes ont eu lieu. Il faut maintenant avoir recours Ă une technologie moderne afin de fixer une fois pour toutes le tracĂ© commun tout le long de la frontiĂšre â soit 2 500 kilomĂštres. Vous vous ĂȘtes rendu dĂ©but juin au Congo-Brazza. Ă lâissue de cette visite officielle, vous avez eu une petite phrase qui prĂȘte Ă interprĂ©tation Jâai passĂ© la nuit Ă Brazzaville et je suis toujours vivant. » CâĂ©tait de lâhumour ? Ă votre avis ? Bien sĂ»r. Je faisais rĂ©fĂ©rence Ă la rumeur, toujours la rumeur, selon laquelle les autoritĂ©s de Brazzaville seraient nos ennemies jurĂ©es, alors que mes rapports avec le prĂ©sident Sassou Nguesso sont excellents. Il faut parfois savoir sourire de la rumeur. Regrettez-vous Jacques Chirac ? Câest un homme bien. Il a, je crois, puisquâil me lâa dit, une affection particuliĂšre pour lâAfrique et aussi pour moi. Un monsieur bien, donc Vous avez encore un problĂšme, disons de visibilitĂ©, Ă lâĂ©gard des Congolais. Ils se plaignent de ne pas vous voir, de ne pas vous entendre. Seriez-vous fĂąchĂ© avec la communication ? Et, pourtant, le prĂ©sident est lĂ ! Et il travaille, sans repos ni vacances. Cela fait plus de dix ans que je mĂšne cette vie quasi monacale, sans compter les annĂ©es au maquis. Jâai beau ĂȘtre encore jeune, il arrive que le corps se fatigue. Devrais-je communiquer sur cela ? Je vais bientĂŽt commencer de longues tournĂ©es Ă lâintĂ©rieur du pays, comme je lâavais promis. LĂ , vous me verrez, vous mâentendrez. Mais si câest du culte de la personnalitĂ© que vous recherchez, vous risquez dâattendre longtemps. Avez-vous changĂ© ? Oui, et mon pays aussi. Lorsque je regarde en arriĂšre, je me dis que jâai acquis, en termes dâexpĂ©rience et de sagesse, ces six derniĂšres annĂ©es, ce que dâautres accumulent pendant toute une vie. Quant au Congo, il est de retour dans la cour des grands de ce continent. On ne tardera pas Ă sâen apercevoir. Certains de vos pairs lâont dit. Avant de changer dâ rĂ©vision en cours dâune soixantaine de contrats miniers signĂ©s pendant la pĂ©riode de transition ne risque-t-elle pas de gĂȘner certains membres de votre entourage ? Cela ne me gĂȘne pas Ă titre personnel, ni aucun de mes proches. De quoi sâagit-il ? Dâune Ă©valuation de la situation, cinq ans aprĂšs lâadoption du code minier en 2002 quâest-ce qui nâa pas marchĂ© ? Comment corriger les erreurs ? Comment mieux profiter des rĂ©ussites ? Câest une dĂ©marche responsable qui nâa quâun seul but la rĂ©appropriation par le Congo de son patrimoine minier. Il ne sâagit pas de rĂ©gler des comptes avec tel ou tel partenaire Ă©tranger ou congolais, mais de se dire, les yeux dans les yeux, ses quatre gouvernement compte soixante ministres et vice-ministres. Ătes-vous sĂ»r quâaucun dâentre eux ne songe Ă profiter de son poste pour sâenrichir ? Je lâai clairement dit en Conseil des ministres ce type de mentalitĂ© est dĂ©sormais si lâun dâentre eux est attrapĂ© la main dans le sac ? Sa destination est toute trouvĂ©e la prison de qui pensez-vous ? Je ne vous le dirai pas ! Une chose est sĂ»re quand on fera le bilan en septembre prochain, il y aura beaucoup de candidats pour le mois de septembre sera dĂ©cisif Ce gouvernement aura six mois dâexercice plein. Il faudra faire le point, redresser ce qui doit lâĂȘtre et planifier la suite. LâannĂ©e 2008 devra ĂȘtre celle de la vraie relance Ă©conomique. Les Ă©quipements ont Ă©tĂ© commandĂ©s, les chantiers sont dĂ©finis, place au dĂ©collage. Avec une dette publique de 14 milliards de dollars, que vous traĂźnez comme un boulet JusquâĂ quand le traĂźnerons-nous, ce boulet ? Si jâavais lâargent pour rembourser ces milliards, croyez-moi, je nâhĂ©siterais pas. Le simple service de cette dette nous coĂ»te 30 Ă 50 millions de dollars par mois ! Rien quâavec cette somme, nous pourrions transformer Kinshasa. Notre objectif est donc clair atteindre le plus vite possible le point dâachĂšvement de lâinitiative PPTE2.Lors de notre dernier entretien, en avril 2006, vous aviez confessĂ© votre admiration pour Che Guevara. Mais on me dit quâen rĂ©alitĂ© votre vraie rĂ©fĂ©rence, câest Thomas Sankara, le prĂ©sident burkinabĂš assassinĂ© en 1987. Exact ?Pourquoi ? Comment le dire sans heurter qui que ce soit ? Sankara Ă©tait un visionnaire. Jâavais 16 ans quand il est mort. Je crois quâil sâest sacrifiĂ© pour nous. Il nous manque beaucoup, voilĂ leçon vous a-t-il apprise ? La fiertĂ©. Si les Congolais retrouvent le sens de la fiertĂ© et si jâai pu contribuer Ă rĂ©unir les conditions pour que mon pays soit un jour la Chine de lâAfrique, jâaurais accompli ma Congo, comme ailleurs, lâactivisme des Chinois inquiĂšte les Occidentaux Mais pas les Congolais ! Lorsquâil sâagit de refaire le grand boulevard Lumumba qui relie Kinshasa Ă lâaĂ©roport de NâDjili, lâUnion europĂ©enne renĂącle et la Chine offre ses services. Si câest notre bien et notre dĂ©veloppement que veulent nos amis occidentaux, ils devraient donc sâen Ă©pouse, Marie Olive Kabange, sâest dĂ©menĂ©e pendant la campagne Ă©lectorale. La premiĂšre dame ferait-elle de la politique ? Non, je ne le pense pas. Câest une personne tout Ă fait dĂ©terminĂ©e, câest vrai, et qui mâa beaucoup aidĂ©. Mais elle a aussi ses activitĂ©s propres dans les domaines caritatif et un atout pour vous ? Un atout et une chance. La femme est lâavenir de lâhomme, dit-on. Et les Congolaises sont lâavenir du Congo.
Le pessimisme est dâhumeur ; lâoptimisme est de volontĂ©. », Alain Par Bgn9000 »Le pessimisme est dâhumeur ; lâoptimisme est de volontĂ©. », Alain, dâun siĂšcle mon aĂźnĂ©, dans « Propos sur le bonheur ». Tout Ă fait le genre dâĂ©crit que je souhaiterais laisser derriĂšre moi oĂč la sagesse cĂŽtoie lâhumilitĂ©, dâautant plus que je Continuer la lecture â. Retour
Citation du Jour Proverbes Citations Au Hasard ThĂ©matiques Tops Top 24 Tops de la semaine Tops du mois Collections Citations Quotidiennes Connexion Menu Chercher RĂ©cent Populaires Top 10 Tendances Login Passez en mode sombre, plus agrĂ©able pour vos yeux la nuit. Passez au mode de lumiĂšre qui est plus agrĂ©able pour vos yeux pendant la journĂ©e. Menu Login 36 Vues 0 Votes par Alain dansHumeur, Optimisme, Pessimisme, â Citations â Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volontĂ©. Alain Le pessimisme est dâhumeur ; lâoptimisme est de volontĂ©. Alain Qu'en pensez-vous? 0 Points J'aime Je n'aime pas Laisser un commentaireVotre adresse de messagerie ne sera pas publiĂ©e. Commentaire Nom Adresse de messagerie Site web Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site web dans le navigateur pour mon prochain commentaire. PrĂ©venez-moi par e-mail en cas de rĂ©ponse Ă mon commentaire. Notifiez-moi des commentaires Ă venir via e-mail. Vous pouvez aussi vous abonner sans commenter. © 2022 Les Plus Belles Citations Retour au sommet
RetrouvezLe pessimisme est affaire dâhumeur, lâoptimisme est affaire de volontĂ©. et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. Achetez neuf ou d'occasion. Choisir vos prĂ©fĂ©rences en matiĂšre de cookies . Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nĂ©cessairesSep 6 2015 Le pessimisme est dâhumeur ; lâoptimisme est de volontĂ©. » â alain Autres citations que vous pourriez aimer Citation courte Penser, câest inventer sans croire. â alain Citation courte Qui est mĂ©content des autres est toujours mĂ©content de soi. â alain Citation courte Ne pas se forcer Ă penser ; mais noter aussitĂŽt chaque pensĂ©e qui se propose. â al... Citation courte Il suffit de se croire esclave pour lâĂȘtre en effet. â alain Citation courte Lâunion fait la force. Oui. Mais la force de qui ? â alain Citation courte La rançon de la pensĂ©e, câest quâil faut bien penser. â alain By Angel âą citation alain, citation courte, citation humeur, citation optimisme, citation pessimisme, citation volontĂ© âą 0 âą Tags Alain, courte, humeur, optimisme, pessimisme, volontĂ© Citation courte La plus belle Muse du monde ne peut suffire Ă nourrir son homme. â alfred de vigny... Citation courte Lâordre, Ă la longue, se met de lui-mĂȘme autour des choses. â raymond radiguet Laisser un commentaire Nom * Email * Citations AlĂ©atoiresBlague nuit Si votre portable prend lâeau, mettez-le dans une boĂźte remplie de riz. Ensuite referm... Si votre portable prend lâeau, mettez-le dans une boĂźte remplie de riz. Ensuite refermez-lĂ . Dans la nuit, le rizRĂšgles pour envoyer un SMS Ă une fille 1. Ne pas prendre 40 minutes pour rĂ©pondre. 2. Utilisez une... RĂšgles pour envoyer un SMS Ă une fille 1. Ne pas prendre 40 minutes pour rĂ©pondre. 2. Utilisez une bonneUne vraie amitiĂ© est celle qui a vĂ©cu et survĂ©cu Ă des moments difficiles Une vraie amitiĂ© est celle qui a vĂ©cu et survĂ©cu Ă des moments difficiles» Autres citations que vous pourriezHomeAvez-Vous DĂ©jĂ Une idĂ©e Blagues et Humour Conseils Utiles Le saviez-vous ? Messages et Sms dâamour PensĂ©es de Filles Sais tu aimer ? Saviez-vous que Lepessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volontĂ©. Apple-Piink-x. Description : L'habitude ; qui Ă la fois lasse et attache, dĂ©sespĂšre et rassure. [ Sugar@ Envoyer un message; Offrir un cadeau; Suivre; Bloquer; Ses Honneurs (3) » Suite. Son profil. Apple-Piink-x 26 ans Paris (93) France. Partage . Tweet; Amis 0; Design by Apple-Piink-x.
Lâoptimisme peut prolonger lâespĂ©rance de vie voilĂ â enfin â une bonne nouvelle dĂ©livrĂ©e par la toute derniĂšre LettreâOptimiste de la Ligue des Optimistes de France** On y apprend que des chercheurs de lâUniversitĂ© hĂ©braĂŻque ont suivi 1 200 rĂ©sidents ĂągĂ©s de JĂ©rusalem pendant 30 ans, en mesurant le regard positif quâils portent sur la vie, grĂące Ă des questions au sujet de leurs expĂ©riences positives et des attentes quâils nourrissaient face Ă lâavenir. RĂ©sultat de ce travail lâoptimisme a un impact sur la survie tandis que dâautres Ă©tudes ont montrĂ© quâil amĂ©liorait les fonctions liĂ©es Ă la santĂ© â comme le systĂšme immunitaire â ce qui rĂ©duit les facteurs de risque en termes dâhypertension ou de problĂšme cardiaque, et mĂȘme peut-ĂȘtre de cancer », souligne le co-auteur de lâĂ©tude le docteur Maaravi. Et il avertit Il ne faut pas voir lâoptimisme comme un trait avec lequel nous serions nĂ©s mais bien un trait que nous pouvons dĂ©velopper⊠Il est important de rĂ©flĂ©chir aux moyens dâamĂ©liorer lâoptimisme parce quâil apparaĂźt plus clairement que jamais quâil peut aider les personnes Ă tous les stades de la vie ». Une conclusion optimiste que nous ferions bien de mĂ©diter pendant ce congĂ© estival et qui nous permettra de tous nous retrouver le 30 aoĂ»t, vaccinĂ©es, reposĂ© es et avec des projets excitants. Dâici lĂ , nous vous adresserons chaque semaine un best of » de notre newsletter. Bonnes vacances de la part de toute lâĂ©quipe. * Alain **123 4 5 Suivant Porte-Joie 27430, Eure, Normandie 109 .hab ĂvĂ©nements autour de Porte-Joie Annonces autour de Porte-Joie Agenda Porte-Joie Annonces Porte-Joie (emploi, entreprises Ă reprendre, locaux pro) Festival "DĂ©tours en Tournugeois" Tournus 71700 Du 25/08/2022 au 28/08/2022 Joie des retrouvailles ! Il ne nous a jamais vraiment quittĂ©s 2020, mĂȘme annulĂ©,