Harry Potter 2005 ~€~ Londres ~€~ Chemin de Traverse Re Dans un coin sombreInvitĂ©, le Dim 7 Jan - 134 Hey câest Jacquie. Oui encore moi. Je ne vous lĂącherai pas dâune semelle. Câest ma vie qui est en jeu, jâai donc le droit dâintervenir, de donner mon avis et dâavoir le dernier mot. Je ne suis pas lĂ pour jouer avec toi, mais pour prendre de vraies dĂ©cisions. Regarde le grandir, comme toi et moi. Dâun petit enfant tout gentil, je suis devenu un adolescent Ă deux facettes. Le voici avec ses amis, ils ont des histoires, ils ont tout leur temps, pour toi. Câest vrai et faux en mĂȘme temps. Jâai quelques personnes que je frĂ©quente avec qui je parle souvent de mes problĂšmes, de ma vie. Mais les autres ne sont que des connaissances Ă mes yeux, ça ne va pas plus loin. Je ne vais pas discuter de mes idĂ©es suicidaires avec quelquâun que je viens Ă peine de rencontrer. Enfin bref, je suis Jacquie, je ne suis plus seul dans ce coin sombre mais je suis toujours autant lĂ cette petite fille perdue. Pourquoi vient-elle te dĂ©ranger pendant que tu tâenfonces encore plus sur la route de la libertĂ© ? Ne la laisse pas te distraire. Si tu veux aller mieux, il faut aller au bout de tes idĂ©es. La mort nâest pas une fin en soi. Elle est juste un moyen de repartir Ă zĂ©ro dans une autre vie, le tout sans avoir de soucis. Aller de lâavant, ne pas regarder derriĂšre soi. En plus, elle veut partir Ă la recherche de la lumiĂšre avec toi. Câest une trĂšs mauvaise idĂ©e. Câest juste un prĂ©texte pour que lâon puisse se sentir mieux. Mais cette lumiĂšre nâexiste pas en fait. On sâaccroche dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă quelque chose pour ne pas avouer que tout est fichu. Que la vie Ă quitter notre Ăąme et seul notre coeur maintien notre corps meurtri en vie. Alors tu vas me faire le plaisir de mettre fin Ă cette discussion, et de tâenfoncer dans un nouveau coin sombre pour que personne ne puisse te dĂ©ranger. Tu as une tĂąche Ă accomplir, fais le au plus vite. Pas de remords, pas de passĂ©, juste un futur nouveau qui sâoffre Ă toi. Hop hop hop. Attends deux minutes. Cette rencontre inattendue peut peut-ĂȘtre changer les choses et toi tu veux rester une nouvelle fois seul pour mourrir en paix ? Sauf quâaprĂšs la mort, il nây a rien. Tu nâexisteras plus, ton Ăąme sera dĂ©connectĂ©. Toutes les personnes que tu aimes ne seront plus lĂ . Elles vont pleurer ta mort et cela va sĂ»rement leur faire plus de mal Ă eux quâĂ toi. Voir les personnes qui te sont chers souffrir, câest ça que tu veux ? Les obliger Ă accepter ton absence ? Je ne crois pas que ce soit la bonne solution. Cette jeune fille que tu as dĂ©rangĂ©s, et qui souhaite en plus rechercher la lumiĂšre, tu dois la suivre. Elle aussi Ă peut-ĂȘtre des problĂšmes. A deux vous ĂȘtes plus fort. Et puis ce nâest pas dans ton genre de refuser dâaccompagner une jeune demoiselle. Tu verras, quand tu trouveras cette fameuse lumiĂšre, tes problĂšmes prendront une plus petite place dans ton esprit. Fais confiance Ă ton coeur et pas Ă ce dĂ©mon dĂ©bile qui veut juste que tu meurs. Il ne tâaide pas, il te corrompt. Ce nâest pas ton ami. Ok, me revoilĂ face Ă la rĂ©alitĂ©. Je suis lĂ debout Ă cĂŽtĂ© de cette mystĂ©rieuse fille. Elle veut que je lâaccompagne pour que lâon puisse rĂ©ussir la quĂȘte de la recherche de cette fameuse lumiĂšre. Je ne sais pas si câest une bonne idĂ©e. Pour commencer, je ne sais pas qui est cette personne, je ne sais rien dâelle. Comment est-elle arrivĂ©e lĂ ? MĂȘme moi jâignore comment jâai pu atterrir ici. Câest peut-ĂȘtre un signe du destin. Ou alors une aide divine afin que je conserve ma vie. Je ne suis pas croyant, pourtant cette idĂ©e me trotte dans la tĂȘte. Sommes nous sur Terre pour accomplir quelque chose qui est dĂ©terminĂ© dĂšs notre naissance ? Ai-je une tĂąche Ă rĂ©aliser avant de mourir ? Mon heure nâest peut-ĂȘtre pas venu aprĂšs tout. De plus, cette inconnue doit me prendre pour un dingue. Je mets Ă©normĂ©ment de temps pour lui rĂ©pondre. Je nâai mĂȘme plus conscience du temps qui passe ni de lâenvironnement qui mâentoure. Je suis comme dans une bulle en suspension dans le vide. Il est temps de prendre une dĂ©cision, et surtout la bonne. Jacquie ne sait pas trop quoi faire. Il tente Ă nouveau de cerner son interlocutrice mais rien Ă faire, tout est trop flou. Seule sa voix lui permet de comprendre quâil sâagit dâune fille. Et puis elle parle dâun Xavier, des Ă©toiles. Lâadolescent ne comprend pas grand chose. Entend-elle aussi des voix dans sa tĂȘte ? Cette rencontre est des plus Ă©trange. Mais la curiositĂ© a toujours Ă©tĂ© une qualitĂ© ou un dĂ©faut selon le point de vue pour Jacquie. Dâun mouvement de tĂȘte il essaya intĂ©rieurement de virer lâange et le dĂ©mon qui partagent son esprit afin dâessayer dâavoir les idĂ©es claires. Il inspira un grand coup et dâune voix pas vraiment rassurĂ©, rĂ©pondit Heu ⊠Oui je veux bien chercher la lumiĂšre avec toi mais avant dây aller, jâaimerai savoir oĂč nous sommes. Comment tâappelles tu ? Pourquoi sommes nous ici ? » GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Dans un coin sombreGaĂ«lle Panyella, le Dim 14 Jan - 2158 Viens ! Toi, Mary ! Au pays des Schtroumpfs ! Des petits ĂȘtres bleus ! comme toi ! Oh. Mais c'est vrai ça. Je suis toute bleue. Mes mains, mon visage. Mes pieds et mes ongles. Mes cheveux aussi. Tout est devenu bleu. Chouette ! Je serais la plus bleue des bleue de l'univers ! Tout est merveilleux ont-ils promis. Je dis oui, une, deux, trois quatre cinq six sept huit neuf dix fois ! Enfin un endroit sympathique et simple Ă vivre. Il Ă©tait temps ! Puis on me dit dans l'oreille qu'il existe un chemin. Peut-ĂȘtre qu'ils connaissent aussi la direction de la lumiĂšre. Peut-ĂȘtre qu'il faut les rencontrer pour la trouver ! Et en plus ce n'est pas loin. Que demande le peuple ? Rien de plus, rien de moins, nous sommes parĂ© pour la grande aventure, mĂȘme Bill est prĂȘt, je ne vois pas comment tout ça aurait pu mal se finir. Vraiment pas. Il y a un grand ! un grand sage Schtroumpfement gĂ©nialissime et le farceur, c'est Schtroumpf aussi ça le grognon sera un peu moins drĂŽle, mais lui il y a moyen de faire quelque chose pour lui rendre le sourire, j'en suis certaine. SĂ»re certaine amĂ©ricaine Puis la belle Schtroumpfette fera tourner des coeurs ! Eh toi, la petite tĂȘte toute triste ! Qui sait ! Ah, qui sait hein ? Va ptet te rendre le sourire la jolie gamine !Ou alors le Schtroumpf bricoleur pourra nous rĂ©parer le coeur avec sa clef Ă molette, ça peut aider les clef Ă molettes, elles sont gĂ©nĂ©ralissime quand certaines choses vont malLe reste j'en parle pas, y'a assez de dĂ©mons comme ça alors vaut mieux ne pas trop sombrer dans des pensĂ©es bourrĂ©e de nĂ©gatif, j'ai autre chose Ă faire que pleurer. Comme, pleurer en fait. Puis c'est ce retour en enfance qu'il m'inspire, depuis les Ă©toiles des Winx, comme si le fait de se sentir plus petit empĂȘchait de sâapitoyer. Ă moins que ce soit son visage triste qui m'inspire une Ă©tincelle de peine. Parfois le malheur d'autrui empĂȘche un peu de se sentir mal, comme si on en avait pas le droit alors que si mais le cerveau dĂ©cide que non, et quand cet idiot dĂ©cide quelque chose on sait trĂšs bien que c'est compliquĂ© de lui sortir " nan mais en fait tu dis des bĂȘtises " donc voilĂ il faut se taire et rester un ĂȘtre bleu bien comme il faut tu vois que t'es pas si bĂȘte ! Merci Stella c'est encourageant ça regarde l'ĂȘtre se dessiner devant moi de plus en plus prĂ©cis, mes yeux s'accommodent au sombre des lieux et ça c'est plutĂŽt chouette, comme une chouquette saperlipopette ! Et il pose des questions donc il faut rĂ©pondre c'est la moindre de choses, puis je sais Ă quel point les pourquoi peuvent ĂȘtre tuant lorsqu'ils restent des rĂ©ponses plus vagues que floues. Nous sommes dans l'espace Ă©videmment parce que la Terre y est donc nous aussi c'est logique Je m'appelle Mary bon ça c'est pas compliquĂ© mais il vaut mieux prĂ©ciser mais derriĂšre moi il y a Xavier, Stella, Sourire et Sun, je ne sais pas si tu sauras les voir mais au pire c'est pas grave, quant Ă la derniĂšre question un jour on ne t'a pas demandĂ© ton avis pour savoir si tu voulais exister ou non, et depuis ce jour tu existes, c'est pour ça qu'on est lĂ et maintenant passons aux choses sĂ©rieuses !J'attrape sa main, allume le morceau de bois qui repose entre mes doigts libres puis commence Ă courir dans une direction qui me semble moins moche que les autres en dĂ©clarant que les Schtroumpfs m'ont dit qu'il fallait suivre le chemin pour aller chez eux, et la lumiĂšre elle est lĂ -bas ! et du coup vu qu'ils l'ont dit, ça doit ĂȘtre la vĂ©ritĂ©, je vois pas pourquoi ils mentiraient de toute façon et maintenant que nous en sommes, et bien il faut retourner Ă la maison ce qui est logique ! Shae L. KeatsGryffondor Re Dans un coin sombreShae L. Keats, le Lun 19 FĂ©v - 202 RP uniqueIl y a la nuit noire, les heures perdues entre Minuit et cinq heures, celles oĂč tout peut arriver. On ne sait jamais vraiment ni oĂč ni comment elles passent mais c'est celles que je chĂ©rie le plus, le trou de la nuit dans lequel on a pas besoin de se cacherles trois-quart d'heures de vie de pleursles seuls oĂč l'Ăąme se fait encore violence. J'suis Ă ma propre adrĂ©naline dans les rues de la villeune fois passĂ©e l'heure du sais pas ce que je fais, ni pourquoi j'en suis mais j'erre dans Londres, entres les façades de pierres oĂč le lierre meurt sous terre. J'ai une botte trop grande pour moi, trouvĂ©e dans la boite Ă trĂ©sors des trois balais, une autre Ă ma taille, plus banale qu'autre chose, y a le cliquetis de mĂ©tal au poignet, une chaine trouvĂ© dans une paire de gant Ă Aza ou Ă Pius, un bracelet de l'un ou l'autre dont aucun ne remarquera sĂ»rement la disparition, j'ai besoin de morceaux de gens pour m'accompagner. Ăa me rassure, ça fait du poids et le contour. J'ai les dessins de gosses et les phrases sur ma peau, celles faites pas un moldu sous emprise, pour qu'il imprime les souvenirs sur ma peau, ça fait un peu mal, mais contrairement Ă l'autre, ils sont indĂ©lĂ©biles. Alors je claque les semelles sur les pavĂ©s, il pleut un peu, on se croirait au dĂ©but d'un mauvais film d'Ă©pouvante. Je sais oĂč je vais. Il y a quelques rues un orphelinat sorcier. Quelques semaines que l'idĂ©e germe dĂ©jĂ , j'ai besoin d'un motif de survie, et la pensĂ©e pour laquelle je me flagellerai plus tard qu'Enzo ne suffira pas, parce que si je disparais, le petit aura au moins une mĂšre. J'ai besoin de quelqu'un qui ne dĂ©pend que de moi. D'offrir ce que mes bras ont Ă donnercrĂ©er au lieu de dĂ©truireet voir grandir. Quelqu'un qui n'aura pas mes gĂȘnes pour lui pourrir le monde. Alors j'ai rĂ©flĂ©chi. Prendre un enfant qui n'a plus rien et lui offrir une vie. S'en offrir une aussi, une raison d'ĂȘtre, de faire et d'avancer, j'ai dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin de moi mĂȘme. De lui ou d'elle. Alors la solution la plus simple, pour Ă©viter l'enquĂȘte Ă mon compte, pour ne pas prendre l'enfant de quelqu'un. Pour arrĂȘter de dĂ©truire en cherchant Ă crĂ©er, j'ai choisi un orphelinat simple, oubliĂ©. J'aurais pu choisir un moldu, mais ça aurait Ă©tĂ© tenir l'enfant Ă©cartĂ© du monde qui Ă©tait le mien, et je ne voulais plus avoir Ă me cacher, alors cracmol, je n'en avais que fairel'enfant ne manquerait Ă personne. La cape masque la forme de ce corps d'emprunt, je me suis j'ai musclĂ© ma carrure, pris les traits d'un autre que nul ne reconnaĂźtrait. Pour plus de sĂ©curitĂ©, les prĂ©texte viendrait plus tard, petit neveu orphelin, cousin en vacances il me faudrait trouver, les procĂ©dures d'adoption n'ont pas l'air si consĂ©quences viendraient plus observĂ© le lieu ces derniers jours, je savais que l'homme sortait toujours Ă une certaine heure, pour fumer. Alors j'ai attendu, et cinq minutes plus tard, il Ă©tait Ă mes cĂŽtĂ©s. Me faire passer pour et prĂ©texter demander du feu pour m'approcher, et alors lancĂ© le premier impero. Et faire mouche. Il ne lui fallut pas longtemps pour modifier le sort qui entourait l'enceinte et me laisser entrer. L'impression de dĂ©jĂ vu qui me renvoyait Ă une certaine porte a grincĂ© comme une scie Ă mĂ©taux, je me suis quelques instants mais il n'y a eu aucun mouvement. Alors j'ai refermĂ© derriĂšre moi et je me suis Ă l'intĂ©rieur. Je suis arrivĂ©e dans les cuisines. Y avait une vieille odeur de friture, nous Ă©tions vendredi, repas de fĂȘtes sĂ»rement, le repas dĂ©tente, celui oĂč on lĂąche doucement la panse. J'ai senti les odeurs, ouvert les portes pour en trouver la sortie, Ă commencer par celle du cellier. Ce sont les odeurs de cannelles et de gingembres qui m'ont les premiĂšres. J'ai continuĂ©, sans poser mes mains nulle part, Ă fureter dans les recoins, Ă tout sentir, tout toucher, pour comprendre ce qui avait bien pu faire l'univers de l'enfant. Tout ce qu'il connaissait, ce qu'il savait. La derniĂšre porte s'ouvrait sur un couloir. Une odeur d'humiditĂ©, lĂ©gĂšre, comme celles qu'on essaie de chasser, les derniers relans de nuit, les derniĂšres gouttes d'huiles essentielles pour effacer la misĂšre. Il y avait dĂ» y en avoir des larmes dans ce couloir qui menait aux chambres et aux bureaux. Ils n'en chasseraient jamais l'humiditĂ©. Le carrelage ne faisait pas un bruit alors que je m'y avançais, toujours suivi par l'homme. Je passais devant les bureaux des surveillants, une fin filet de lumiĂšre qui filtrait sous la porte, j'informulais un Collaporta pour m'assurer qu'elle resterait en l'Ă©tat. Et je continuais ma route. J'arrivais Ă l'Ă©tage des chambres. Je devais ĂȘtre dans le coin des petits, et ce serait plus simple ainsi, ne pas croiser le regard des plus grands et devoir leur expliquer qu'on ne peut pas les emmener. Comment choisir un enfant. Croiser les regards des petits, et devoir dĂ©cider auquel donner une vie, auquel la refuser. Alors j'avais marchĂ© le long du couloir, jetant un Ćil sur les portes jusqu'Ă en trouver une sur laquelle il n'y avait qu'un nom, voilĂ qui m'empĂȘcherait d'avoir Ă choisir entre deux enfants dormant cĂŽte Ă cĂŽtemon cĆur fendue aurait penser aux deux. Oliver Smith ?11 mois. Je songeais un instant qu'il me faudrait le rebaptiser. Le nom me trottait dĂ©jĂ en tĂȘte, mais il s'apposerait plus tard. Je passais mon chemin, allait jusqu'au bureau de l'Ă©tage, pour que nul ne se doute qu'il y avait un soucis, pour que l'alarme se dĂ©sactive. Je le trouvais comme prĂ©vu occupĂ©, du moins c'est ce que m'appris le mince filet de lumiĂšre qui filtrait sous la porte. Alors m'appuyant contre elle, j'attrapais ma baguette, et tentant de conserver mon calme, je soufflais quelques secondes avant de faire pivoter brusquement la porte pour me trouver nez-Ă -nez avec une piĂšce vide. Je comprenais alors que l'homme a mes cĂŽtĂ©s Ă©tait le responsable de l'Ă©tage, ce qui me simplifiait la tĂącheJe n'aimais pas l'imperopriver les gens de leur contrĂŽle. Mais le cas l' me suivant docilement, il m'accompagna jusqu'au chevet de l'enfant. Il ne dormait pas. Il nous regardait avec de grands yeux bien Ă©veillĂ©s, et je compris alors que, je n'aurais jamais pu faire un choix si tous les enfants m'avaient ainsi. Alors j'ai rendu la main et je l'ai laissĂ© attraper mon doigt. Le sentir, le mordiller, je l'ai laissĂ© apprĂ©hender. Il lui faudrait vouloir de moi autant que je voudrais de lui. Et contre toute attentejusqu'Ă en faire trembler mes jambesil a souri. Je l'ai pris dans mes bras. Doucement, la peur absolu de le casser tant il paraissait fragile. J'avais peur de tout ce qui pourrait lui arriver dĂ©sormais. Sa tĂȘte avait l'odeur si significative qu'on celle des bĂ©bĂ©s. Un mĂ©lange de crĂšme et de fleur d'oranger. J'aurais pu passer des heures ainsi, mais le temps pressait. Nous sommes sortis de la chambre, et je suis en face de l'homme qui se tenait Ă mes ordres. Le sort durerait quelques temps, mais je n'avais qu'un ordre pour lui, je ne renouvellerais jamais mon emprise sur lui. Dites-leur qu'il y a eu une erreur, que l'enfant avait encore un parent. Qu'ils sont venus le chercher. Falsifiez les documents nĂ©cessaires. Je ne veux pas qu'on nous retrouve. Et en le remerciant je m'enfonçais dans le couloir. Transplaner ici me serait impossible, bĂątiment sĂ©curisĂ©, sans l'ĂȘtre au fond, les alarmes nocturnes sur les chambres plutĂŽt que sur le bĂątiment pour qu'elles ne se dĂ©clenchent pas au cours des allĂ©es et venues diurnes. Je passais discrĂštement devant les bureaux du bas lorsque la porte s'agita sous l'emprise d'une main alors qu'une exclamation d'incomprĂ©hension semblait s'Ă©lever de l'autre cĂŽtĂ©. Il faudrait peu de temps pour qu'ils sortent d'ici, alors sans demander mon reste, je disparaissais, repassait rapidement par la cuisine et la porte de sortie que je verrouillai derriĂšre moi, nous rendant, l'enfant et moi, aux caprices de la nuit. Et pour brouiller les pistes je m'Ă©loigner de quelques pas avant de, le serrant contre moi, disparaĂźtre dans un Crac. Ce soir le Shae que la vie avait gravĂ© sur mes osSe voyait rejoint d'un autre nom De sept lettres, jetĂ© en pĂąture dans la nuit dans un Ă©dition par Shae L. Keats le Dim 11 Nov - 1431, Ă©ditĂ© 1 fois Hillarius LudwigSerdaigle Un trou dans la CoqueHillarius Ludwig, le Dim 4 Mar - 2018 *RP avec KalĂšn Bloom*Quelle agitation ! Quelle foule ! Ca parlait anglais de partout ! Tout allait si vite depuis son arrivĂ©e Ă Londres. A peine le temps d'avoir dit au revoir Ă sa tante de Wetherby, qu'il Ă©tait arrivĂ©, accompagnĂ© de son pĂšre Maximus et de son frĂšre Ballio, dans une rue bondĂ©e qu'il ne connaissait pas. En tout cas ça sentait rudement bon la foule.*Bienvenue au Chemin de Traverse, les garçons ! *Leur pĂšre leur parlait encore français quelques fois. C'Ă©tait sa maniĂšre Ă lui de les rien dire, Hillarius lĂącha le bras de son pĂšre et accĂ©lĂ©ra le pas.*Je veux un chat, Papa ! Un chat tout blanc ! *Maximus soupira. Son fils ne tenait pas en place. Entendant les appels de son pĂšre derriĂšre, lui le gamin, passa rapidement entre les robes et les vestes, se faufilant un chemin dans un bruissement de tissu. Il s'abandonnait Ă l'inconnu, et faisant cela il savait pertinemment que son pĂšre allait le perdre, soupirer, puis se fĂącher un peu peut ĂȘtre. Mais surtout il allait ĂȘtre inquiet. Peu importe pour l'instant, il se sentait libre, dĂ©collĂ© de son frĂšre ennuyeux et bougon. C'est comme si une grande porte immense venait de s'ouvrir. Il chercha des yeux ce dont il aurait besoin... Une baguette?Des livres? Hillarius recula pour essayer de lire les grandes devantures, trop hautes pour lui. Mais son attention fut dĂ©tournĂ©e par le miaulement d'un chat gris derriĂšre une vitrine de magasin juste derriĂšre sa petite tomba en admiration devant le petit animal poilu et resta un instant Ă lui parler tout bas quand soudain, une main froide se posa sur sa nuque. Il se retourna en sursaut, ses grands yeux ouvert. Ballio !*C'est pas drĂŽle, Hilly. C'est vraiment pas drĂŽle. La prochaine fois je te laisserais te perdre tout seul. Et ni Papa, ni moi on viendra te rĂ©cupĂ©rer, t'as compris?*Hillarius fit mine de l'Ă©couter une seconde, puis son regard dĂ©via sur autre chose qu'il semblait suivre des yeux avec intĂ©rĂȘt.*Dis, tu m'Ă©coute?!*Le jeune sorcier redescendit lentement les yeux sur son frĂšre, et Ă son grand sourire gribouillĂ© sur sa tĂȘte pĂąle, Ballio compris qu'il se fichait de sa tĂȘte en faisant mine de l'ignorer.*T'es vraiment un abruti. Maman aurait honte de toi.*Le sourire d'Hillarius s'Ă©vanouit. A la place, une expression innocente s'afficha sur son visage.*Maman? Mais elle est partie Maman. Elle nous a laissĂ© avec Papa parce qu'elle s'en fiche de nous. Non? Et tu le sais trĂšs bien. Je suis petit mais je suis pas idiot, tu sais.*Grand sourire de nouveau. Comme s'il venait de commenter la couleur de son baffe. Une joue toute rouge. Hillarius frotta sa joue avec Ă©tonnement.*Les enfants ! Ah, les garçons vous ĂȘtes lĂ . Hilly...* Le pĂšre s'arrĂȘta un instant puis s'agenouilla. Il posa la main sur la joue de son fils, l'embrassa, puis lança un regard sĂ©vĂšre Ă Ballio. Celui-ci maintint son regard fichĂ© dans celui de son pĂšre. Le garçon avait les yeux de sa mĂšre. Et le mĂȘme regard sombre.*Ballio, arrĂȘte*Il se releva*Ne me regarde pas comme ça*Sans un mot, Ballio se rapprocha de son pĂšre, prĂȘt Ă reprendre sagement la route.*Pardon*Ils restĂšrent tous les trois au milieu de la Rue un instant. Sans rien dire. Hillarius regardait son pĂšre, presque avec tristesse, balançant son bras, en attente qu'il dise quelque chose. C'Ă©tait la premiĂšre fois que celui semblait rĂ©ellement dĂ©sarmĂ©. Encore quelques secondes lourdes. Puis tout d'un coup son visage s'alluma de nouveau, presque mĂ©caniquement lorsqu'il aperçut dans la foule une jeune femme. Apparemment il la connaissait. L'homme s'activa de nouveau pour aller lui parler, invitant ses fils Ă le suivre. Hillarius lança un regard vide mais que Ballio savait chargĂ© de ressentiment, vers son frĂšre. Puis les garçon suivirent leur gĂ©niteur pour aller Ă la rencontre de cette inconnue. InvitĂ© Re Dans un coin sombreInvitĂ©, le Lun 5 Mar - 2002 Une paupiĂšre se soulevant doucement, libĂ©rant la candeur de l'iris bleutĂ©, encore voilĂ© par le sommeil. KalĂ©n se retourna sous ses draps, enfouissant sa chevelure bouclĂ©e sous les oreillers, masquant son visage de son Ă©clat cuivrĂ©. C'Ă©tait son jour de congĂ© aujourd'hui. Son travail au MinistĂšre occupait la quasi totalitĂ© de son temps, et, gĂ©nĂ©ralement, elle profitait de son jour de libre pour faire une bonne grasse pas aujourd'hui. Elle s'Ă©tait forcĂ©e Ă mettre un rĂ©veil pour profiter des ses quelques heures de libertĂ©, censĂ©es s'Ă©grainer au Chemin de Traverse. DĂ©laissant Ă regret son lit beaucoup trop chaud pour ĂȘtre ainsi abandonnĂ©, elle appela Ă elle une robe propre, sortie tout droit de son placard. Le vĂȘtement la suivit dans la salle de bain en lĂ©vitant tranquillement derriĂšre elle et, quelques minutes plus tard, KalĂ©n en ressortait, ou deux coups de baguette, une tasse de thĂ© et une grande cape sombre jetĂ©e sur ses Ă©paules plus tard, elle sortit sur le pas de sa porte, ignorant la barque pour lui prĂ©fĂ©rer un transplanage efficace. La chaleur du Nest allait lui manquer ce matin, mais elle serait rapidement de retour avec ses le mois d'aoĂ»t annonçait un Chemin de Traverse plein Ă craquer de jeunes Poudlariens avides de fournitures scolaires, et elle tremblait dĂ©jĂ d'effroi Ă l'idĂ©e des magasins bondĂ©s de gamins criards et mal Ă©levĂ©s. Poussant un lĂ©ger soupir, elle pivota sur elle-mĂȘme et disparut dans un craquement, en direction du Chaudron Baveur.*L'ambiance du pub changeait de l'atmosphĂšre venteuse du Pays de Galle. A cette heure dĂ©jĂ , de multiples sorciers et sorciĂšre se pressaient au bar, discutant et riant autour de pintes remplies Ă ras bord. Saluant d'un signe de tĂȘte les deux ou trois sorciers qu'elle reconnaissait parmi la foule, elle se dirigea vers l'arriĂšre cour et ouvrit le passage vers la rue elle le craignait, l'endroit Ă©tait bondĂ©. RĂ©primant un nouveau soupir, elle entreprit de se faufiler dans cette masse grouillante. Passer Ă la BAM d'abord. Une fois le Niffleur achetĂ©, elle pourrait rapidement s'isoler dans la tranquillitĂ© de l'AllĂ©e des Embrumes. Il faudrait se rendre chez Barjow & Beurk, pour un achat, certes, mais KalĂ©n avait aussi envie de revoir Aya. Depuis leur derniĂšre rencontre au Chaudron Baveur, elles n'avaient pas encore eu l'occasion de se recroiser. Ignorant les enfants pressĂ©s devant la somptueuse vitrine des Halles Magiques, admirant les balais et autres accessoires de Quidditch entreposĂ©s dedans, elle allait pĂ©nĂ©trer dans la Boutique d'Animaux, lorsqu'une voix l'interpella. Tournant la tĂȘte avec curiositĂ©, KalĂ©n aperçut un visage Ă©merger de la foule, un visage tout droit sorti des trĂ©fonds de son passĂ©."Maximus Ludwig ! Toi ici, ça c'est une surprise ! Comment vas-tu depuis le temps ?"Maximus avait Ă©tĂ© un jeune ami de son pĂšre, alors que ce-dernier enseignait encore la MĂ©tamorphose Ă Beauxbatons. Elle se souvenait de lui, alors qu'il n'Ă©tait encore qu'un jeune adulte, et qu'elle-mĂȘme n'Ă©tait que petite fille. C'Ă©tait une Ă©trange rĂ©miniscence que de le retrouver lĂ , Ă Londres, en train de faire ses emplettes au Chemin de Traverse. DerriĂšre lui, deux silhouettes se dĂ©coupaient dans son ombre, un adolescent grognon que KalĂ©n salua d'un signe de tĂȘte et d'un sourire poli, et un plus jeune garçon Ă l'allure candide et aux vĂȘtements trop grands."Bonjour toi, fit-elle avec un sourire espiĂšgle et un air pĂ©tillant dans les yeux. Laisse-moi deviner, tu entres Ă Poudlard cette annĂ©e ! Je me trompe ?" Hillarius LudwigSerdaigle Re Dans un coin sombreHillarius Ludwig, le Lun 5 Mar - 2152 "Ca.. Ca va trĂšs bien et toi? Effectivement ça fait... trĂšs longtemps, c'est le moins que l'on puisse dire. Qu'est-ce que tu devient? Depuis tout ce temps?" Hillarius leva les yeux sur cette jolie femme aux boucles brunes. En la voyant s'avancer vers eux et commencer Ă discuter avec son pĂšre, il sortit distraitement de sa grande poche une petite boĂźte Ă biscuits en fer. Il n'Ă©coutait plus trop ce qui se disait, il attendit simplement que les deux adultes finissent de parler d'eux, et viennent lui parler Ă lui. Il savait que son pĂšre n'allait pas tarder Ă le prĂ©senter, il fit juste mine de ne pas faire attention, de jouer l'Ă©tourdi. De prĂ©parer le terrain. En ouvrant la boĂźte toute grise argentĂ©e, il prit une fine galette au sĂ©same qu'il fit craquer d'un coup entre ses dents, les yeux dans le vide. Puis tout d'un coup il entendit son nom et leva de nouveau la tĂȘte, Ă©carquillant les yeux. "Hillarius, " fit son pĂšre, "Tu es toujours lĂ ? On te parle, mon grand !" La dame le regardait en souriant, ses yeux bleus fixĂ©s sur lui en attente d'une rĂ©ponse. Le jeune sorcier dĂ©glutit et ne sachant que rĂ©pondre, tendit rapidement sa boite en fer, presque sur la pointe des pieds, vers l'inconnue en lançant du tac au tac, "Bonjour Madame, je m'appelle Hillarius. Vous voulez un gĂąteau? C'est mon Papa qui les fait !"Le coup du biscuit gratuit, ça marche toujours pour faire bonne impression devant les adultes. Et il voulait donner bonne impression. DerriĂšre, il sentit le regard noir de Ballio fixĂ© dans son dos. Mais peu importe. Il se fichait pas mal que son frĂšre reste en retrait tout le temps face aux autres. C'Ă©tait Ă lui qu'on avait adressĂ© la parole, pas Ă Ballio. Et ce, pour une raison trĂšs simple. Il avait toujours moins sĂ©duit que son cadet. Moins bavard, moins extraverti. Et Hillarius comptait bien en profiter. Ballio leva les yeux au ciel, irritĂ© de cette mise en scĂšne. Il connaissait bien son frĂšre et savait bien que tout ce jeu n'Ă©tait lĂ que pour s'attirer les faveurs de tout le monde. Il regarda son pĂšre rĂ©agir. Celui passa une main dans ses longs cheveux blonds, aussi mal peignĂ©s que ceux de son plus jeune fils, l'air gĂȘnĂ© et amusĂ©. "Excuse mon fiston, KalĂšn. Il est un peu tĂȘte en l'air. Pas vrai?" Dit-il en lui jetant un regard qui se voulait faussement sĂ©vĂšre. "J'espĂšre que tu seras plus concentrĂ© pendant tes cours, mon grand" Puis il se tourna vers Ballio. Et d'un ton moins lĂ©ger lui lança "Mais lui au moins, il dit bonjour.."Ballio resta immobile un petit moment, lĂ©gĂšrement crispĂ©. Puis il s'avança d'un demi-pas en hochant la tĂȘte. Hillarius pouvait remarquer que ses mains dans son dos s'agitaient l'une contre l'autre, signe rĂ©current que son aĂźnĂ© allait faire quelque chose qu'il dĂ©testait faire ĂȘtre poli. Il lĂącha, un court. "Bonjour."Maximus lĂącha un soupir. Puis regarda KalĂšn avec ce sourire Ă bascule, gĂȘnĂ©, qu'elle connaissait si bien. Celui que, mĂȘme jeune, il avait en s'excusant de tout et de rien. "On allait... justement acheter une baguette pour mes fils. Et toi? Qu'Est-ce qui t'amĂšne par ici?" InvitĂ© Re Dans un coin sombreInvitĂ©, le Sam 10 Mar - 231 "Eh bien, aprĂšs Poudlard j'ai intĂ©grĂ© l'Ecole des Aurors. Depuis un an je travaille au DĂ©partement de la Justice Magique de Londres, au Bureau des Aurors. Je dois dire que c'est un travail trĂšs prenant, mais qui me laisse un peu de temps pour m'adonner Ă des recherches sur l'image animĂ©e. J'ai achetĂ© une maison au Pays de Galles, prĂšs de celle de papa. LĂ j'ai pu y amĂ©nager un coin entiĂšrement dĂ©diĂ© Ă l'enchantement d'appareils de projection moldus. Et toi ? Que fais-tu Ă Londres ? Je te pensais encore en France !"Le jeune garçon Ă qui elle s'Ă©tait adressĂ©e semblait perdu dans ses pensĂ©es. Lorsque son pĂšre l'en sortit, il sembla sortir tout droit d'un rĂȘve, et brandit la boite en fer qu'il tenait dans ses mains, avec une spontanĂ©itĂ© qui arracha Ă KalĂ©n un grand rire franc qu'elle jeta dans le brouhaha dĂ©jĂ consĂ©quent de l'AllĂ©e. Le petit Ă©tait une belle allĂ©gorie de la douce naĂŻvetĂ© de l'enfance, ses boucles blondes lançant des reflets Ă la ronde, et quelques graines de sĂ©same encore collĂ©es Ă ses babines. Approchant sa main de la boite tendue, elle se saisit d'un biscuit et croqua allĂ©grement dedans."Mmmh ! C'est dĂ©licieux Hillarius, tes biscuits sont trĂšs bons, et ton Papa trĂšs douĂ© !"Elle adressa un grand sourire Ă Maximus, et avala sa bouchĂ©e avant de rĂ©pondre Ă Maximus."Oh, ne t'en fais pas, tu sais que j'Ă©tais un peu pareil quand j'Ă©tais petite, fit-elle en adressant un clin dâĆil au blondinet. Alors, c'est la grande rentrĂ©e cette annĂ©e ?"Elle se pencha soudainement vers l'enfant, et ancra ses deux prunelles gelĂ©s dans ses iris d'amĂ©thyste."Tu sais qu'on raconte qu'un monstre gĂ©ant hante les sous-sols du chĂąteau ? Personne ne l'a aperçu depuis cent ans, mais certains Ă©lĂšves racontaient l'entendre dans leur sommeil..." murmura-t-elle, le visage figĂ©, la bouche entr'ouverte, lui laissant clairement admirer l'air dĂ©ment qu'elle affichait Ă aussi soudainement qu'elle s'Ă©tait courbĂ©e dans sa direction, elle se redressa et reprit d'un ton parfaitement normal."Tu as dĂ©jĂ une idĂ©e de la maison dans laquelle tu te retrouveras ?"Alors qu'elle parlait au petit Hillarius, l'autre jeune homme venait de s'avancer pour la saluer. Laissant ses lĂšvres s'Ă©tirer en un sourire pĂ©tillant, qui laissait sa fossette se fendre au coin de sa bouche, elle le regarda, ses yeux brillant comme glace fondant au soleil."Bonjour Ballio, tu entres aussi Ă Poudlard ? Ăa va, pas trop d'apprĂ©hension pour la rĂ©partition ?"Elle laissa ses iris posĂ©es encore un moment sur le garçon, dĂ©taillant sa silhouette maussade, son allure et ses traits. Il ne ressemblait pas beaucoup Ă son petit frĂšre, les deux Ă©taient trĂšs diffĂ©rents... mais respiraient chacun une singularitĂ© intĂ©ressante. Laissant de nouveau son attention se focaliser sur Maximus, elle ouvrit la bouche."Ah ! La baguette est un achat formidable. Profites-en, fit-elle Ă l'adresse du Petit Garçon SĂ©same, la premiĂšre rencontre avec ta baguette est un moment unique que l'on vit pas une deuxiĂšme fois. La sensation est incroyable !"Puis elle dĂ©signa la Boutique d'Animaux Magiques d'un petit signe de tĂȘte."Oh, il fallait que je passe Ă la BAM pour m'acheter un Niffleur. Cela fait longtemps que je rĂȘve d'un animal de compagnie affectueux, et Lyra, ma chevĂȘche commence Ă se faire vieille. Je l'ai achetĂ© juste avant de rentrer en PremiĂšre AnnĂ©e, tu devrais y songer, ajouta-t-elle pour Hillarius. C'est trĂšs pratique d'avoir sa propre chouette pour envoyer du courrier."Baissant lĂ©gĂšrement la voix, elle reprit Ă l'adresse de son pĂšre."Je dois aussi aller chez Barjow et Beurk pour un... achat professionnel, mais j'imagine que tu n'y passeras pas ?" Hillarius LudwigSerdaigle Re Dans un coin sombreHillarius Ludwig, le Sam 10 Mar - 1815 Mais c'est super ! J'en connais un que ça intĂ©resserait sacrĂ©ment. Il est fĂ©ru de cinĂ©ma tu sais? Et puis moi... Je trouve ça super aussi que tu te lance lĂ dedans. L'art moldu.. Un vaste sujet... et passionnant en plus de cela ! Quand Ă notre situation, et bien.. C'est un peu plus compliquĂ©. On est arrivĂ© depuis trĂšs peu de temps Ă Londres, avec les garçons, tu sais... Un soucis de famille. Un peu long Ă raconter. Enfin, bref, on est... trĂšs heureux d'ĂȘtre lĂ . On va pouvoir s'installer chacun tranquillement dans nos petits nids. Et moi... Et bien, toujours le nez dans mes livres, figure toi. J'ai rĂ©ussi Ă en Ă©diter dĂ©jĂ un ou deux tu sais ! Disons que... je fais ce que je peux. mais j'ai Ă©tĂ© obligĂ© de postuler pour un emploi au ministĂšre. Seul, il faut que j'assure les frais de scolaritĂ© et tout ce qui va avec, du mieux possible... Mais ça va n'avais pas Ă©coutĂ©. Tout ça, je le savais dĂ©jĂ . Mon pĂšre, qui allait encore dire que tout allait bien, qu'il ne se faisait pas de soucis. C'Ă©tait faux. Lui, n'allait pas bien. Et il se faisait beaucoup de soucis pour nous. Il se dĂ©menait pour nous faire reprendre une vie normale, essayant d'effacer l'ardoise, la peur au ventre que Maman revienne nous chercher. Ce bloc de pierre glacĂ©e, mat blanc et Ăąpre qu'Ă©tait ma mĂšre. Je ne voulais plus la revoir. Ni en entendre parler. Elle rendait dĂ©jĂ bien assez triste mon Papa. AprĂšs ces discussion de grands finies, KalĂšn accepta mon offrande avec beaucoup d'amusement. Mon sourire s'Ă©carta encore plus, les zygomatiques tendues."Alors, c'est la grande rentrĂ©e cette annĂ©e ?""OUI ! Je vais aller Ă l'Ă©cole ! Je suis trop content je vais pouvoir enfin faire de la magie et rencontrer plein de..."A peine ma phrase terminĂ©e que la dame au regard Ă©trange s'Ă©tait penchĂ© sur moi brusquement, une expression bizarre aux lĂšvres."Tu sais qu'on raconte qu'un monstre gĂ©ant hante les sous-sols du chĂąteau ? Personne ne l'a aperçu depuis cent ans, mais certains Ă©lĂšves racontaient l'entendre dans leur sommeil..."Elle m'avait coupĂ© en plein Ă©lan. Je sentis sur mon visage le sourire tomber d'un coup. Heeeeuu... Quoi? Un monstre ?! Comment ça, un monstre? Comme dans les livres de Papa? L'histoire de la Chambre des Secrets, le Basilic, les tantaculas GĂ©antes? Et qu'est ce que c'Ă©tait que ce regard? Je me sentais traversĂ© par ces yeux bleus fixĂ©s dans les miens. Ils me.. dĂ©sarmais et me fascinais en mĂȘme temps. Quelque chose de fou. Et de lĂ©gĂšrement inquiĂ©tant. Tout aussi brusquement, la dame se releva et me posa une autre question sur un ton revenant bien plus naturel et bienveillant. L'Ă©trange lueur de ses iris avait disparu."Tu as dĂ©jĂ une idĂ©e de la maison dans laquelle tu te retrouveras ?""Haha.. heu.. n-n-non ! En fait je sais pas trop. Heu... Je-je veux dire.. "Vite ! Trouver une rĂ©ponse plaisante ! Amusante ! Il se sentait Ă dĂ©couvert... dĂ©sarmĂ©? Non ! Pas dĂ©sarmĂ©. De toute façon ça n'existait pas ce qu'elle racontait. Encore des salades d'adulte, ces histoires de monstres... Hein? Ne pas y penser. RĂ©pondre ! Tout le monde te regarde !"J'aimerai bien heu... heu.. Serddo.. heu.. Serpentouffle ? "Sans rĂ©flĂ©chir, il lançait ça, les lĂšvres tremblantes. *ArrĂȘte ! Les lĂšvres. Stop.* Elles s'arrĂȘtĂšrent immĂ©diatement. Je repris ma respiration. Mes yeux grand ouvert. Le sourire. Bien. Avec un peu de chance, sa frayeur passagĂšre n'aura pas trop transparu. MĂȘme question pour Ballio. Celui-ci n'hĂ©sita pourtant pas une seconde."Serpentard."Bravo, merci pour cette intervention monsieur Ballio Ludwig. Vous n'auriez pas pu ĂȘtre plus loquace que ça. Magnifique ça pour faire plaisir Ă Maman. Mais qu'est ce qu'il lui trouvait Ă Maman, bon sang? Il pensait vraiment qu'elle allait revenir, nous prendre dans ses bras, nous dire tout bas "Vous m'avez manquĂ©, les enfants"? Mais non ! Jamais de la vie."Ah ! La baguette est un achat formidable. Profites-en, la premiĂšre rencontre avec ta baguette est un moment unique que l'on vit pas une deuxiĂšme fois. La sensation est incroyable !"C'est vrai? Je ne pouvais plus attendre, je trĂ©pignais d'impatience Ă l'idĂ©e d'en avoir une, de faire flotter ce que je voulais dans les airs, de lancer des Rictusempra sur mon frĂšre, et.. Bon, d'accord. C'Ă©tait peut ĂȘtre un peu mĂ©chant, mais c'est vrai qu'il m'agaçait en ce moment. Toujours ce regard noir. Qu'il sourit bon sang ! Ou alors qu'il se cache et qu'il se taise ! Chaque rare mot qu'il prononçait Ă©tait acide...Puis KalĂšn Ă©voqua la Boutique d'Animaux Magique. DĂ©jĂ dans ma tĂȘte se rallumait un feu d'artifice. J'oublia d'un coup toutes mes prĂ©occupations futiles. Oui ! Oui, oui et OUI ! Moi aussi je voulais y aller !"Papa, papa, papa, papa !! Il faut qu'on aille Ă la boutique avec les animaux ! Y en a plein qui sont trop mignons je suis sĂ»r. Madame, Madame ! On peut venir avec vous s'il te plait? S'il te plaaßßt...""On va voir, attends... " me rĂ©pondit mon pĂšre en essayant de me tempĂ©rer. Puis il se tourna vers KalĂšn. "L'allĂ©e des embrumes... Je vois. Quel genre d'achat? Oh, non dĂ©solĂ©, ça.. ça ne me regarde pas trop. Mais tu me connais. Ce n'est toujours pas le genre d'endroit que j'aime frĂ©quenter... Surtout avec les enfants. "Ah bon? Qu'est ce que c'Ă©tait que ça? L'allĂ©e des embrumes? Autant poser la question."C'est quoi l'allĂ©e des embrumes, Madame?" Gabin Ć prajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Ć prajc, le Dim 6 Mai - 2322 BientĂŽt deux mois sans rĂ©ponse et aprĂšs une message privĂ©e sans rĂ©ponse aussi, je me permets donc d'entamer mon Rp. Pv Mangemort 67. Trois annĂ©es plus tĂŽt. Le soleil sâĂ©tait repliĂ© depuis plusieurs heures maintenant, laissant la noirceur inquiĂ©tante de la nuit se rĂ©pandre dans les rues du chemin de Traverse. Un vent hivernal soufflait dans les ruelles Ă©troites, depuis bien longtemps dĂ©sertĂ©es par les passants. Le chemin de Traverse, vivant et animĂ© la journĂ©e, perdait de sa splendeur une fois la nuit tombĂ©e. Les rĂ©centes attaques des Mangemorts nâavaient fait quâencourager les sorciers Ă rester cloitrer chez eux, de peur dâun croiser un et de subir ses jeux de douleurs. Et on criait au scandale, contre le MinistĂšre de la Magie, soit disant incapable de les attraper. Si seulement la population du monde magique savait le nombres d'heures que faisaient les Aurors pour essayer de les trouver. Mais comme des rats, les mages noirs rĂ©ussissaient toujours Ă s'Ă©chapper. Seul, une Ă©charpe autour du cou, lâAuror avançait dans lâobscuritĂ©, ses yeux lâĂ©germent plissĂ©s Ă cause du vent. De la buĂ©e sâĂ©chappait Ă chacune de ses respirations et ses mains, emmitouflĂ©es dans dâĂ©pais gants en cuir noir, ne cessaient de trembler. Il s'Ă©tait habillĂ© rapidement, enfilant un jean et un pull en laine aux couleurs de sa maison. un accoutrement pas assez rĂ©chauffant contre les rafales de vent qui hurlaient dans la ruelle. Un accoutrement bien Ă©trange pour un sorcier faisant parti de l'Ă©lite du MinistĂšre de la Magie. L'amĂ©ricain avait essayĂ© de s'allumer une clope, sans succĂšs. Maudit climat anglais. Dans la ville de ses parents, il faisait bien meilleur. Cela faisait bientĂŽt une vingtaine de minutes quâil marchait dans les ruelles Ă©troites parallĂšles au chemin de Traverse. Vingt minutes. Vingt minutes avant, il se trouvait tranquillement assis dans son canapĂ© un livre dans les mains, un feu dans la cheminĂ©e et une tasse brulante de cafĂ© sur sa table de basse. Le sorcier attendait impatiemment lâarrivĂ©e de sa douce, qui ne devait plus tarder Ă rentrer de son travail au MinistĂšre. Mais la seule chose qui arriva, fĂ»t la stridente sonnerie de son tĂ©lĂ©phone portable qui brisa le silence de son douillet cocon. Une belle invention moldue, quoi que, des fois un peu trop bruyante. Matt avait du grommeler et soupirer quelques instants avant de se dĂ©cider Ă rĂ©pondre. Un numĂ©ro masquĂ©. Que voulait-on lui vendre Ă une heure pareille ? Par la Barbe de Merlin, si câĂ©tait encore pour un aspirateur, il allait devenir fou ! Non, cette fois lĂ , se ne fut pas pour un aspirateur. Une voix aigue, tremblante, empreint de panique lui demanda le rejoindre rapidement sur le chemin de Traverse. Une information importante Ă lui divulguer. Une information sur les ennemis du MinistĂšre, des Aurors, les Mangemorts. Cette voix, lâamĂ©ricain la reconnue aisĂ©ment, comme appartenant Ă lâun de ses indics. Un sorcier de bas Ă©tage au penchant trĂšs prononcĂ© pour la magie noire. Sans plus attendre, lâAuror gribouilla un mot dâexcuse sur une post-it pour sa douce, quâil laissa sur la table du salon, avant de sâenvoler dans un nuage de fumĂ©e dorĂ©e. Trouver une femme qui acceptait les contraintes de son travail nâavait pas Ă©tĂ© chose aisĂ© pour le sorcier. Par chance, le destin lâavait jetĂ© dans les bras dâune sorciĂšre au cĆur en or. Ainsi fĂ»t la raison de la prĂ©sence de Matt Austin, Auror au MinistĂšre de la Magie, dans une ruelle sombre du chemin de Traverse durant une longue et froide nuit dâhiver. Grommelant et soupirant, recherchant un indic et poursuivant sa chasse aux mages noirs. Une nuit qui le laissera Ă jamais marquĂ©. Mangemort 67Mangemort Ă la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Sam 12 Mai - 2118 Ă cette Ă©poque, je ne suis pas encore le Seigneur des TĂ©nĂšbresOh oui, je l'ai eu cette marque sombre qui m'enverrait directement Ă Azkaban. Depuis que je l'ai, j'ai ce sentiment de folie qui m'habite, toujours Ă©tĂ© prĂ©sent mais enfoui attendant d'ĂȘtre rĂ©veillĂ© et son heure est arrivĂ© ! Oh oui, je le sens bouillonner et je n'en trouve plus le sommeil, trop agitĂ© parce qu'Ă prĂ©sent je suis un Mangemort. Quoi de mieux que d'aller se dĂ©penser dans les ruelles, surtout que j'ai une idĂ©e derriĂšre la tĂȘte. Parce que porter le masque me permet d'apprendre beaucoup de choses. Le flux d'informations depuis que j'avais rejoint l'Ordre Noir ne semblait plus s'arrĂȘter en apprenant chaque fois un petit peu plus sur chacune des personnes de la communautĂ© magique. Inconnus et connus pensaient que leurs petits secrets ne sortiraient jamais mais il fallait compter les mages noirs dans cette Ă©quation et il semblait bien que nous Ă©tions plutĂŽt douĂ©s pour Ă©couter aux il fallait croire que c'Ă©tait mon jour de chance lorsque j'appris que notre chĂšre et puissante 70 frĂ©quentait un Auror. Pourquoi ne pas parcourir la nuit Ă sa recherche ? AprĂšs tout, l'Ă©lite ministĂ©rielle nous cherche Ă©galement alors peut-ĂȘtre qu'avec un peu de chance. Dans tous les cas, me dĂ©penser me ferait du bien. J'en suis certain. Robe noire et masque ainsi que la baguette, tout Ă©tait prĂȘt pour une des premiĂšres sorties aprĂšs avoir reçu la marque. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce un peu prĂ©somptueux de ma part que de sortir seul mais je me sentais l'Ăąme d'un lion qui dĂ©vorerait tout sur son froid hivernal se glissait lĂ oĂč il pouvait et me refroidissait petit Ă petit mĂȘme si je marchais d'un pas vite. Regardant autour de moi, arme en main, action-rĂ©action dĂšs que possible. Mais rien, ce que c'Ă©tait dĂ©cevant. Et puis, au bout de longues demi-heures, voilĂ qu'une silhouette attire mon regard. Ă croire que c'est la seule personne aux alentours, le froid a eu raison des promeneurs nocturnes mais pas celui-ci, il regretterait d'avoir mis le nez dehors celui-lĂ . - Bonsoir, une envie de se promener sous Ă©toiles londoniennes ? Pourtant, difficile de distinguer quoique ce soit....Baguette visible, je voulais ĂȘtre certain que l'inconnu sache qu'il ne fallait pas prendre Ă la lĂ©gĂšre s'il dĂ©cidait de s'en prendre Ă moi. Gabin Ć prajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Ć prajc, le Sam 12 Mai - 2334 VoilĂ maintenant une bonne vingtaine de minutes que Matt recherchait lâindic lâayant contactĂ©, mais il ne semblait nây avoir aucune trace de lui. MĂȘme si le fait de marcher le rĂ©chauffait un peu, ses jambes lui paraissaient lourdes et engourdis Ă cause du froid. LâamĂ©ricain souffla dans ses mains pour les rĂ©chauffer tandis quâil grommela et pestait de tourner en rond. Il aurait mieux fait de rester au chez lui au chaud devant sa cheminĂ©e. Le sorcier nota pour lui mĂȘme dans son esprit ne pas sortir une nuit dâhiver sur le chemin de Traverse. Ou sortir avec quatre mentaux, trois pulls et cinq paires de chaussettes. Le sorcier jeta un regard Ă sa montre au bracelet en cuir marron. Axelle Ă©tait surement dĂ©jĂ arrivĂ©e chez lui. La pauvre, elle devait pester comme un diable. Encore une dizaine de minutes puis il sâen irait de cette Ă©pouvantable endroit. De toute maniĂšre, si il ne partait pas, il allait finir par ne plus pouvoir bouger, figĂ© par les rafales glaciales. Puis mĂȘme si elle lui faisait la tĂȘte, savoir que sa douce se trouvait chez lui, lui rĂ©chauffait le cĆur. Un dernier petit tour du chemin et ensuite, un transplanage tout droit Ă Russell Street. Des pensĂ©es heureuses en tĂȘte, lâamĂ©ricain continua sa marche sur le Chemin de Traverse. EnglobĂ© par la nuit de toute par, il nâarrivait pas Ă distinguer les formes Ă plus dâune dizaine de mĂštres. Dix minutes passĂšrent et lâAuror nâavait toujours aucun signe de son indic. Il nâavait mĂȘme vu aucun signe du moindre ĂȘtre vivant sur le chemin. Matt soupira et haussa les Ă©paules. Il Ă©tait temps pour lui de rentrer. Tout en marchant, le sorcier se dĂ©cida tout de mĂȘme Ă regarder une derniĂšre fois sa montre. Il ne remarqua pas lâindividu qui venait de sortir de lâombre, face Ă lui. Ce fĂ»t la voix de lâindividu qui le força Ă lever le nez de sa montre. Bonsoir, une envie de se promener sous Ă©toiles londoniennes ? Pourtant, difficile de distinguer quoique ce soit.... » LâamĂ©ricain releva doucement la tĂȘte et fixa lâindividu face Ă lui. Il eu aucun mal Ă reconnaĂźtre un adorateur des mages noirs. AprĂšs tout, ils avaient tous ce stupide masque sur la tĂȘte. Le Mangemort face Ă lui tenait sa baguette de maniĂšre Ă ce quâelle soit des plus visibles, prĂȘt Ă en dĂ©coudre avec le premier venu. Manque de chance pour lui, le premier venu nâĂ©tait dâautre quâun Auror. Un Auror qui ne comptait pas fuir en hurlant de terreur. Un sourire narquois apparu alors sur les lĂšvres du sorcier amĂ©ricain tandis quâil releva lĂ©gĂšrement son pull pour laisser apparaĂźtre sa plaque dorĂ©e dâAuror attachĂ©e Ă la ceinture de son jean. - Jâai pas beaucoup de temps pour faire mumuse avec toi le masquĂ©, une compagnie bien plus agrĂ©able mâattend. LâAuror attrapa sa baguette qui se trouvait dans son dos et la pointa en direction du Mangemort. Tu ne mâen voudras pas si je ne te dĂ©clare pas tes droits ? Je te les dirais quand tu seras bien au chaud au fond de la cellule du MinistĂšre de la Magie. Sans attendre de rĂ©ponse de la part du mage noir, Matt formula un Aresto Momunto. EspĂ©rant que son adverse se retrouve suffisamment ralenti par son premier sortilĂšge, le sorcier amĂ©ricain formula ensuite un Petrificus Totalus, dont le rayon de couleur fonça droit sur le sorcier masquĂ©. AprĂšs tout, la capture du Mangemort restait la prioritĂ©. Sa mort nâintervenant seulement si Matt sâen retrouvait forcĂ© par la suite des Ă©vĂ©nements. LâAuror ne prit pas le temps dâappeler ses collĂšgues Ă la rescousse, se jugeant suffisant pour procĂ©der Ă lâarrestation dâun Mangemort. AprĂšs tout, il avait combattu de nombreuses fois et il devait ĂȘtre en capacitĂ© de se dĂ©faire dâun mage noir. Confiant, baguette en main, ses pensĂ©es Ă©taient tournĂ©es vers son affrontement. Ps Mangemort 67, je t'accorde mon LA si tu en as besoin. Mangemort 67Mangemort Ă la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Dim 13 Mai - 923 La rĂ©ponse de l'inconnu fut non-verbale... Heureusement que je portais un masque, car la surprise de tomber sur un Auror aussi rapidement me fit Ă©carquiller les yeux. Quelle joie ! Au moins, j'Ă©tais certain de bien pouvoir m' Je pense surtout que je serai bien au chaud Ă Hollow aprĂšs m'ĂȘtre occupĂ© de toi, je pense que ma MaĂźtresse sera ravi que je me sois dĂ©barrassĂ© de toi RĂ©pondis-je Ă ses vaines menaces. Je ne comptais pas appeler d'autres masquĂ©s, si cela se passait mal, ma marque me serait utile mais tant que je pensais pouvoir prendre le dessus. Hors de question de partager mon jouet !Alors que je m'apprĂȘtais Ă rĂ©agir Ă sa premiĂšre attaque rien ne vient ou du moins rien comme il faut, un lĂ©ger ralenti d'une micro seconde que je n'avais pu remarquer que parce que j'avais voulu bouger ma baguette puis une esquive en faisant un grand pas sur la Il faut prononcer correctement les formules mon cher, sinon tu vas me faciliter la tĂąche et je risque de m'ennuyer. Circumglacie ! Baguette pointĂ©e dans la direction du cette tempĂ©rature le sol devait bien ĂȘtre gelĂ© par endroit, j'avais conscience que ce ne serait pas si efficace que si je m'Ă©tais assurĂ© que la glace recouvre le sol mais j'avais une autre idĂ©e derriĂšre la tĂȘte. Pendant que les pics mortels de glace sortait des amas de neige, j'informulai un Ango Nubes prĂȘt Ă Ă©touffer mon adversaire. Soit il mourrait en manque d'oxygĂšne, soit il risquait de se transformer en passoire en tentant de sortir de ce nuage asphyxiant. Amusons-nous trĂšs cher, je sens que je vais pouvoir me dĂ©fouler face Ă un adversaire expĂ©rimentĂ© ! Gabin Ć prajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Ć prajc, le Dim 13 Mai - 1339 Ătait-ce lâexcitation du combat qui lâavait fait prononcer trop vite son premier sortilĂšge ? Matt ne sâen y prĂ©occupa pas trĂšs longtemps. Au milieu dâun combat, la moindre inattention pouvait couter trĂšs cher. LâAuror regard le Mangemort sauter sur le cĂŽtĂ© pour Ă©viter son sortilĂšge de pĂ©trification. Le mage noir se releva vite pour contre attaquer. Il visa le sol gelĂ© par le froid du Chemin de Traverse et des pics de glace sortirent du sol pour converger vers le sorcier amĂ©ricain. Son cerveau rĂ©flĂ©chissant Ă toute allure pour savoir comment sâen sortir, le Serdaigle aperçu du coin de lâĆil le masquĂ© entrain de lancer son prochain sort. Baguette en main, lâAuror formula Sphaera Ignis en direction des pics qui convergeaient vers lui. Une imposante boule de feu sorti de la pointe de la baguette du sorcier et sâen alla Ă la rencontre des pics, provoquant une explosion aux couleurs vives. Un problĂšme de rĂ©gler. Mais le combat ne faisait que commencer. Le nuage sombre qui Ă©tait sorti de la baguette du mage noir Ă©tait dĂ©jĂ trĂšs proche de lâAuror. Matt connaissait ce sortilĂšge, un de plus apprĂ©ciĂ© par les masquĂ©s justement. Si il restait comme un fruit au milieu du chemin de Traverse entourĂ© par le nuage, il serait rapidement asphyxiĂ©. LâAuror recula de plusieurs mĂštres pour Ă©chapper au sortilĂšge mĂȘme si il se doutait que le nuage le suivrait, commandĂ© par le Mangemort. Le meilleur moyen de stopper le malĂ©fice de la FumĂ©e Ătrangleuse Ă©tait de sâen prendre directement au sorcier le dirigeant. Le sorcier amĂ©ricain formula un Eolo Procella en direction du nuage. Les bourrasques de vent dissipĂšrent une importante partie du nuage, permettant Ă lâagent du MinistĂšre de la Magie dâapercevoir son adversaire. Ne laissant pas le temps au nuage de se reformer, il formula instantanĂ©ment un Terraballi Mortis. Voyons comment le masquĂ© allait rĂ©ussir Ă Ă©viter le sortilĂšge de la prison de terre. AprĂšs tout, autant quâil commence Ă sâhabituer Ă ĂȘtre enfermĂ©. Mangemort 67Mangemort Ă la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Lun 14 Mai - 1947 Ice&FireLe spectacle que nous avait proposĂ© ce cher sorcier d'Ă©lite Ă©tait des plus magnifiques, il fallait le reconnaĂźtre. Le feu et la glace se mariait somptueusement bien de part leur opposition, c'Ă©tait superbe. Mais pas le temps de s'extasier devant tant de beautĂ©, il fallait continuer de combattre pour que mon cher adversaire se retrouve hors d'Ă©tat de boule feu s'Ă©crasa plus loin, dĂ©jĂ bien diminuĂ©e de part ses rencontres avec les quelques piques de glace. Puis le vent s'Ă©leva, ne me laissant pas croire qu'il Ă©tait naturel lorsque je vis mon nuage mortel se dissiper petit Ă petit. S'assurer d'ĂȘtre hors de danger pour ensuite contre-attaquer, une attitude basique de duel qui ne laissait que peu de place Ă la surprise. Ce qui Ă©tait bien dommage... Le sol autour de moi se mit Ă rĂ©agir quelque peu, ainsi donc cela viendrait de la terre. Qu'importe ce que c'Ă©tait, il fallait Ă©viter de rester ici trop longtemps. Le crac caractĂ©ristique du transplanage se fit entendre, autant changer de position. Cela me permettrait de le Surprise ! Dis-je lorsque je me retrouvai dans son dos, car c'Ă©tait bien Ă cet endroit que j'avais transplanĂ©. Gladius Purpura ! Hurlai-je en pointant ma baguette dans la direction de l' forma alors la typique lame meurtriĂšre qui s'Ă©lança Ă toute allure vers mon ennemi. La distance entre nous lui permettrait de s'en tirer probablement mais pas sans sĂ©quelle. Puis, une idĂ©e afin de le mobiliser Terra soluenta Multiplicare. Quelques mĂštres plus loin, avant mĂȘme de savoir si mon sortilĂšge l'avait touchĂ©. Ainsi, non seulement il serait projetĂ© vers l'avant mais en plus il tomberait sur des sables mouvants qui se feraient un plaisir de l'accueillir correctement. Ces derniers recouvraient une grande partie de la ruelle menaçant presque les fondations des habitations. Gabin Ć prajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Ć prajc, le Mar 15 Mai - 1401 La respiration haletante, Matt s'essuya rapidement le front en entendant le grondement de son sortilĂšge sortir de terre. Il espĂ©rait que les parois de terre allaient se refermer rapidement pour ne pas laissĂ© le temps au masquĂ© de rĂ©agir. Si il rĂ©ussissait Ă lâemprisonner maintenant, ça lui faciliterait les choses et il serait Ă rentrer chez lui pour voir Axelle. Mais comme tous les plans que le sorcier mettait en action, rien ne se passa comme prĂ©vu. Le mage noir face Ă lui, qui semblait pourtant ĂȘtre prit au piĂšge, disparut. Un crac sonore rĂ©sonna dans la ruelle. LâAuror connaissait que trop bien ce bruit. Un transplanage. Et un transplanage lors dâun duel entre sorcier avait quasiment toujours la mĂȘme destination. Le dos de lâadversaire. Surprise ! » Matt eut tout juste le temps de se retourner pour voir le masquĂ©, Ă un mĂštre de lui, baguette pointĂ© dans sa direction. Une flamme pourpre ayant la forme dâune lame fonça droit sur lâagent dâĂ©lite du MinistĂšre de la Magie. GrĂące Ă lâexpĂ©rience quâil avait acquis grĂące Ă ses nombreux combats, lâamĂ©ricain eu le reflexe de lancer un Protego. Malheureusement, la distance entre les deux sorciers Ă©tait des moindres et le sort de protection de lâAuror nâeut pas le temps de se former intĂ©gralement. La lame frappa le sortilĂšge de protection mais ce dernier, formulĂ© dans la prĂ©cipitation, cĂ©da. Le sortilĂšge du mage noir, quelques peu amoindrit, frappa le torse de lâAuror qui fut propulsĂ© en arriĂšre. Matt sâattendait Ă chuter lourdement sur le sol mais contre tout attente, il se retrouva sur une surface sableuse. LâamĂ©ricain comprit le pĂ©trin dans lequel il Ă©tait. Son corps Ă©tait aspirĂ© par le sable et ci il restait plus longtemps dedans, il allait se retrouver immobiliser, Ă la merci du mage noir. Alors que le temps jouait en sa dĂ©faveur, lâAuror jeta un regard aux battements autour de lui qui ne se trouvaient pas dans la zone des sables mouvants. Sur un des appartements du Chemin de Traverse, situĂ© au rez-de-chaussĂ©e lĂ©gĂšrement surĂ©levĂ© dâun ancien bĂątiment, le balcon possĂ©dait plusieurs jardiniĂšres. Alors que les jambes du sorcier Ă©taient enlisĂ©es dans les sables, il visa lâune des jardiniĂšres et formula un Commutatio Loco. InstantanĂ©ment, la jardiniĂšre se retrouva Ă la place du sorcier et sâenlisa dans les sables mouvants. LâamĂ©ricain, quant Ă lui, fĂ»t tĂ©lĂ©portĂ© et tomba sur le balcon. Alors quâil allait se relever, la vision de lâAuror se brouilla et ses tripes se nouĂšrent. Une gerbe de sang sorti de sa bouche pour finir son chemin sur les lattes en bois du balcon. Une douleur aigue lui comprimait le torse, la oĂč la lame lâavait frappĂ©. Matt posa sa main gauche sur la localisation dâoĂč provenait la douleur mais ne remarqua aucune blessure particuliĂšre. Nouvelle gerbe de sang. Il jura tandis que quâune voile brumeux sâinstalla devant ses yeux. La respiration haletante et rauque, le sorcier amĂ©ricain sâinterdisait de paniquer malgrĂ© lâurgence de la situation. Son ennemi avait du le localiser et nâallait pas tarder Ă lui tomber dessus. Il faut que je prĂ©vienne les autres⊠» Murmura-t-il pour lui mĂȘme. Baguette en main, le sorcier amĂ©ricain pointa sa baguette en direction du ciel, se prĂ©parant Ă lancer son patronus chercher des renforts. Il nâavait pas dâautres choix. Mangemort 67Mangemort Ă la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Sam 19 Mai - 035 Prise de LALa succession peu commune de mes sortilĂšges semblait fonctionner. Mais c'Ă©tait sans compter sur l'expĂ©rience de mon adversaire. Heureusement que je portais un masque, car l'air dubitatif qui s'Ă©tait affichĂ© sur mon visage lorsque je vis la jardiniĂšre Ă la place du sorcier n'avait rien de bien crĂ©dible. Il est vrai que je n'avais pas envisagĂ© qu'il Ă©change sa place. LĂ©gĂšrement stressĂ©, j'observais les alentours, passant rapidement les habitations en revue, le premier coup d'oeil ne fut pas le bon. J'Ă©tais sur mes gardes, car mĂȘme si j'avais bien vu que mon sortilĂšge l'avait touchĂ©, je ne savais pas quels en Ă©taient les dĂ©gĂąts. Attentif Ă une attaque surprise Ă©ventuelle. Un bruit de vomi, du moins quelque chose qui y ressemblait, vint briser le silence d'hiver qui Ă©tait revenu aprĂšs les premiers Ă©changes de sortilĂšges. Un deuxiĂšme bruit se fit entendre ce qui m'aidait Ă prĂ©ciser l'emplacement de mon adversaire et si ce dernier ne tentait rien, j'avais bon espoir de croire que je l'avais plutĂŽt bien endommagĂ©. Je crois bien que je l'ai trouvĂ©. Il fallait qu'il descende de son perchoir !- Bombarda Ma
Ilnâentre pas docilement dans cette douce nuit, Il hurler, hurle Ă lâagonie de la lumiĂšre. Thomas Dylan. 23 Aug 2022 22:05:13 Le vieil Ăąge doit gronder, tempĂȘter au dĂ©clin du jour. Hurler, hurler contre la mort de la lumiĂšre."voit le vaisseau s'Ă©loigner de la terre* *bruit d'orgue puissant*frissons* *erection* Petit point blanc devant Saturne ,*notes de piano* *Silence total dans la salle* Oh putain ouai cette scĂšne aussi Peut s'indiquer Ă lui mĂȘme que seul la planĂšte d'Edmunds est fiable* Peut s'indiquer Ă lui mĂȘme tout de suite l'Ă©quation de la gravitĂ©* DĂ©cide de la transmettre Ă sa fille par une montre Ă la con grĂące au pouvoir de l'amour et de revenir quand elle sera sur le point de crever* Message Ă©ditĂ© le 25 avril 2015 Ă 174508 par CadavreVolant "un parent est le fantĂŽme de l'avenir de ses enfants" parle souvent de docking mais cette scĂšne est tout aussi bandante putain, la citation plus le vaisseau qui s'Ă©loigne Je ne comprend pas ce qu'il se passe et moi j aime le chocolat * TADADAAAAAA * Ce film Mais la VF Message Ă©ditĂ© le 25 avril 2015 Ă 182438 par WHEEE La VO Vf omg C'est comme la VF de true detective sur c+ ça perd tout son charme Ă la sĂ©rie Nan mais regarder un film de SF en VO sĂ©rieux vous ĂȘtes sĂ©rieux ?! Bon ok pour les bilingues mais lire les sous-titres avec un film pareil non mais...S'amuser Ă lire et rater les scĂšnes en IMAX dans l'espace + le jeu d'acteur c'est pas l'essentiel dans un film de SF, je vois pas l'intĂ©rĂȘt Je pensais pouvoir te regarder mourir mais finalement non je ne peux pas...Mais t'en fais pas je suis la, tu peux me parler, est ce que tu vois tes enfants ?Le mec qui parle normal en laissant l'autre crever LotteCarmille 25 avril 2015 Ă 221336 Alerte Je pensais pouvoir te regarder mourir mais finalement non je ne peux pas...Mais t'en fais pas je suis la, tu peux me parler, est ce que tu vois tes enfants ?Le mec qui parle normal en laissant l'autre crever -> je m'Ă©tais fais la mĂȘme rĂ©flexion Ăa va ?! Vous voyez vos enfants ?! Alors que c'est lui qui le fait crever " Je suis la pour vous " Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? Statutdu sujet : PrivĂ© ft. Blue Date du rp : Octobre 2017 MĂ©tĂ©o & moment de la journĂ©e : DĂ©but de soirĂ©e, le temps commence Ă se rafraĂŻchir, mais il y a eu du soleil toute la journĂ©e, chaude journĂ©e dâautomne Do Not Go Gentle Into That Good Night de Dylan Thomas, traduction, analyse et postĂ©ritĂ© Dylan Thomas 1914-1953, grand poĂšte gallois et buveur formidable au point d'en mourir, Ă©crivit en 1947 son poĂšme Do Not Go Gentle Into That Good Night titre donnĂ© d'aprĂšs le premier ver, pendant un voyage en Italie. En français, le film Interstellar a popularisĂ© la traduction "Nâentre pas docilement dans cette douce nuit". Contexte d'Ă©criture Le poĂšme une villanelle, voir plus bas fut publiĂ© une premiĂšre fois en 1951 dans la revue littĂ©raire internationale Botteghe Oscure, basĂ©e Ă Rome, qui Ă©ditait des articles en plusieurs langues dont la moitiĂ© en anglais. Il est ensuite inclus dans le recueil In Country Sleep, And Other Poems, paru en 1952. Couverture du recueil de poĂšmes In country sleep de Dylan Thomas. Il est souvent suggĂ©rĂ© ici et lĂ que Thomas Ă©crivit "Do not go gentle into that good night" parce que son pĂšre David John Thomas Ă©tait agonisant, mais d'autres font remarquer que celui-ci ne mourut pas avant NoĂ«l 1952. Le fait est que David John Thomas a longtemps Ă©tĂ© malade d'un cancer et qu'il commençait Ă perdre la vue quand Dylan Thomas Ă©crivit sa villanelle, ce qui explique en partie l'importance de la lumiĂšre dans le poĂšme. Dans une lettre Ă Marguerite Caetani, fondatrice de Botteghe Oscure, Dylan Thomas dĂ©clare "La seule personne Ă qui je ne peux montrer le poĂšme ci-inclus est, bien entendu, mon pĂšre, qui ne sait pas qu'il est mourant."âThe only person I canât show the enclosed poem to is, of course, my father, who doesnât know heâs dying.â Photographie de Marguerite Caetani, fondatrice de la revue Botteghe Oscure. La traduction "Nâentre pas docilement dans cette douce nuit" Le poĂšme n'est pas entiĂšrement traduit pour le film Interstellar, dont FrĂ©dĂ©ric Cerdal, qui double Michael Caine, lit deux strophes au cours d'une scĂšne spatiale. On les trouvera ici transcrites Nâentre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil Ăąge doit gronder, tempĂȘter, au dĂ©clin du jour, Hurler, hurler Ă lâagonie de la lumiĂšre, Si le sage sentant la fin sait que les tĂ©nĂšbres sont justes, Car ses mots nâont point forgĂ© de foudre, Il nâentre pas docilement dans cette douce nuit, Hurle, hurle Ă lâagonie la lumiĂšre. Voici maintenant la version originale du poĂšme Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day; Rage, rage against the dying of the light. Though wise men at their end know dark is right, Because their words had forked no lightning they Do not go gentle into that good night. Good men, the last wave by, crying how bright Their frail deeds might have danced in a green bay, Rage, rage against the dying of the light. Wild men who caught and sang the sun in flight, And learn, too late, they grieve it on its way, Do not go gentle into that good night. Grave men, near death, who see with blinding sight Blind eyes could blaze like meteors and be gay, Rage, rage against the dying of the light. And you, my father, there on the sad height, Curse, bless, me now with your fierce tears, I pray. Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light. Photographie de David John Thomas, pĂšre du poĂšte Dylan Thomas. Voici maintenant une traduction personnelle de Thomas Spok, donc, datĂ©e de 2020 Nâentre pas courtois dans cette bonne nuit, Le grand Ăąge devrait sâembraser, fulminer au crĂ©puscule ; Rage, enrage contre lâagonie de la lumiĂšre. Quoique les sages Ă leur terme sachent que lâobscur lâemporte, Parce que leurs mots nâont dĂ©chaĂźnĂ© nulle foudre ils Nâentrent pas courtois dans cette bonne nuit, Les bons, aprĂšs la dĂ©ferlante, sâĂ©criant combien splendides Leurs actes frĂȘles eussent dansĂ© dans une baie verdoyante, Ragent, enragent contre lâagonie de la lumiĂšre. Les insensĂ©s, qui saisissaient le soleil en vol et le chantaient, Et apprennent, trop tard, quâils lâaccablaient dans sa course, Nâentrent pas courtois dans cette bonne nuit. Les hiĂ©ratiques, prĂšs de mourir, qui voient aveuglĂ©ment Quâaveugles des yeux pourraient fuser tels des mĂ©tĂ©ores et joyeux, Ragent, enragent contre lâagonie de la lumiĂšre. Et toi, mon pĂšre, du haut de la triste altitude, Maudis, bĂ©nis-moi maintenant de tes larmes cruelles, je tâen prie. Nâentre pas courtois dans cette bonne nuit. Rage, enrage contre lâagonie de la lumiĂšre. Par ailleurs, le lecteur pourra lire avec intĂ©rĂȘt une traduction de Lionel-Ădouard Martin suivre le lien pour lire sa version, lui-mĂȘme poĂšte et romancier il a choisi de transposer le pentamĂštre iambique anglais en alexandrin avec cĂ©sure Ă l'hĂ©mistiche, respectant ainsi la rĂ©gularitĂ© du classicisme mĂ©trique de l'original on en donnera ici qu'un extrait Nâentre pas apaisĂ© dans cette bonne nuit, Les vieux devraient tonner, gronder quand le jour tombe ; Rage, mais rage encor lorsque meurt la lumiĂšre. Si le sage Ă la fin sait que lâombre est la norme, Comme aucun de ses mots nâa fourchĂ© en foudre il Nâentre pas apaisĂ© dans cette bonne nuit. Il est Ă noter qu'on peut lire Ă©galement la version traduite par Alain Suied dans la collection poche PoĂ©sie/Gallimard nrf, dans un recueil intitulĂ© Vision et PriĂšre et autres poĂšmes la traduction du poĂšme remonte Ă 1979. Le titre donne "N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit" et la traduction N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit,Le vieil Ăąge devrait brĂ»ler et s'emporter Ă la chute du jour ;Rager, s'enrager contre la mort de la lumiĂšre. Bien que les hommes sages Ă leur fin sachent que l'obscur est mĂ©ritĂ©,Parce que leurs paroles n'ont fourchĂ© nul Ă©clair ilsN'entrent pas sans violence dans cette bonne nuit. Les hommes bons, passĂ©e la derniĂšre vague, criant combien clairsLeurs actes frĂȘles auraient pu danser en une verte baieRagent, enragent contre la mort de la lumiĂšre. Les hommes violents qui prirent et chantĂšrent le soleil en plein vol,Et apprennent, trop tard, qu'ils l'ont affligĂ© dans sa course,N'entrent pas sans violence dans cette bonne nuit. Les hommes graves, prĂšs de mourir, qui voient de vue aveuglanteQue leurs aveugles pourraient briller comme mĂ©tĂ©ores et s'Ă©gayer,Ragent, enragent contre la mort de la lumiĂšre. Et toi, mon pĂšre, ici sur la triste Ă©lĂ©vationMaudis, bĂ©nis-moi Ă prĂ©sent avec tes larmes violentes, je t'en pas sans violence dans cette bonne enrage contre la mort de la lumiĂšre. Ăcouter Dylan Thomas lire "Do not go gentle into that good night"AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, Dylan Thomas et sa famille ont des difficultĂ©s financiĂšres Thomas accepte alors d'Ă©crire et enregistrer une sĂ©ries d'Ă©missions pour la BBC qui rencontrent le succĂšs. De 1945 Ă 1948, plus d'une centaines d'enregistrements font entendre sa poĂ©sie, mais aussi des dĂ©bats littĂ©raires ou des critiques diverses. Lorsqu'il Ă©crit "Do not go gentle into that good night", Thomas est une cĂ©lĂ©britĂ© de la radio, et il est logique qu'il ait choisi d'enregistrer une lecture de son poĂšme, que l'on peut Ă©couter ci-dessous ĂlĂ©ments d'analyseLe poĂšme de Dylan Thomas Ă©voque la volontĂ© d'en dĂ©coudre jusque dans l'agonie, quand bien mĂȘme il est impossible d'en triompher on songera sur ce sujet au poĂšme "La tour noire" de Yeats. Les strophes montrent comment diffĂ©rentes personnes se comportent face Ă la mort, de l'homme "sage" de la deuxiĂšme strophe au propre prĂšs de Thomas dans la sixiĂšme. Il s'agit pour chacun de faire un bilan de la vie Ă©coulĂ©e, de ce qui a Ă©tĂ© fait ou non, et dans ce dernier cas d'exprimer des regrets "words had forked no lightning" dans le cas du sage. Ce parcours de tĂ©moignage en tĂ©moignage est renforcĂ© par le procĂ©dĂ© de l'enjambement, par exemple dans la cinquiĂšme strophe Grave men, near death who see with blinding sight [enjambement] Blind eyes could blaze like meteors and be gay. On remarquera le passage de "blinding" Ă "blind", l'affaiblissement ou la perte de la vue due au grand Ăąge permettant paradoxalement, en apparence, une meilleure vision de la vie menĂ©e. L'enjambement permet aussi de souligner le mouvement de la lecture et de la vie qui est donc aussi celui du temps qui mĂšne, inĂ©luctable, Ă la mort dĂ©fiĂ©e. Celle-ci est assimilĂ©e Ă©videmment Ă la nuit, image rĂ©currente qui se dĂ©cline par le biais de l'obscuritĂ©, du soleil faiblissant "The sun in flight" or elle est prĂ©sentĂ©e aussi d'une façon positive, "good night" qui est aussi image d'un paradis ou du moins d'un repos. On pourra aisĂ©ment faire le lien avec la maladie du pĂšre de Dylan Thomas "my father" pour qui la mort pouvait reprĂ©senter la fin des souffrances dont il connaissait symboliquement les sommets, au plus prĂšs donc de la mort "sad height". Or pour le poĂšte, ainsi que le rappelle le refrain, il est hors de question d'accepter la mort quand bien mĂȘme elle apparaĂźtrait comme un soulagement. Un exemplaire de la revue Botteghe Oscure, avec Dylan Thomas entre autres noms prestigieux au sommaire... Dans l'ensemble, le poĂšme dĂ©veloppe une structure argumentative, de l'impĂ©ratif de la premiĂšre strophe, appliquĂ© ensuite Ă diffĂ©rents types de personne hommes sages, bons, sauvages, sĂ©rieux... jusqu'au quatrain conclusif il s'agit toujours de refuser de se soumettre Ă la mort et d'inciter finalement la figure paternelle Ă enrager Ă son tour, selon les modĂšles qui lui sont fournis. On insistera briĂšvement sur l'importance de l'adjectif "gentle" dans le texte original, parfois considĂ©rĂ© comme une faute de grammaire intentionnelle alors que l'anglais attendrait l'adverbe "gently" on peut suggĂ©rer que l'adjectif renvoie bien au sujet Ă qui est adressĂ© l'injonction "do not go gentle" impliquant un "you", c'est-Ă -dire une adresse au lecteur, au pĂšre, tandis que l'adverbe "gently" s'appliquerait Ă l'action "go". L'adjectif fonctionnerait donc ici selon un principe d'ellipse grammaticale qui fait ressortir le ver. Un genre poĂ©tique, la villanelle Forme classique stricte et rĂ©pandue dans la poĂ©sie anglaise, la villanelle respecte plusieurs critĂšres - elle est constituĂ©e de dix-neuf vers rĂ©partis en cinq tercets et un quatrain final ; - elle est Ă©crite en pentamĂštre iambique, ver frĂ©quent de la poĂ©sie anglaise qui consiste Ă faire suivre une syllabe non accentuĂ©e d'une syllabe accentuĂ©e ; - seuls deux types de rimes sont utilisĂ©s tout le long du poĂšme la rime en -ight "night", "light", "brigh"... et la rime en -ey "they", "day", "bay"... ; - le premier ver entier est rĂ©pĂ©tĂ© aux sixiĂšme, douziĂšme et dix-huitiĂšme vers ; - le troisiĂšme ver est rĂ©pĂ©tĂ© aux neuviĂšme, quinziĂšme et dix-neuviĂšme vers. Exemple de modĂšle, appliquĂ© par Dylan Thomas A1 b A2 / a b A1 / a b A2 / a b A1 / a b A2 / a b A1 A2. Matthew McConaughey Ă©mu dans Interstellar. L'Ă©volution de son personnage renvoie au poĂšme de Dylan Thomas qui l'accompagne, en un sens, tout au long du film. On constate ainsi que dans le poĂšme de Dylan Thomas, les vers "Do not go gentle into that good night" et "Rage, rage against the dying of the light" servent de refrain. La villanelle est traditionnellement associĂ©e aux thĂšmes pastoraux, Ă la nature, aux choses simples. De ce point de vue, le thĂšme de la mort dans le poĂšme de Thomas est compris comme partie du cycle naturel de la vie. PostĂ©ritĂ© musicale La popularitĂ© du poĂšme de Dylan Thomas a conduit des musiciens Ă s'en inspirer pour des hommages musicaux trĂšs variĂ©s. Igor Stravinsky avait ainsi envisagĂ© une collaboration avec Dylan Thomas pour une oeuvre de théùtre musical. DĂšs 1954, Stravinsky compose en mĂ©moire du poĂšte le chant funĂšbre In Memoriam Dylan Thomas. Il s'agit d'un chant pour tĂ©nor, quatre trombones et quatuor Ă cordes d'une durĂ©e d'environ huit minutes que l'on peut entendre sur youtube. Le deuxiĂšme mouvement est consacrĂ© Ă "Do not go gentle into that good night", chantĂ© par le tĂ©nor. En 1989, c'est le musicien gallois John Cale ancien membre du groupe Velvet Underground qui utilise des poĂšmes de Thomas pour son album Words for the Dying, composĂ© en rĂ©action Ă la guerre des Malouines de 1982 qui oppose le Royaume-Uni Ă l'Argentine. Sur la face B de l'album se trouve notamment un enregistrement de "Do not go gentle into that good night" John Cale, pour la pochette de l'album Words for the Dying 1989 En 2015, le rappeur G-Eazy lit le dĂ©but du poĂšme en "Intro" de son album When It's Dark Out, gros succĂšs de la pĂ©riode qui contribue encore Ă faire dĂ©couvrir le poĂšme plus d'un million de disques vendus ! Le rappeur G-Eazy pour la pochette de When It's Dark Out 2015. Plus rĂ©cemment, le "parrain du Punk" Iggy Pop a proposĂ© sa propre version intĂ©gralement lue du poĂšme pour son album Free 2019, dont "Do not go gentle into that good night" occupe l'avant-derniĂšre place. Une agence de pub avait contactĂ© le rocker pour qu'il lise le poĂšme en voix d'une publicitĂ© le chanteur vieillissant s'est d'abord montrĂ© peu enthousiaste, associant le poĂšme Ă la scolaritĂ© "Je ne suis pas au lycĂ©e !" dĂ©clare-t-il, mais finalement n'a pas rĂ©sistĂ© au plaisir de l'intĂ©grer Ă un disque... on peut entendre sa lecture ici, avec une trompette en fond entre autres. Iggy Pop, image promotionnelle pour son album Free 2019 oĂč il chante la villanelle de Dylan Thomas. PostĂ©ritĂ© au cinĂ©ma Le cinĂ©ma Ă©galement a su se souvenir du poĂšme de Thomas... sachant d'ailleurs tirer parti de son statut de classique scolaire, par exemple pour le film Back To school 1986 d'Alan Metter, oĂč l'on voit l'acteur comique Rodney Dangerfield, dans le rĂŽle de Thornton Mellon, dĂ©couvrir les bancs de la fac pour encourager son fils... et lui-mĂȘme s'encourage en plein examen en rĂ©citant "Do not go gentle into that good night". Rodney Dangerfield rĂ©cite le poĂšme de Dylan Thomas dans Back to school, 1986. En 1996, c'est le blockbuster Independence Day de Roland Emmerich qui puise dans le poĂšme de Thomas pour le discours patriotique du prĂ©sident des Ătats-Unis jouĂ© par Bill Pullman. Celui-ci motive ses troupes avant un assaut dĂ©cisif contre les envahisseurs aliens, s'exclamant trĂšs solennellement "We will not go quietly into the night" ! Curieuse utilisation, peut-ĂȘtre, d'un poĂšme gallois qui n'avait rien Ă voir avec l'indĂ©pendance amĂ©ricaine... Bill Pullman incite Ă bouter les aliens hors du systĂšme solaire en rĂ©citant des vers de Dylan Thomas. Interstellar 2014 de Christopher Nolan a plus rĂ©cemment contribuĂ© Ă la popularitĂ© du poĂšme au niveau international, les vers de Thomas accompagnant en leitmotiv les diffĂ©rentes tentatives des personnages d'Ă©chapper Ă l'extinction de l'humanitĂ© l'espĂ©rance et les lumiĂšres des Ă©toiles contrastent avec la noirceur spatiale. On peut Ă©couter ici une lecture de l'acteur Michael Caine le professeur John Brand dans le film, ou encore une version interprĂ©tĂ©e par d'autres acteurs du film, dont Jessica Chastain ou Matthew McConaughey. La science-fiction et la poĂ©sie font bon mĂ©nage au cinĂ©ma voir Yeats et Equilibirum... Michael Caine cite plusieurs "Do not go gentle..." dans Interstellar 2014. PostĂ©ritĂ© en peintureOn ne s'Ă©tonnera pas sans doute que ce soit encore un gallois qui ait voulu rendre hommage au poĂšme de Dylan Thomas, en l'occurrence l'artiste Ceri Richards 1903-1971. Il peignit trois peintures inspirĂ©es du poĂšme, chacune datĂ©e respectivement de 1954, 1956 et 1965. Ceri Richards, Do not go gentle into that good night, 1956. Peinture Ă huile sur toile. Au sujet de la villanelle elle-mĂȘme, Ceri Richards dĂ©clara "'Rage, rage against the dying of the light' est peut-ĂȘtre dans la nature de la contestation - mais futile. Ce ver qui revient Ă la fin de chaque strophe me semble affirmer la futilitĂ© de la contestation et de la proclamation. Ce sont nos oeuvres que nous laissons derriĂšre nous." RĂ©fĂ©rence dans un jeu vidĂ©o Dans le jeu League of Legends de Riot Games, les joueurs peuvent entendre de temps Ă autre le personnage Aatrox citer "Rage against the dying of the light", Aatrox Ă©tant lui-mĂȘme un ancien "Fils du soleil" devenu un "Darkin" fou de colĂšre... Aatrox, personnage tĂ©nĂ©breux du jeu League of Legends. Le poĂšme a eu d'autres influences et continue d'inspirer au fil du temps, sous des formes diverses le premier roman de science-fiction de George R. R. Martin se nomme par exemple Dying of the light !, ce qui d'ailleurs renforce son statut de classique... ainsi que celui de Dylan Thomas dont le nom a notamment inspirĂ© Robert Zimmerman pour devenir Bob Dylan !. Ci-dessous le poĂšme de Thomas et une traduction au format JPGContinuerdans cette voie nâest pas une mince affaire ! Et la vie de jeune femme pleine de vitalitĂ© poursuit son libre chemin. Nous sommes en 1988-1989. Ăvidemment je suis loin de tout raconter dans mon Journal, jây Ă©cris seulement quand ça me prend et puis tout nâest pas dans des cahiers, des Ă©crits se sont perdus. Du reste le livre publiĂ© revient ensuite sur
Nâentre pas sans violence dans cette bonne nuit, Le vieil Ăąge devrait brĂ»ler et sâemporter Ă la chute du jour ; Rager, sâenrager contre la mort de la que les hommes sages Ă leur fin sachent que lâobscur est mĂ©ritĂ©, Parce que leurs paroles nâont fourchĂ© nul Ă©clair ils Nâentrent pas sans violence dans cette bonne hommes bons, passĂ©e la derniĂšre vague, criant combien clairs Leurs actes frĂȘles auraient pu danser en un verre baie Ragent, sâenragent contre la mort de la hommes violents qui prient et chantĂšrent le soleil en plein vol, Et apprenant, trop tard, quâils lâont affligĂ© dans sa course, Nâentrent pas sans violence dans cette bonne hommes graves, prĂšs de mourir, qui voient de vue aveuglante Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme mĂ©tĂ©ores et sâĂ©gayer, Ragent, sâenragent contre la mort de la toi, mon pĂšre, ici sur la triste Ă©lĂ©vation Maudis, bĂ©nis-moi Ă prĂ©sent avec tes larmes violentes, je tâen prie. Nâentre pas sans violence dans cette bonne nuit. Rage, enrage contre la mort de la lumiĂšre. Safuite, Ă©perdue. Cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avait pas dormi plus de 3 heures par nuit et qu'elle ne s'Ă©tait nourrie que de baies et de menus gibiers. Elle se savait traquĂ©e, pistĂ©e, par des limiers. Mais, malgrĂ© la fatigue, la faim et la peur, elle ne se laisserait pas capturer. Car, ce qui l'attendait, Ă©tait pire que la mort. Une existence de servitude et soumission. Une Sujet N'entre pas docilement dans cette douce nuit HoldTheETH MP 08 fĂ©vrier 2019 Ă 050050 Les hommes bons, passĂ©e la derniĂšre vague, criant combien clairs Leurs actes frĂȘles auraient pu danser en une verte baie Ragent, sâenragent contre la mort de la lumiĂšre. ConemanRoi MP 08 fĂ©vrier 2019 Ă 050125 HoldTheETH MP 08 fĂ©vrier 2019 Ă 050132 Writher4 MP 08 fĂ©vrier 2019 Ă 050237 Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? Infos 0 connectĂ©s Gestion du forum ModĂ©rateurs Suumas, Love-n-peace, odoki, LikeGod, [FIREWORK] Contacter les modĂ©rateurs - RĂšgles du forum Sujets Ă ne pas manquer Aucun sujet Ă ne pas manquer GXpmvr.