Lapopulation active française a, dans les deux dernières décennies du xxe siècle, augmenté de 7,3 %. Les cadres et professions intellectuelles supérieures ont vu leurs effectifs croître de 63 %. Et dans ce groupe, les effectifs des professions artistiques ont eux-mêmes connu une croissance encore plus rapide, puisqu’ils ont doublé (voir les tableaux1 à 3 en annexe). Peu de groupes
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cله en du ea Economie chap 6 L'offre et la demande de travail 1. Le marché du travail o c est la rencontre entre l offee (salarié) et la dermande (entreprise) L offre de travail des salariés correspond a la demande d'emploit o La demande de travail des entreprises correspond e offre d emplot Le salaire est perçu pou le salarié contrepartie travail effectué Le montant du salaire

Les problèmes d’inadéquation entre l’offre et la demande sur le marché du travail contribuent au bas niveau de l’emploi et de la productivité graphique De manière générale, on peut définir cette inadéquation comme un déséquilibre entre l’offre et la demande de main-d’œuvre par zone géographique, par secteur, par métier ou par type de qualifications. En Hongrie, le principal problème d’inadéquation réside dans un ample excédent structurel de main-d’œuvre peu qualifiée, qui se traduit par un taux d’emploi très faible dans cette catégorie d’actifs graphique partie A ; Fazekas and Scharle, 2012. À l’inverse, l’offre de travailleurs hautement qualifiés est un peu limitée dans certains domaines, tels que les professions médicales, et la proportion d’entreprises faisant état de pénuries de qualifications est supérieure à la moyenne de l’Union européenne European Commission, 2013a. Parmi les actifs occupés, les phénomènes de sous et de surqualification semblent moins courants que dans la plupart des autres pays de l’OCDE graphique partie B ; OECD and Statistics Canada, 2011 ; Randstad, 2012 ; par contre, selon Quintini [2011], les casd’actifs sous-qualifiés sont fréquents, mais de nombreuses personnes occupent des postes qui n’ont de rapport direct avec leur domaine de formation, ce qui est courant dans les pays d’Europe de l’Est graphique partie C. La mobilité de la main-d’œuvre est une condition essentielle pour l’appariement de l’offre et de la demande de travailleurs… Des problèmes importants d’inadéquation entre l’offre et la demande de main-d’œuvre pèsent sur le fonctionnement de l’économieRenforcer la demande de main-d’œuvre peu qualifiéeRéduire le coin fiscal sur les bas salairesÉviter des augmentations excessives du salaire minimumRenforcer les politiques d’activation et la formation tout au long de la vieAssurer la réinsertion professionnelle des participants au programme de travaux publicsRenforcer l’aide aux demandeurs d’emploiAllonger la durée d’indemnisation du chômageFavoriser la formation tout au long de la vie et améliorer sa qualitéAméliorer la formation initiale afin qu’elle corresponde aux besoins du marché du travailRemédier aux inégalités dans l’enseignement primaire et secondaireTirer le meilleur parti de la réforme de la formation professionnelleAméliorer le taux de scolarisation dans l’enseignement supérieur et sa qualitéLes migrations internationales et la concurrence mondiale suscitée par les travailleurs qualifiésL’augmentation de l’émigration alimente des craintes de pénurie de main-d’œuvre qualifiéeAttirer une main-d’œuvre hautement qualifiée de l’étranger, y compris des émigrés hongroisUn marché du logement plus flexible faciliterait la réinstallation des travailleursLe taux élevé d’accession à la propriété est un obstacle à la mobilité des travailleursFavoriser le développement du marché locatif formelAméliorer la qualité des conditions de logementAméliorer l’efficience du secteur des transports afin de réduire le coût des déplacements entre domicile et lieu de travailLes gisements de gain d’efficience sont considérables dans l’offre de transports publicsVers des transports plus équitables et plus verts Sur décision de l’éditeur, l’accès à cet article n’est disponible que pour les institutions clientes d’un bouquet L'achat à l'unité Pay Per View a été désactivé pour les utilisateurs particuliers.

Veuillezvous connecter afin de pouvoir utiliser nos fonctionnalités de sauvegarde d'offre et d'article afin de retrouver en un clic vos offres et articles favoris. Me connecter ou créer un compte . Accueil; Offres d’emploi. Promotion Immobilière. Responsable Technique Réalisation. Responsable travaux Annecy F/H. Responsable travaux Annecy F/H Annecy.
DATE DE PUBLICATION25/08/2022 TYPE DE CONTRATTitulaireRECRUTEURMETROPOLE DU GRAND PARIS CATÉGORIEALIEUX DE TRAVAILPARIS SALAIRENon communiquéCODE POSTAL75013 VALABLE JUSQU'AU25/10/2022PosteRecrute par voie statutaire, à défaut contractuelle contrats de trois ans.Un CHARGE DE MISSION ZFE – CONTROLE H/FCadre de catégorie A, filière administrative, cadre d’emploi attaché territorialLa DEEC est organisée en deux services un service développement durable » et un service GEMAPI – Eau ».Le service développement durable » intervient sur la lutte contre la pollution de l’air et notamment la mise en place et la gestion de la Zone à Faible Emission ZFE, ainsi que la lutte contre les nuisances sonores et l’élaboration du Plan de Prévention et d’Exposition aux Bruits PPBE.Il est en charge de l’élaboration du plan climat air énergie PCAEM et de son animation ainsi que de la politique de soutien aux actions de maîtrise de la demande d’ intervient dans la promotion de la valorisation du patrimoine naturel et paysager, notamment Nature et agriculture en service GEMAPI – Eau » est en charge de la Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations GEMAPI. Il porte les travaux de mise en place des politiques et actions de prévention avec les partenaires concernés, notamment la préparation des phases de travaux et d’investissements dédiés, notamment via les recettes issues de la taxe détaillées du posteCoordination globale du contrôle sanction automatisé CSA, de sa conception à sa mise en œuvre préfiguration du dispositif pilotage, définition de l'équipe à constituer gestion administrative et police et des missions potentiellement externalisables, travail en transversalité avec l'équipe ZFE et les autres directions concernées, suivi des AMO pour les missions qui seront déléguées à des prestataires, dans le respect du RGPD ;Préfiguration et pilotage d'un guichet de demande de dérogations locales de la ZFE copilotage DSI pour la création de la plateforme numérique élaboration des procédures et supports, coordination de l'instruction des demandes, organisation du processus de réponse aux usagers traitement des demandes de dérogations, d'informations, des réclamations ;Définition et mise en œuvre du programme de déploiement des équipements de contrôle ainsi que des panneaux de signalisation ZFE aux entrées/sorties de la Zone Réflexion sur les implantations des équipements CSA et des panneaux ZFE en lien avec un AMO à missionner et à piloter, suivi des paramétrages des équipements de contrôle, dialogue avec les gestionnaires d'espaces publics communes, EPT, Départements, Etat , instruction et suivi des subventions à l'acquisition des panneaux ZFE en lien avec le pôle administratif de la direction ;Préfiguration et pilotage de la mise en œuvre du pouvoir de police procédures, instances, lien avec l'ANTAÏ, dimensionnement des besoins et d'un service dédié.Sujétions liées au poste réunions, déplacements sur le territoire métropolitainRégime de congés 25 jours de congés payés annuels et 2 jours de RTT/ de travail Métropole du Grand Paris – 15/19 avenue Pierre Mendès France – 75013 PARISProfilConnaissance du fonctionnement des collectivités locales, des enjeux et des évolutions de l’intercommunalité, en particulier en Île-de-FranceParfaite maîtrise du fonctionnement, cadre réglementaire et processus des collectivitésTrès bonnes connaissances juridiques réglementations liées aux ZFE et aux dérogations, chaine pénale des infractions, application du pouvoir de police ...Bonnes connaissances sur le fonctionnement des collectivités territoriales, sur la gestion de l'espace public, du service au publicMaîtrise des logiciels de bureautique indispensable Word, Power Point, ExcelPiloter les dossiers, dispositifs et processus confiés, être force de proposition et rendre compteBon relationnel avec les collectivités gestionnaires de voiries communes, EPT, Départements, EtatProfil recherchéNiveau d’étude souhaité bac+ 5Formation requise Master ou diplôme supérieurAnnées d’expérience minimale dans le poste visé ou équivalent 5 ansExpérience en collectivité territoriale ou établissement public appréciéeExpérience confirmée en conduite de projetEmployeurLa Métropole du Grand Paris a vu le jour le 1er janvier 2016. Un projet métropolitain définit les orientations générales de sa politique conduite dans le cadre des compétences définies par les lois NoTRE et Métropole est une intercommunalité qui constitue le niveau et l'espace de dialogue et d'orientation stratégique rassemblant 131 dispositifs structurants majeurs ont été lancés en 2019 au service des 7,2 millions d’habitants métropolitains le Plan Climat Air Energie PCAEM, la Zone à Faibles Emissions ZFE, la politique métropolitaine de Gestion des Milieux Aquatiques et Préventions des Inondations GEMAPI ou encore la construction du Centre Aquatique Olympique pour les JO de Paris en savoir plus employeur Afficher les informationsCandidature lettre de motivation et CV à transmettre sur le site de la Métropole

Depuisplusieurs années, des entreprises comme Aliments Asta peinent à combler leurs besoins de main-d'œuvre. Pour garder les employés actuels et pour en trouver d'autres plus facilement, les dirigeants ont proposé d'augmenter le salaire de tout le personnel. Le salaire d'embauche augmente ainsi d'un dollar l'heure. D'autres augmentations sont également offertes aux 400

y P f Md  La demande de monnaie est fonction d’une variable Y, stable dans le temps. Y ne varie pas. Une variation de Md entraînera une variation de P. C’est la base du renouveau libéral. Cela lui permet de montrer que la politique monétaire est inefficace pour relancer l’économie sur le long terme. Puisque la demande de monnaie en terme réel est stable ; avec une politique monétaire expansive, les agents vont se retrouver avec une encaisse supérieure à ce qu’ils voulaient. Donc l’augmentation des dépenses provoque inexorablement une augmentation des prix. Sur le long terme, on reviendra toujours au niveau initial et réel des variables monétaires. La politique monétaire est inefficace. L’inflation est dangereuse pour l’économie. Il y a eu des études empiriques sur la demande de monnaie. Si on essaie de trouver des points communs dans les résultats, on trouve une élasticité de la demande par rapport au taux d’intérêt négative, mais l’élasticité est faible, supérieure à 0,5. On trouve une relation statistique entre le revenu et la demande de monnaie, supérieure à 0,5. On estime qu’il est très difficile d’avoir des tests représentatifs de mesure des agrégats monétaires. L’économie souterraine est aussi susceptible de fausser les résultats. On a trouvé aux Etats-Unis une encaisse monétaire moyenne de 2000 $ dont la moitié en billets de 100 $, liée aux divers trafics. Chapitre 2 La monnaie et l’équilibre macroéconomique. On a trois modèles d’analyse possibles en théorie économique, les modèles classiques ou néo-classiques plein emploi, avec un ajustement par les prix ; les modèles keynésiens. Les prix sont fixes, rigides et les ajustements se font par les quantités. On est dans un raisonnement keynésien, ISLM. L’intérêt de ces modèles est qu’on analyse le lien marché des biens et services et marché monétaire. Le troisième modèle est l’introduction du marché du travail. On est dans le cas où les trois marchés sont interdépendants. Dans ce cadre-là, on va poser le problème de la fixation des salaires. Section 1 L’offre agrégée. C’est la production de l’ensemble des entreprises pendant une période donnée. Le travail est un des deux facteurs de production importants. Il est normal d’intégrer le travail et le marché du travail, son corollaire dans l’analyse de la demande de travail des entreprises. A- L’offre et la demande de travail. On cherche à analyser comment les entreprises fixent le niveau de leur production. Leur décision va dépendre de deux facteurs, capital et travail. En ce qui concerne le capital, elles peuvent décider d’investir pour augmenter leur stock de capital et leur production. Mais on considère en fait que les délais entre la décision d’investir et l’augmentation effective de la production sont assez importants dans la réalité. On considère que le délai d’ajustement est compris entre 18 et 30 mois. Dans la logique de court moyen terme, on va considérer que le stock de capital est une donnée exogène. On évacue le fait qu’on puisse toucher sur le taux d’utilisation des capacités de production. Le capital est une donnée, cela ne va pas permettre d’augmenter la production. Le travail va être la variable d’ajustement pour l’entreprise. Le fait de pouvoir faire varier le temps de travail est une réalité heures supplémentaires, interim, CDD. 1- Maximisation des profits et demande de travail des entreprises. On cherche à comprendre comment les entreprises déterminent les quantités qu’elles décident de produire et les quantités de travail liées à ces productions. L’hypothèse centrale est que les entreprises cherchent à maximiser leurs profits. A cette hypothèse centrale, on rajoute diverses hypothèses qui correspondent au prix de vente et à la productivité du travail. En ce qui concerne le prix de vente, on considère que les entreprises ne le fixent pas mais que c’est le marché. De la même façon, les entreprises ne fixent pas les salaires nominaux. Les entreprises sont preneuses de prix, elles ne décident pas des prix. Par contre, elles les connaissent. En ce qui concerne l’hypothèse de productivité du travail, pour un stock de capital donné, la production de chaque nouveau travailleur décroît avec le nombre de travailleurs déjà en place. C’est l’hypothèse de décroissance de la productivité marginale du travail. Cette décroissance ne vient pas d’une insuffisance du côté du travailleur, mais ceci s’explique étant donné que le stock de capital est fixe, à chaque nouveau travailleur, on aura une plus petite quantité de capital par travailleur. L’efficacité du travail diminue du fait de l’hypothèse de stabilité du stock de capital. Dans un premier temps, on suppose le stock de capital fixe. Les entreprises sont price takers. Les prix des biens et services que les entreprises vendent sont donnés, les entreprises ne décident pas du montant des salaires. La productivité du travail a tendance à décroître à chaque unité de travail supplémentaire utilisé dans l’entreprise/ Si on intègre cela à l’objectif de maximisation du profit, l’entreprise a intérêt à embaucher tant que la productivité marginale du travail restera supérieure au salaire réel. Comme à chaque nouvelle embauche, la productivité diminue, il y a un moment où l’entreprise va arrêter son embauche. Notre entreprise va déterminer son offre de travail de cette façon, puisqu’on détermine le stock de capital, on connaît le niveau de production de la quantité produite dans l’économie. C’est une vision assez traditionnelle. La demande de travail baisse si le salaire augmente. A un salaire réel faible, on associe une demande de travail relativement élevée. Sous-entendu, il faut des salaires bas. A contrario si le salaire réel est relativement élevé, on aura une demande de travail relativement faible. Pour aller plus loin si on relâche certaines hypothèses, on peut imaginer certains cas où les salaires réels seront constants et où la demande de travail augmente. Dès que la productivité va augmenter, on pourra réembaucher. Le rendement marginal de la dernière unité de travail sera supérieur au salaire. Si il y a décision d’augmentation du capital, il y a décision d’investissement également en situation de choc exogène, surtout l’innovation ou le progrès technique. A salaire réel constant, on peut augmenter la demande de travail mais les hypothèses changent On a donc plus de demande de travail et plus de production. Les chocs de productivité sont favorables mais pas les envolées de pouvoir d’achat. Cette théorie est commune à Keynes, aux classiques, mais chacun l’exploite d’une manière différente. 2- Offre de travail des ménages. Le rôle des ménages dans l’économie est de travailler et avec leur salaire de consommer et d’épargner. Ces trois variables sont liées On travaille pour avoir la satisfaction de consommer, l’épargne étant toujours à plus ou moins long terme une consommation différée. Qu’est-ce qui pousse les individus à augmenter leur offre de travail ? La question semble bête car la réponse est a priori l’appât du gain. Cependant, les choses semblent plus compliquées que cela car beaucoup de paramètres entrent en jeu ; la quantité de personnes en âge de travailler, l’environnement social et culturel est évident et relativement important. On a donc un caractère structurel qui est difficile à changer. On le considère surtout comme exogène. Dès que l’on part de l’hypothèse de court terme, on sait que certaines actions sont envisageables pour modifier cela. Un Etat qui veut soutenir l’emploi des femmes met en place des crèches par exemple. A court terme, le niveau de salaire est le seul à changer. C’est le seul paramètre important. Au niveau macroéconomique, comment évolue l’offre de travail en fonction du niveau du salaire réel ? La réponse est peu évidente puisqu’elle fait l’objet de plusieurs débats. Deux effets d’opposent le premier est l’effet de substitution où on pense que si les salaires augmentent, alors les individus vont vouloir travailler davantage, le travail est plus efficace. On a une relation positive entre salaire et offre de travail ; le second est l’effet de revenu. Quand les salaires réels vont augmenter, l’offre de travail va diminuer. On profite du fait que le salaire augmente pour travailler moins dans le but de profiter de plus de loisirs. Ce sont des effets contraires et au niveau macroéconomique, on a certains individus qui iront vers le premier effet et d’autres vers le second. On est donc plutôt dans un raisonnement microéconomiques. Les conclusions microéconomiques sont aussi vraies au niveau macroéconomique. Ces effets contraires posent des problèmes. Par hypothèse, on accepte dans un premier temps que l’effet de substitution l’emporte, on reste donc dans une vision traditionnelle des choses où lorsque le prix du travail augmente, l’offre de travail augmente. Dans la réalité, ceci est très discuté aujourd’hui. Si on imagine l’influence des autres déterminants sur l’offre de travail, si on imagine le salaire constant Une nouvelle incitation pousse à augmenter l’offre de travail. C’est un levier important mais ce n’est pas le seul déterminant de l’offre de travail. L’incitation peut passer par des politiques telles que la prime pour l’emploi, typique de la politique des Etats-Unis au début des années 80 avec une très forte baisse du taux d’imposition. B- Fonctionnement du marché du travail, de l’emploi et de l’offre de Emploi: Rentabilité à Pont-à-Mousson, Meurthe-et-Moselle • Recherche parmi 911.000+ offres d'emploi en cours • Rapide & Gratuit • Temps plein, temporaire et à temps partiel • Meilleurs employeurs à Pont-à-Mousson, Meurthe-et-Moselle • Emploi: Rentabilité - facile à trouver ! français arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois allemand Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liés à votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liés à votre recherche Traduction - dopée à l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu récupérer les informations. Nous travaillons pour résoudre ce problème au plus vite. l'offre et la demande de travail Traduction de voix et de textes plus longs L'offre et la demande de travail convergent sur le marché de l'emploi. En effet, la réduction des charges salariales annexes accroît l'offre et la demande de travail. La Hongrie doit trouver une meilleure adéquation entre l'offre et la demande de travail. Pendant cette période de formation, Feder-Agri est impliqué, ce qui a créé une rencontre entre l'offre et la demande de travail. Aucun résultat pour cette recherche. Résultats 1543807. Exacts 36. Temps écoulé 1203 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots fréquents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200 Dejuillet à 2018 juin 2021- Répondre aux pénuries de main-d’œuvre actuelles et futures, favoriser la planification stratégique de la main-d’œuvre et atténuer les difficultés liées au marché du travail en fournissant à la bioéconomie canadienne des IMT exactes et à jour.
Les économistes néoclassiques analysent le marché du travail comme un marché classique où une offre les travailleurs et une demande les employeurs se confrontent et déterminent un prix d'échange du travail le salaire.Cependant, les hypothèses de base du modèle néoclassique restent théoriques et peuvent être affinées en considérant que le marché du travail est hétérogène ou segmenté, et qu'il existe des asymétries d'informations entre employeur et employé. Cela permet de prendre en compte d'autres modes de fixation du salaire qu'une simple confrontation entre offre et demande. Par ailleurs, la relation salariale dépend aussi des négociations entre partenaires sociaux et de l'intervention de l'État qui encadre le marché du travail par une législation garantissant les droits sociaux. ILe marché du travail selon l'approche néoclassique ALes déterminants de l'offre et de la demande de travail 1Travail et emploi L'offre de travail émane des ménages les individus offrent leur capacité de production contre rémunération. La demande de travail émane des entreprises qui proposent un emploi. Elles achètent du travail contre rémunération en versant un salaire au travailleur. Sur le marché du travail, l'offre et la demande se rencontrent et s'ajustent par un mécanisme de fluctuation du prix du travail, qui est le salaire. 2Le choix de l'offre et de la demande de travail Les économistes et notamment les économistes du courant de pensée néoclassique modélisent l'offre individuelle de travail comme le résultat d'un arbitrage entre temps de loisir et désir d'un gain monétaire, le salaire. La fonction d'offre de travail est alors déterminée par le taux de salaire réel. En effet, l'offreur de travail compare l'utilité d'une heure de loisir avec l'utilité des biens et services qu'il pourra s'acheter avec le salaire d'une heure de travail. Pour le travailleur potentiel, plus le salaire réel est élevé c'est-à-dire plus le prix du travail qu'il offre est élevé, et plus il est intéressant de renoncer au loisir pour travailler. Lorsque le salaire réel s'élève, il devient de plus en plus intéressant de travailler. Ainsi, l'offre de travail est une fonction croissante du taux de salaire réel. Taux de salaire réel Le taux de salaire réel correspond au salaire horaire nominal c'est-à-dire le salaire effectivement versé au travailleur, corrigé des effets de l'inflation. Il permet de mesurer le pouvoir d'achat d'une heure de travail pour le dans une économie, au cours d'une année, les salaires augmentent de 2 % et que l'inflation est de 5 % les prix augmentent en moyenne de 5 %, l'évolution du taux de salaire réel est de -3 %. Les revenus d'une heure de travail permettent d'acquérir moins de biens et services à la fin de l'année, même si le salaire nominal a taux de salaire réel est une fonction croissante du taux de salaire nominal celui qui est exprimé en monnaie courante et fonction décroissante du prix des biens. La demande de travail de l'entreprise consiste à choisir la combinaison de facteurs de production la plus avantageuse. En d'autres termes, le travail est demandé selon son coût et sa contribution à la production. La demande de travail émanant des chefs d'entreprises résulte d'un calcul économique mettant en rapport Le coût salarial ce que coûte à l'entreprise l'embauche d'un salarié supplémentaire, c'est-à-dire le salaire brut à lui verser et les cotisations patronales Le produit de ce même travail pour l'entreprise c'est-à-dire la productivité marginale du travail, le supplément de gain obtenu grâce à un travailleur supplémentaire. L'entreprise a intérêt à augmenter sa demande de travail c'est-à-dire embaucher des salariés tant que le coût salarial est inférieur à la productivité marginale d'une unité supplémentaire de travail. Suivant la loi des rendements décroissants, cette productivité marginale est décroissante, et fini par égaliser le coût salarial. Ainsi, plus le taux de salaire réel est élevé, moins la demande de travail sera importante. Il peut y avoir des effets contradictoires à l'augmentation du salaire. Dans un premier temps, si le salaire réel augmente, le salarié va être incité à travailler plus et à substituer du travail au loisir, car il devient plus intéressant de travailler on dit que le coût d'opportunité du loisir augmente. C'est "l'effet de substitution". Cependant, si le salaire réel continue d'augmenter, les salariés peuvent aussi se dire qu'ils peuvent désormais acquérir la même quantité de biens et services qu'avant en travaillant moins. Ils vont alors être incités à substituer du loisir au travail c'est-à-dire remplacer du travail par du loisir. C'est l'"effet de revenu". Par exemple, si mon taux de salaire réel double, je peux obtenir le même revenu qu'avant en travaillant deux fois moins. Seule une analyse empirique des effets d'une augmentation des salaires peut permettre de savoir quel est l'effet qui domine. 3Les facteurs exogènes de l'offre et de la demande de travail Au niveau microéconomique, chaque offreur potentiel et demandeur potentiel de travail choisit la quantité qu'il offre ou demande en fonction du taux de salaire réel. Cependant, au niveau macroéconomique c'est-à-dire du marché tout entier ou de l'économie dans son ensemble, les volumes globaux d'offre et de demande de travail peuvent être influencés par d'autres facteurs Des variables démographiques si la population totale augmente, l'offre de travail augmente. Des facteurs juridiques notamment l'âge légal du travail l'interdiction du travail des mineurs ou la durée de la scolarité obligatoire et du départ à la retraite qui vont modifier la quantité des offreurs de travail. Des facteurs sociaux historiquement, l'allongement de la durée moyenne des études a diminué le nombre d'offreurs de travail le temps que les étudiants terminent leurs études, et l'entrée des femmes sur le marché du travail a fait augmenter l'offre de travail. Des facteurs économiques il s'agit notamment du prix des biens et son évolution, c'est-à-dire l'inflation. Une augmentation du prix des biens équivaut à une diminution du salaire réel. La demande de travail peut être influencée par Des facteurs techniques lorsque le progrès technique capitalistique augmente, les entreprises ont besoin de moins de main-d'œuvre pour accomplir une même production. Des facteurs juridiques, par exemple les types de contrats de travail un argument des économistes libéraux est que des contrats plus flexibles peuvent inciter les entreprises à embaucher plus car elles savent qu'en cas de difficultés financières elles pourront facilement se séparer des travailleurs. Des facteurs économiques, comme le coût du travail si les cotisations patronales augmentent, employer des travailleurs coûte plus cher à l'employeur, qui peut donc être conduit à diminuer le travail qu'il achète. Autres déterminants de la demande et de l'offre de travail BLe fonctionnement du marché du travail 1Un marché en concurrence pure et parfaite Pour comprendre la réalité, les économistes utilisent des modèles. Un modèle est une représentation simplifiée de la réalité utilisée pour mieux comprendre les situations réelles. Les économistes néoclassiques courant théorique libéral, apparu à la fin du XIXe siècle avec notamment Stanley Jevons, Léon Walras et Vilfredo Pareto ont construit un modèle de marché dit de "concurrence pure et parfaite", où les mécanismes du marché peuvent jouer sans restriction. Ce modèle doit permettre de comprendre comment agissent les agents sur le marché et en tirer des lois explicatives. L'analyse néoclassique réfléchit sur le marché du travail en considérant qu'il est un marché en concurrence pure et parfaite, et qu'il suit donc les cinq hypothèses de la concurrence pure et parfaite L'atomicité des agents aucun agent, ni parmi les offreurs ni parmi les demandeurs de travail, ne peut à lui seul influencer les prix. La libre entrée et libre sortie les agents peuvent librement entrer et sortir du marché, c'est-à-dire choisir d'offrir ou non et de demander ou non du travail. La transparence l'information circule parfaitement sur le marché, ce qui fait que tous les acteurs, offreurs et demandeurs, connaissent tous les prix, c'est-à-dire les taux de salaire, proposés par les entreprises et exigés par les travailleurs. L'homogénéité des produits il n'existe qu'une sorte de travail proposé par tous les travailleurs et acheté par toutes les entreprises. Il s'échange à un prix unique, le taux de salaire horaire, qui est le même pour tous les travailleurs. La parfaite mobilité des facteurs de production les entreprises peuvent librement acheter et acquérir d'autres facteurs de production que le travail pour organiser leur combinaison de production ces facteurs peuvent être le capital, ainsi que d'autres types de travail que celui qui est échangé, par exemple du travail qualifié si on est dans le cas d'un marché du travail non-qualifié. 2Un marché comme les autres Dans l'analyse néoclassique, le marché du travail est un marché comme les autres régit par la loi de l'offre et de la demande et le travail est considéré comme une marchandise comme les salaire réel est donc le prix du travail et se fixe dans la confrontation entre l'offre et la demande de travail. Pour ce taux de salaire réel d'équilibre, la quantité de travail proposée par les salariés correspond à celle demandée par les employeurs. Sous les hypothèses de concurrence pure et parfaite, le niveau d'emploi qui est déterminé par ce salaire réel correspond à un niveau de plein-emploi car l'offre d'emplois est égale à la demande d'emplois il ne devrait pas exister d'offreur de travail qui ne trouve pas d'emploi. Dans ce modèle théorique, les entreprises et les individus ajustent en permanence leur offre et leur demande de travail, et toute fluctuation dans la quantité de l'offre et de la demande de travail sur le marché est immédiatement répercutée sur le prix du travail, c'est-à-dire le taux de salaire. Cette vision du marché du travail souligne alors les capacités autorégulatrices du marché Si l'offre de travail est supérieure à la demande de travail, il y a plus de travailleurs que d'emplois disponibles. Alors le taux de salaire réel diminue, car les individus au chômage sont prêts à travailler pour un coût moindre. Les entreprises embauchent davantage, et des individus se retirent du marché car ils considèrent que le salaire est trop bas. Le marché du travail revient alors vers l'équilibre de plein-emploi. Si la demande de travail est supérieure à l'offre de travail, les entreprises ont besoin de plus de travailleurs qu'il n'y en a de disponibles. Le travail devient rare. Pour attirer des travailleurs, les entreprises augmentent les taux de salaire réel proposés le prix du travail augmente, ce qui incite de nouveaux travailleurs à offrir leur travail plutôt que prendre du loisir. Cela pousse aussi des entreprises à se retirer du marché, car pour certaines le travail coûte désormais plus qu'il ne rapporte. À nouveau, le marché converge vers un équilibre de plein-emploi. 3Le chômage selon l'analyse néoclassique Selon les néoclassiques, si le marché fonctionne en situation de concurrence pure et parfaite, c'est-à-dire que la loi de l'offre et de la demande n'est en rien modifiée, il ne peut alors y avoir que deux sortes de chômage le chômage frictionnel et le chômage volontaire. Le chômage frictionnel est un chômage temporaire, lié au temps d'ajustement entre l'offre et la demande de travail. C'est par exemple le temps pour un individu de trouver un emploi. Le chômage volontaire représente le cas où un travailleur estime que le taux de salaire fixé sur le marché est trop bas, et renonce à offrir sa force de travail. Selon l'analyse néoclassique, s'il existe d'autres types de chômage notamment un chômage involontaire de longue durée, c'est parce que les hypothèses de la concurrence pure et parfaite ne sont pas respectées. Ce serait notamment à cause d'une rigidité des salaires, qui serait due aux entraves apportées au bon fonctionnement du marché du travail par les syndicats et la réglementation de l'État, par exemple à travers l'instauration d'un salaire minimum qui empêche le prix du travail de se fixer librement dans la confrontation de l'offre et de la demande. En effet, si un salaire minimum est fixé au-dessus du salaire réel d'équilibre, on aboutit à un phénomène de rationnement qui correspond à une situation dans laquelle les agents économiques ne trouvent pas à acheter ou à vendre autant de travail qu'ils le souhaitent pour un salaire réel donné. L'ajustement sur le marché se fait alors par les quantités et non par les prix. Dans le cas d'un marché en concurrence pure et parfaite, la rencontre de l'offre et de la demande de travail amène à échanger une quantité d'équilibre q^* de travail à un prix le salaire w^*. Cependant, si l'État impose un salaire minimum supérieur à w^*, alors l'offre de travail des ménages augmente Q_o car il est plus intéressant de travailler, et la demande de travail de la part des entreprises diminue Q_d car le travail devient plus cher et il est moins intéressant d'embaucher. La différence entre Q_o et Q_d est un chômage involontaire et durable causé par l'établissement d'un salaire minimum. IILe relâchement des hypothèses du modèle néoclassique ALa segmentation du marché du travail Dans les années 1960 et 1970, les premiers travaux sur la segmentation du marché du travail sont apparus. Ces théories de la segmentation remettent en cause l'unicité et l'homogénéité du marché du travail. Cette remise en cause et l'hypothèse d'un marché segmenté constituent une réponse à la persistance de certaines inégalités de salaires ou de conditions de travail inexpliquées par la théorie néoclassique. En d'autres termes, ces travaux permettent de mettre de côté "relâcher" certaines hypothèses des modèles néoclassiques afin d'obtenir des résultats plus conformes à la réalité empirique observée. Segmentation du marché du travail La segmentation du marché du travail est une hypothèse selon laquelle le marché du travail serait segmenté en plusieurs parties souvent deux étanches et inégalitaires. Un premier compartiment favorise des emplois stables, un second des emplois précaires. Les travailleurs sont assignés à l'un ou l'autre de ces segments, et ne peuvent que difficilement en changer. Les théoriciens de la segmentation intègrent des aspects socio-économiques et institutionnels pour expliquer les écarts de salaires. Ils mettent en avant le fait qu'il existe des différences parmi les emplois, notamment en termes de conditions de travail et de rémunération. Le travail n'est donc pas une marchandise homogène. Le marché du travail peut être modélisé en deux parties cloisonnées c'est-à-dire que les travailleurs passent rarement de l'un à l'autre Le marché primaire, constitué d'emplois stables, qualifiés et bien rémunérés, avec des avantages sociaux importants et des perspectives d'évolutions intéressantes. Le marché secondaire, constitué d'emplois précaires, peu qualifiés et mal rémunérés, avec de faibles avantages sociaux et peu de perspectives d'évolution. Les modes d'allocation du travail ne sont pas les mêmes sur ces deux types de marché. Le mode marchand d'ajustement entre offre et demande de travail selon le salaire réel, qui obéit au modèle néoclassique, ne se déroule que sur le marché secondaire. Sur le marché primaire, le modèle néoclassique ne fonctionne pas, car les modifications dans la structure des emplois se font par des mobilités internes par exemple lorsque des personnes sont mutées à de nouveaux postes dans les entreprises. Les offreurs de travail sur le marché interne ne sont pas mis en concurrence avec les offreurs de travail sur le marché externe. BSalaire d'efficience et réfutation du marché du travail selon l'analyse keynésienne Selon l'analyse classique et néoclassique, au niveau microéconomique, le salaire se fixe au niveau de la productivité marginale du travail le salarié est rémunéré selon la valeur ajoutée qu'il apporte à l'entreprise. Les hausses de salaires sont donc un effet de la hausse de la productivité des travailleurs. Cependant, plusieurs économistes du courant néokeynésien qui poursuivent les analyses de Keynes en un sens microéconomique ont remis en cause ce lien en s'intéressant à la relation qui existe entre un employeur et son employé. L'ensemble de ces analyses fait partie des théories du salaire d'efficience, et montre qu'il peut exister une relation inverse entre productivité et salaire. Les théories du salaire d'efficience partent de l'hypothèse qu'il existe une asymétrie d'information entre l'employeur et l'employé. L'employeur rémunère l'employé pour qu'il travaille, mais ne peut observer directement les efforts fournis par ce dernier. En effet, il ne peut qu'observer les effets de ces efforts, voire ne pas pouvoir le faire. Un patron industriel peut observer les marchandises produites par un ouvrier, mais il est plus difficile d'observer l'effort réellement fourni par l'ouvrier. Dans le cas des services, un ménage peut employer quelqu'un pour sortir son chien et lui faire faire de l'exercice, mais peut difficilement vérifier que l'employé fait réellement faire de l'exercice à l'animal, voire l'emmène réellement en promenade et pas chez résoudre cette asymétrie d'information, les entrepreneurs peuvent mettre en place des dispositifs de surveillance et de contrôle, ou mettre en place des dispositifs d'incitation financière. Parmi ces dispositifs d'incitation financière, le salaire d'efficience est un salaire élevé censé motiver l'employé à fournir des efforts. Salaire d'efficience Le salaire d'efficience désigne le salaire nécessaire pour inciter un travailleur à être aussi productif que possible. La théorie du salaire d'efficience suppose que les entreprises peuvent librement fixer le prix du travail, par exemple au-dessus du niveau du salaire d'équilibre sur le marché du travail. Le salaire d'efficience répond à un problème d'asymétrie d'informations entre l'employeur et son employé. Selon cette théorie, ce sont les salaires élevés offerts par les entrepreneurs qui ont pour conséquence une productivité élevée des employés, et pas l' peut par exemple interpréter le salaire d'efficience en considérant que si le salaire que reçoit un employé dans une entreprise est plus élevé que le salaire concurrentiel celui qui résulterait de la confrontation de l'offre et de la demande sur le marché du travail, alors le salarié a intérêt à garder cet emploi et à ne pas risquer de tomber au chômage. L'employé fournit alors un effort maximal pour éviter que l'entreprise fasse faillite, ou pour ne pas prendre le risque d'être licencié. Le salaire d'efficience permet donc de réduire les asymétries d'information sur le marché du travail. Il explique aussi la rigidité des salaires et le chômage involontaire. En effet, les chômeurs qui seraient prêts à travailler pour un salaire inférieur n'arrivent pas à se faire embaucher, car les employeurs ne veulent pas diminuer ce salaire d'efficience. S'ils le diminuaient, ils pourraient perdre les salariés en place dont la productivité est élevée. La logique d'incitation par le salaire d'efficience connaît cependant des limites. Notamment, le salarié peut concentrer ses efforts uniquement sur les éléments que l'entreprise peut contrôler pour évaluer sa productivité, et négliger les autres aspects de son emploi par exemple, en ne respectant pas les consignes de sécurité pour aller plus vite. IIILe taux de salaire fruit des négociations collectives et de l'intervention de l'État AL'extension du salariat 1Le contrat de travail Le salarié est celui qui vend sa force de travail à un employeur qui utilise cette force de travail afin de produire. Le marché du travail est encadré par des règles et des contraintes contrat de travail engage l'employeur et le salarié qui effectue un travail au profit du chef d'entreprise en échange d'une rémunération. C'est donc une relation marchande entre des personnes, fondée sur un lien de subordination. Contrat de travail Le contrat de travail est une convention fondée sur un lien de subordination entre employeur et employé. Il stipule les droits et devoirs de deux parties et notamment la durée du contrat, la rémunération, les tâches. Il y a force de loi entre les deux parties qui l'ont signé. 2Salarisation croissante de la population Le salariat est un mode d'organisation du travail qui repose sur la fourniture d'une prestation par une personne, contre rémunération et sous lien de subordination juridique avec un employeur. La relation salariale définit pour le salarié un statut professionnel, mais aussi un statut social, car à cette position sont attachés un certain nombre de droits et de devoirs, notamment en termes de protection sociale. Taux de salarisation \text{Taux de salarisation = }\dfrac{\text{Nombre de salariés}}{\text{Population active occupée}}\times100 BLe rôle des négociations collectives 1Les partenaires sociaux Le plus souvent, les intérêts des employeurs et des salariés ne coïncident pas. Le rapport de force semble d'abord jouer en défaveur du salarié puisque celui-ci dépend de l'employeur pour obtenir de quoi vivre. Cependant, des salariés mobilisés peuvent faire pression sur les employeurs pour faire valoir leurs intérêts, par exemple à travers des grèves, qui nuisent à la rentabilité de l'entreprise. Pour défendre les intérêts collectifs des salariés et des employeurs, des organisations salariales et patronales se sont mises en place. Partenaires sociaux Les partenaires sociaux désignent l'ensemble des syndicats patronaux et de salariés. Ils permettent le dialogue social, c'est-à-dire une discussion entre les différents acteurs de l'entreprise et l'État, afin de gérer pacifiquement les conflits. Les partenaires sociaux ont permis le développement Du droit du travail De la protection sociale Des conventions collectives 2Les conventions collectives Conventions collectives Les conventions collectives sont des accords signés entre les partenaires sociaux d'une branche d'activité et concernent principalement l'évolution des salaires et les conditions de travail. La relation salariale n'est pas un simple échange de cette marchandise que serait le travail. Elle s'est construite historiquement à travers les négociations salariales, souvent influencées par l'intervention de l'État. La plupart des États ont rendu obligatoires les négociations collectives à différents niveaux. Le niveau des salaires n'est donc pas le résultat d'un processus individuel de négociation entre le salarié et son employeur, mais est souvent encadré et défini par les conventions collectives de branches signées entre les représentants des salariés et des employeurs. Les conventions collectives sont issues d'un rapport de force et d'un compromis dans la négociation collective elles fixent les conditions minimales de rémunérations et organisent les grilles de qualification et de salaires. On distingue plusieurs niveaux de négociations auxquels des conventions collectives peuvent être établies Niveau national interprofessionnel négociations par les syndicats représentatifs au niveau national, pour toutes les branches d'activité à la fois Niveau de la branche d'activité négociations entre les syndicats représentatifs dans une branche d'activité et les employeurs dans cette branche Niveau du groupe d'entreprise négociations entre les syndicats représentatifs d'un groupe d'entreprises, c'est-à-dire un ensemble d'entreprises contrôlées par une même entreprise, et l'employeur de cette entreprise dominante Niveau de l'entreprise ou de l'établissement négociations entre les délégués syndicaux, désignés par les syndicats représentatifs dans l'entreprise, et les représentants de la direction de l'entreprise Ces négociations collectives sont influencées par l'État et la loi. En effet, les négociations collectives, à quelque niveau que ce soit, ne peuvent qu'améliorer la situation des salariés par rapport à la situation minimale prévue par la loi. Par exemple, une convention collective ne peut pas aboutir à un accord sur un salaire minimal inférieur au salaire minimum national le SMIC, même si toutes les parties sont d' plus, l'État a un pouvoir de contrainte qui s'applique à tous les partenaires sociaux. L'État peut notamment obliger les parties à négocier collectivement des accords. Il intervient ainsi sur les négociations exemple, dans toutes les entreprises où des sections syndicales sont constituées, l'employeur doit obligatoirement convoquer tous les ans les délégués syndicaux pour négocier sur les salaires et le temps de travail, l'insertion professionnelle des travailleurs handicapés, l'égalité professionnelle et salariale entre hommes et femmes. CIntervention de l'État et évolutions contemporaines L'État n'intervient pas seulement sur l'organisation du marché du travail à travers son influence dans les négociations collectives. Dans de nombreux pays, l'État garantit aussi par la loi un seuil de salaire minimum SMIC en France, et en détermine l'évolution. Il assure ainsi à tous les citoyens de pouvoir accéder aux biens et aux services de base qui sont censés permettre l'intégration sociale. Il évite aussi l'exploitation des salariés les plus vulnérables, qui ne pourraient pas négocier à leur avantage avec les employeurs. Le salaire minimum permet enfin de réduire les écarts salariaux, en empêchant de trop grandes disparités en bas de l'échelle des salaires. Le salaire ne résulte donc pas d'un simple arbitrage économique réalisé sur le marché, c'est un arbitrage politique et social. Salaire minimum Le salaire minimum légal correspond à un niveau de salaire en dessous duquel un employeur ne peut rémunérer un salarié. Il est fixé par l' France, il a été instauré en 1950, et est réévalué tous les ans, notamment pour tenir compte de l'inflation. Le 1er janvier 2018, le SMIC net en France était de 7,83 € par intervient aussi sur les relations salariales dans la définition de la forme des contrats de travail possibles. C'est le cas dans la définition de la durée légale du travail en France, 35h par semaine depuis 2000, et dans la définition des types de contrat de travail. La norme est celle du CDI Contrat de travail à temps plein et à durée indéterminée, mais la législation française prévoit un certain nombre d'exceptions à cette norme, qui sont de plus en plus courantes. Ce sont les contrats de travail atypiques contrat à durée déterminée, contrat à temps partiel, stage, intérim, etc.

1 Les variations de la demande. Sur un marché, la demande de bien et de service peut fluctuer. Graphiquement, cela se représente par un déplacement de la courbe de demande : o Vers la gauche : cela signifie que la demande diminue. o Vers la droite : cela signifie que la demande augmente. Exercice 4: Questions : 1. Le déplacement de la

1 Le champ du travail social construit le profil du travailleur social et définit la position qu’il occupe à l’intérieur d’un cadre professionnel. » 2Quand on parle de champ » dans l’approche sociologique, on a toujours comme point de repère ou comme idée de base que le champ est un endroit où se met en relation une offre et une demande. Le champ dont nous parlons est donc un lieu où un produit est mis en contact avec une demande sociale et l’organisation de cette relation suppose une certaine distribution des rôles et un certain nombre de moyens. Si nous partons de cette idée, nous pouvons nous interroger Quel est le produit concerné ? Quel est le produit mis en relation avec une demande ? » 3Le métier de travailleur social répond à une définition du produit qui n’est peut-être pas habituelle pour nous, mais sur laquelle il faut insister le produit concerné par le champ du travail social est aussi, et probablement surtout, les rapports sociaux. Et ce ne sont sans doute pas n’importe quels rapports sociaux, ce sont les rapports sociaux dont une partie de la relation ou une partie du rapport est dépossédée le plus souvent de la capacité de s’exprimer ou de dire ses besoins. 4Il semble que le champ du travail social dans lequel nous évoluons est caractérisé par l’importance des rapports sociaux et, dans ce cadre, par l’importance du jeu ou du travail de ce qu’on pourrait appeler de manière générale les corps intermédiaires ou les professions de type intermédiaire. Le métier ou le rôle du travailleur social est fondamental et extrêmement important dans le cadre du travail social. C’est ce cadre qui précise au travailleur social sa position et qui va lui permettre de répondre d’une certaine manière à la demande sociale. À partir de là, on peut comprendre tous les conflits de légitimité, de compétence, de concurrence entre professionnels qui s’intéressent au même produit social ou qui travaillent sur le même produit social. 5Dans la mesure où on fait l’hypothèse aussi qu’une partie des personnes visées par le travail social sont plus ou moins dépossédées de leur capacité d’expression, on peut imaginer que l’expression de la demande sociale est partiellement aux mains des intermédiaires dont nous venons de parler. Ce sont donc les travailleurs sociaux qui peuvent dire la demande sociale des gens avec lesquels ils travaillent. 6Il y a pourtant un certain danger à cet égard, et il faut sans doute s’interroger danger de ne pas pouvoir dire toujours avec justesse la demande sociale, car ceux qui sont dans une position ou dans une connaissance de savoir légitimé par l’institution universitaire par exemple sont, a priori, en meilleure position et en capacité de force plus grande qu’un certain nombre de travailleurs sociaux. 7 Demande sociale »… Savons-nous vraiment ce que les gens pour qui nous travaillons demandent ? Savons-nous vraiment ce qu’ils souhaitent ? Sommes-nous capables de nous mettre dans leur peau et de dire ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent ? 8Une autre manière d’aborder cette question est de se dire qu’à l’intérieur des conflits de rôle entre personnels qui s’occupent d’un même objet conflit de rôle ou de compétence, on peut s’interroger au travers de la distinction, de la proximité, de la distance. Celui qui est proche dira C’est moi qui connais le mieux la demande et qui suis capable de l’exprimer. » Celui qui est distant dira J’ai la capacité de connaissances et j’ai le savoir et parce que je possède cela, je suis plus capable que celui qui est proche. » Il s’agit donc ici d’une catégorie en tout cas intéressante pour comprendre ce qui se passe à l’intérieur des institutions par exemple l’opposition proximité-distance ou la distinction proximité-distance. 9Les sciences humaines s’autorisent, et elles ont sans doute raison, à dire énormément de choses à propos du traitement des rapports sociaux ce qui ne fut pas toujours le cas. Mais les sciences sont aussi en conflit entre elles sur la manière de traiter les rapports sociaux parfois c’est la médecine qui prédomine, parfois c’est la psychologie, parfois c’est la sociologie et parfois c’est l’économie qui devient par ailleurs, aujourd’hui, dominante sur cette question. 10Dès lors, on remarque que la façon la plus connue et la plus habituelle, dans nos cadres de travail, de résoudre ces problèmes de conflits réside dans le fait de gérer dans une perspective dite d’interdisciplinarité. 11Mais ladite interdisciplinarité ne satisfait pas nécessairement tout le monde et ne donne pas le même poids à tout le monde. Il faut cependant constater que c’est un le mode de gestion des conflits de discipline qui est propre au travail social et aux institutions dans lesquelles nous travaillons. 12Le champ économique redevient dominant mais dans un sens différent. C’est celui qui risque de définir des priorités dans les autres champs. Dans la période de croissance, la définition des priorités était sans doute plus facile parce que le champ économique pouvait permettre au champ social de faire une certain nombre de choses. Aujourd’hui, nous vivons probablement un phénomène inverse qui est celui des restrictions, mais, d’une manière ou d’une autre, ce qui s’est passé avant ou ce qui se passe aujourd’hui ne fait que confirmer l’idée selon laquelle le champ économique est dominant et, à partir de là, on peut comprendre un certain nombre de phénomènes ou de questions. On ne sait pas non plus raisonner la situation du travail social et du travailleur social sans, semble-t-il, raisonner la relation entre le champ du travail social et le champ scientifique. 13Le champ scientifique est présent au travers de la hiérarchie professionnelle. Les relations avec lui sont plus ou moins élaborées et/ou légitimées. On ne peut pas faire abstraction aujourd’hui de l’évolution de ces relations qui vont dans le sens de la privatisation » ! Nous en connaissons des exemples et il est vrai qu’on peut s’adapter à ce modèle de privatisation, mais on peut aussi le relire à partir d’un double point de vue il y a privatisation contrainte et on en revient au modèle des œuvres ». Mais parce qu’il y a privatisation ou contrainte, on doit sans doute, et c’est un peu le rôle du travailleur social, chercher des formes plus actualisées et peut-être moins paternalistes que n’était le modèle des œuvres. Mais quittons le discours analytique et schématique pour tenter de poser rapidement une réflexion plus politique ou de l’ordre de l’action. 14Nous avons posé que le champ sa caractéristique et son évolution définissait les conditions d’exercice du travail social. Les métiers du travail social participent ainsi au traitement social des rapports sociaux. On peut, par exemple, atténuer les rapports d’exclusion, on peut aussi gérer les rapports conflictuels en organisant la négociation. 15Dans ce cadre, nous pouvons souligner que les travailleurs sociaux ont beaucoup d’atouts, dont celui de la proximité avec la demande sociale. Mais le fait d’être proche présente aussi un certain nombre de risques être trop concret ; être trop impliqué ; être attaché aux cas particuliers et ne plus voir en amont les rapports sociaux qui sont en jeu. 16Nous pouvons certainement dire la difficulté des rapports sociaux aujourd’hui, mais les dire à partir de situations concrètes, à partir du quotidien dire l’inégalité de ces rapports, par exemple, dire tout ce qu’il y a de pervers dans les rapports sociaux aujourd’hui. 17Pour cela, il faut peut-être se départir du langage qui naturalise en permanence ces rapports. Les situations que nous rencontrons se formulent bien comme cela en termes d’observation des expressions de la souffrance, mais il ne faudrait pas oublier que cette souffrance, quelle qu’en soit la nature, est le produit d’un travail de la société qui n’a pas su régler les rapports d’inégalité entre les gens, les rapports de pouvoir, les rapports de domination, les rapports d’exploitation. 18Pour le travailleur social d’aujourd’hui, il est probablement important de s’impliquer dans des modes d’expression de son identité à lui, qui s’insèrent dans l’ agir » collectif davantage que dans la relation individuelle. La tâche du travailleur social apparaîtra ainsi moins comme une résolution individuelle de cas malheureux » que comme une contribution au travail que la société fait sur elle-même afin d’être moins injuste et plus équitable. M4vJM.
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  • l offre et la demande de travail